Vous n’êtes pas connecté. Certains éléments peuvent ne pas s’afficher correctement.

Newsletter : Brèves de Veille

Newsletter : Brèves de Veille

Bases & Netsources

Newsletter augmentée

16 novembre 2023


Bonjour  

Chère communauté Bases & Netsources, 

la Rédaction est ravie de vous retrouver.

 

BREVES DE VEILLE

Les veilleurs face au déclin de X (Twitter)

Avec l’inéxorable déclin de X (Ex-Twitter), il est temps pour les veilleurs et documentalistes de réfléchir sans trop tarder à un (ou plusieurs) plan B si ce n’est pas déjà fait et réduire son exposition à X au cas où il ne serait même plus accessible.

On commencera par rappeler que, dans nos métiers, les réseaux sociaux ont un double usage :

  • En premier lieu pour faire sa veille métier et retrouver la communauté des veilleurs et documentalistes pour échanger et partager sur ses pratiques ;
  • En second comme une source parmi d’autres pour les veilles qu’on réalise pour ses clients, usagers qu’ils soient internes ou externes à son organisation.

Et si Twitter a longtemps été en mesure de répondre à ses deux besoins, force est de constater qu’aucun réseau social n’est aujourd’hui capable d’englober ces deux dimensions. C’est d’ailleurs pour cela que la veille sur les réseaux sociaux aujourd’hui ne peut être que multiple.  Ou alors, plus radical, il faut faire le choix de totalement s’affranchir des réseaux sociaux au profit d’autres types de sources.

‍Lire notre article sur le sujet :


POUR LA VEILLE SUR LA VEILLE, 4 RESEAUX SOCIAUX SORTENT DU LOT

Pour réaliser sa veille métier et retrouver la communauté des professionnels de l’information sur les réseaux sociaux, 4 réseaux sociaux sortent aujourd’hui du lot.

LINKEDIN 

Le premier n’est autre que LinkedIn, qui avait déjà commencé à regrouper une partie de la communauté des pro de l’info avant même le rachat de Twitter. 

 

Notre avis : S’il y a bien des contenus très pertinents pour faire sa veille métier, les fonctionnalités de recherche, de visualisation des flux et de filtrage y reste très décevantes.

‍Pour aller plus loin :


MASTODON 

Le second est Mastodon où une partie de la communauté des pro de l’info a commencé à migrer dès l’annonce du rachat de Twitter.

 

Notre avis :  Là encore, on y trouve des contenus très pertinents pour la veille métier mais les fonctionnalités de recherche n’y sont pas très satisfaisantes. Par contre une fois qu’on a réussi à identifier des comptes intéressants, on peut facilement les suivre avec des flux RSS.


DISCORD 

Il y a ensuite Discord où se sont créées différentes communautés notamment autour de l’OSINT.

 

Notre avis :  Il y a indéniablement du contenu pertinent pour la veille métier mais un volume d’information important difficilement filtrable et des fonctionnalités de recherche et de veille limitées.


BLUESKY 

Enfin, il y a Bluesky, un réseau social qui gagne en popularité et qui ressemble beaucoup à Twitter à ses débuts. On y retrouve de plus en plus de veilleurs, documentalistes, bibliothécaires, professeurs-documentalistes mais aussi le monde académique et des chercheurs, des journalistes, etc.

 

Notre avis :  Le contenu pertinent pour la veille métier est encore léger mais augmente et les fonctionnalités de recherche et de veille y sont meilleures que sur les 3 autres réseaux. On peut d’ailleurs réussir à créer des flux RSS grâce à des services externes. 

Pour aller plus loin :


Pour les autres types de veille, la veille sur les réseaux sociaux est multiple ou n’est pas

Pour les autres types de veille (hors veille métier sur la veille), il n’y a pas UN réseau social unique qui peut venir remplacer Twitter en tant que source de veille. Cela dépend du thème de la veille, du secteur d’activité couvert et cela prend bien souvent la forme d’une veille très ciblée mais répartie sur plusieurs réseaux sociaux qui ont tous des possibilités de recherche et de veille différentes.

 

C’est justement ce que nous avons abordé dans un récent article de BASES : « La veille sur les réseaux sociaux s’annonce de plus en plus fragmentée » où nous décryptons cette tendance, proposons un panorama des différents réseaux sociaux à envisager et détaillons des méthodes concrètes et opérationnelles pour y parvenir sans se retrouver noyé.

 

On peut aussi faire le choix de se passer complètement des réseaux sociaux mais attention à bien évaluer ce qu’on y gagne mais aussi ce qu’on y perd ! 


‍Les « channels » : une nouvelle source pour la veille réseaux sociaux ?

On connaissait depuis longtemps les chaînes Telegram (Elles existent depuis 2015) qui permettent de diffuser des messages publics à une large audience. Certaines chaînes peuvent d’ailleurs avoir un véritable intérêt pour certaines veilles.

 

Cette année, Meta a décidé de rejoindre le mouvement et de lancer ses Channels pour Instagram d’abord puis très récemment pour WhatsApp. 

Le nombre de médias qui lancent leurs Channels sur WhatsApp ne cesse d’augmenter à l’image par exemple de RFI, Brut, BFMTV, TF1, M6, Franceinfo, etc. et certains y proposent même du contenu exclusif. Dans le monde de l’infodoc, on retrouve la chaîne « Les outils Web » de Fidel Navamuel mais dans ce cas précis, le contenu est le même que sur d’autres réseaux sociaux.

 

Et Meta ne compte pas s’arrêter là et prévoit de lancer très prochainement des Channels pour Facebook et pour Messenger. 

Toute cette actualité autour des Channels nous fait dire qu’il est intéressant de surveiller de près cette tendance car ces canaux pourraient prendre une place de plus en plus importante dans le sourcing des veilleurs !

LES CONSEILS DE VEILLE

La commande filetype:CSV enfin possible sur Google !

Dans la famille des file-types indexés par Google, il y avait un grand absent qui pouvait être regretté par les professionnels du Search et de l’analyse des données : le format de tableau de données .CSV

Depuis quelques semaines, les fichiers et tableurs Excel (Microsoft), Numbers (Apple) ou les autres logiciels qui produisent du .CSV peuvent donc être retrouvés (sans avoir à faire d’export, par exemple). Ils rejoignent les fichiers texte, image ou vidéo, mais aussi les fichiers de code en python, Java, C++, etc. qui sont déjà indexés par Google.


NOTRE LIGNE EDITORIALE ET NOTRE INDÉPENDANCE

 

Depuis plus de 35 ans, nous maintenons une indépendance totale vis-à-vis de tous les acteurs et outils que nous analysons dans nos colonnes, qu'il s'agisse de serveurs de bases de données, d'outils de recherche, de plateformes de veille, d'éditeurs de solutions, ainsi que de tout fournisseur de contenus.

 

Nous n'incluons jamais de publi-reportage et tous nos contenus sont exclusifs.

Merci de continuer à soutenir les éditeurs indépendants !