Tout le monde connaît Google Scholar pour rechercher dans la littérature académique (articles de revues scientifiques et académiques, thèses, preprints, comptes-rendus de conférences, etc.). On connaît moins les autres moteurs académiques qui composent le paysage et pourtant ils ont toute leur place dans la panoplie d’outils pour les chercheurs, les ingénieurs et les professionnels de l’information.
Dans cet article, nous avons choisi de tester un nouveau moteur académique : Elicit.
Comment vient-il se positionner dans l’univers des moteurs académiques et quelle est sa valeur ajoutée par rapport à des outils comme Google Scholar, Lens, Dimensions quand on a besoin de rechercher de l’information scientifique et technique ?
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Elicit est un nouveau moteur académique entièrement gratuit lancé en 2021 qui ne ressemble à aucun autre (cf. Figure 1. Interface d’Elicit).
Il a été créé par Ought, un laboratoire de recherche à but non lucratif localisé aux États-Unis qui reçoit des subventions d’organismes comme l’Open Philanthropy, Jaan Tallin, le Future of Life Institute, etc.
Figure 1. Interface d’Elicit
Le parti pris d’Elicit est de se positionner comme assistant de recherche dopé à l’IA, un choix audacieux quand on sait à quel point les outils IST à base d’IA ont aujourd’hui du mal à trouver leur place. Au départ construit comme un moteur mixte mêlant recherche sémantique et recherche par mot-clé classique, Elicit est aujourd’hui uniquement un moteur sémantique.
Voir notre article : Comment faire évoluer sa recherche d’information scientifique avec les nouveautés de Google Scholar et les autres ?
L’outil vise avant tout le chercheur qui a besoin de réaliser des revues de littérature dans le domaine scientifique, mais par extension il peut intéresser toute personne qui a besoin d’explorer la littérature scientifique et académique.
A l’image du moteur Web de Google aujourd’hui, Elicit est un assistant et n’a pas donc pas vocation à comprendre des requêtes traditionnelles par mots-clés. Nous avons fait le test et il n’est effectivement pas conçu pour cela.
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Rechercher des experts est une problématique courante de la recherche d’information scientifique et technique.
Quand on dispose de bases de données et serveurs scientifiques payants tels que Scopus, Web of Science, STN ou encore Dialog Solutions, l’exercice présente relativement peu de difficultés. Ces outils ont en effet développé avec les années des fonctionnalités, notamment de datavisualisation, qui permettent l’identification d’experts en faisant ressortir les auteurs les plus prolifiques et les plus cités sur une thématique donnée. Certains ont également développé des outils de recherche d’experts ou ont racheté des outils dédiés existant sur le marché. De plus, ces outils ont l’avantage de proposer des langages de recherche sophistiqués qui permettent d’avoir une approche très fine et donc d’identifier les spécialistes de n’importe quel sujet, aussi précis soit-il.
Mais quand on ne dispose pas d’accès à ces outils payants et qu’il faut réussir à identifier des experts en n’utilisant que des outils gratuits, cela s’avère nettement plus chronophage et compliqué.
Dans cet article, nous explorons le nouveau moteur du CEA dédié à la recherche d’experts et nous revenons ensuite sur les autres solutions gratuites qui existent aujourd’hui sur le marché pour identifier des experts scientifiques.
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Tout au long de cet article, nous prendrons un exemple de recherche d’experts pour illustrer la méthodologie : il s’agira d’essayer d’identifier des experts/spécialistes des microalgues en France. La recherche se fera en français et en anglais, car il ne faut pas oublier que la grande majorité des articles de recherche sont en anglais même quand il s’agit de chercheurs français.
Le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique) vient tout juste de lancer un moteur, CEA360 dont l’ambition est de permettre la découverte des activités de recherche du CEA.
L’idée est intéressante, car le CEA est un organisme gigantesque qui est loin de se limiter à la seule thématique de l’énergie atomique et dont les entités sont réparties aux quatre coins de la France.
Parmi les thématiques couvertes par le CEA, on trouve également l’assainissement, la défense et la sécurité, les différentes énergies, l’environnement, le numérique et les nouvelles technologies ou encore la santé et la science du vivant.
Jusqu’à présent, il n’était pas évident pour quelqu’un d’extérieur au CEA de se repérer dans cet immense organigramme et de réussir à repérer les bonnes entités en lien avec ses thématiques de recherche.
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Les publications défensives sont nées à la toute fin des années 1950, c’est-à-dire avant l’apparition des banques de données brevets et même des banques de données tout court.
On les appelle aussi « defensive publications », « technical disclosures » ou encore « defensive disclosures » en anglais.
Il était alors beaucoup plus difficile qu’aujourd’hui de trouver de l’art antérieur (prior art en anglais) qui n’était disponible que sous forme papier.
Cette notion d’art antérieur fait référence aux informations et documents publiés antérieurement au dépôt d’un brevet, connus du public en général et qui peuvent affecter de près ou de loin la « brevetabilité » d’une invention.
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A cette époque était apparue la nécessité de publications spécialisées dans la diffusion volontaire d’art antérieur. Cela dans le but de répondre au besoin d’inventeurs qui ne souhaitaient pas que leur invention soit brevetée par quelqu’un d’autre (pour différentes raisons que nous verrons plus loin) mais qui voulaient néanmoins pouvoir l’exploiter eux-mêmes, même en renonçant à l’exclusivité que confère un brevet (à condition qu’il soit solide).
Le but de ces publications dans des médias spécialisés était principalement qu’un concurrent et/ou un examinateur de brevet sache où chercher ces publications dites « défensives ».
On notera que les réflexions parfois très théoriques sur les publications défensives ont été à la mode il y a quelques années déjà. Cela explique les dates de publication parfois anciennes des articles et publications traitant de ce sujet. Mais cela n’empêche pas que ces réflexions restent d’actualités.
Aujourd’hui, les recherches d’antériorités brevets ne se limitent pas uniquement à ces publications et vont bien au-delà pour deux raisons :
Il n’en reste pas moins que des publications défensives existent toujours, sont toujours publiées et que leurs archives sont disponibles. Il ne faut donc pas négliger la piste de ces publications lors de toute recherche d’antériorité brevet.
Dans cet article, nous nous intéresserons tout d’abord aux cas où il faut établir une publication défensive et nous verrons ensuite quelles publications existent encore aujourd’hui et comment y accéder.
On peut identifier plusieurs situations dans lesquelles le recours par un inventeur à une publication défensive est une bonne stratégie :
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Comme chaque année, Google organise au mois de mai sa fameuse conférence annuelle appelée Google I/O (pour Input/Output). Deux jours de show à l’américaine avec des annonces de nouveautés de produits et de fonctionnalités.
Nous les avons analysées en détail pour voir comment cela allait faire évoluer la recherche d’information et la veille professionnelle.
Trois grands axes d’innovation ressortent cette année : l’un concernant la vidéo et notamment YouTube, un second l’image et un usage accentué de l’IA et le dernier la traduction appliquée à différents types de contenus.
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YouTube propose déjà depuis quelque temps des sous-titres et transcriptions automatiques de qualité très variables pour les vidéos hébergées sur sa plateforme.
La transcription et les sous-titres automatiques ne fonctionnent que pour 13 langues actuellement : allemand, anglais, coréen, espagnol, français, indonésien, italien, japonais, néerlandais, portugais, russe, turc et vietnamien.
Comme ces fonctionnalités ne sont pas activées par défaut, on rappellera qu’on accède :
Lors la conférence annuelle, nous avons donc appris qu’il était désormais possible de traduire à la volée les sous-titres automatiques dans n’importe quelle langue supportée par Google Translate.
Les sous-titres automatiques sont donc « activables » pour les 13 langues annoncées précédemment et il est ensuite possible de visualiser la traduction de ces sous-titres.
À titre d’exemple, il est donc possible de visualiser une vidéo en turc (l’une des 13 langues supportées), activer les sous-titres automatiques puis choisir de visualiser ces sous-titres en français (cf. Figure 1.).
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Les contenus multimédias et notamment les vidéos et les podcasts continuent de se multiplier sur le Web et les réseaux sociaux, avec des contenus potentiellement pertinents et professionnels pour la veille et la recherche d’information, que l’on ne retrouve pas nécessairement sous un autre format.
Mais tous ces contenus restent difficiles à appréhender et à intégrer pleinement dans nos processus de veille ou de recherche. À tous les niveaux d’ailleurs, qu’il s’agisse du sourcing, de la collecte, de l’analyse ou de la diffusion.
Trouver ces contenus est un premier défi, car on ne recherche généralement que sur les métadonnées (titre, descriptif, tags), ce qui est très (trop) restrictif. Et les solutions qui indexent en texte intégral et permettent de rechercher efficacement sur le contenu sont généralement onéreuses.
Une fois que l’on a identifié des vidéos a priori pertinentes, les analyser et capitaliser sur leur contenu est un défi tout aussi grand.
C’est à cette phase que nous allons nous intéresser dans cet article avec un outil qui coche pratiquement toutes les cases : Azure Video Indexer qui est gratuit, performant et simple à utiliser.
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Dans cet article, nous expliquons en détail la démarche à suivre pour utiliser tout le potentiel de l’outil et récupérer les transcriptions de vidéos et podcasts et les explorer. Dans un second temps, nous évaluons les qualités et défauts de cet outil et son intérêt pour toute personne confrontée à la veille ou la recherche d’information sur les contenus multimédias.
Azure Video Indexer est une application qui utilise l’IA pour extraire des données de vidéos et contenus audio : la transcription en speech to text tout d’abord, mais l’outil va également plus loin : détection d’entités nommées, de marques de noms de personnes, analyse du sentiment, traduction de la transcription dans la langue de son choix, reconnaissance faciale, etc.
Il est gratuit à condition de ne pas charger plus de 10 heures de vidéos ou contenus audio. Au-delà, le paiement se fait à la minute. Mais il suffit de supprimer des vidéos/podcasts de sa bibliothèque et ainsi redescendre en dessous des 10 heures de contenus indexés pour continuer à l’utiliser gratuitement.
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ArchiRès est le nom d’un réseau de bibliothèques des écoles nationales supérieures d’architecture (ENSA) et du paysage en France, mais également d’instituts en Belgique, au Maroc et au Liban. C’est aussi un portail documentaire du même nom qui donne accès à un catalogue de recherche commun aux différents organismes membres d’Archirès.
Une nouvelle version de ce portail vient de voir le jour le 28 mars dernier.
Nous avons exploré pour vous cette ressource et évalué son intérêt pour la veille et la recherche d’information.
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Figure 1. Interface d’ArchiRès
Lorsqu’on est peu familier domaine de l’architecture et du paysage, il n’est pas simple d’identifier les bons mots-clés et notamment les termes techniques.
On trouve sur le portail d’ArchiRès un thésaurus très pointu et riche : qui permettra d’identifier les termes les plus appropriés à utiliser.
ArchiRès pourra également jouer un rôle dans une démarche de sourcing thématique pour identifier des ressources spécialisées pertinentes mais aussi des organismes spécialisés.
On y trouvera :
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Même bien avant l’invention du Web, il a toujours existé un besoin de sources et outils capables de proposer, d’agréger et de structurer des listes de personnes, d’entreprises, de sources, etc. qualifiées par rapport à une thématique donnée ou un type de contenus. C’est le principe même des annuaires, dont on retrouve les premières traces dès le Moyen-âge.
Et ces annuaires et répertoires, papier d’abord puis numériques (on se souvient de l’annuaire de Yahoo ou de Dmoz) ont toujours été d’une grande utilité pour le veilleur et ont longtemps fait partie de la panoplie de base du professionnel de l’information. Ils constituaient en quelque sorte de riches portails agrégateurs de flux thématiques.
Pourtant, ils se sont fait de plus en plus discrets avec les années, quitte à disparaître pour un grand nombre d’entre eux ou ont simplement été délaissés par les internautes et les professionnels.
Les moteurs de recherche généralistes comme Google, Bing et les autres ne sont pas sans responsabilité dans leur disparition. D’un côté les moteurs eux-mêmes ont tout fait pour marginaliser ces acteurs en limitant leur visibilité dans les résultats de leur propre moteur. Et de l’autre, les internautes ont naturellement choisi la voie de la simplicité et de l’efficacité en choisissant des outils les menant directement à la réponse à leur question plutôt que des outils les conduisant vers des sources pertinentes qu’il faut ensuite explorer et interroger.
Mais le vent pourrait bien être en train de tourner…
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L’augmentation constante des contenus sur le Web entraine une évolution des moteurs et réseaux sociaux vers toujours plus de sélection : les algorithmes à l’oeuvre donnent en effet de moins en moins accès à toute la richesse du Web . Résultat : il est aujourd’hui de plus en plus difficile de réussir à identifier une liste ou sélection qualifiée de sources, d’acteurs, d’outils sur une thématique donnée, en passant par les moteurs de recherche ou les réseaux sociaux.
Deux solutions s’offrent alors au professionnel de l’information :
Et ce dernier point ressemble à s’y méprendre à ce que les annuaires ont toujours proposé.
Malgré les apparences, de nombreux annuaires ont en réalité survécu et de nouveaux acteurs ne cessent d’apparaître. Certes, ils n’ont plus ni le nom ni la forme des annuaires que l’on a pu connaître par le passé, mais ils remplissent bien le même rôle.
Dans cet article, nous nous intéresserons donc à ces annuaires classiques et à ceux qui ne disent plus leur nom, à leurs usages actuels pour la veille et la recherche d’information et nous verrons quelles formes ils peuvent revêtir aujourd’hui et comment les identifier.
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Dans le contexte actuel, les professionnels de l’information se retrouvent de plus en plus confrontés au besoin de se créer leurs propres outils de recherche thématiques pour ne pouvoir rechercher que sur un corpus restreint de sources qualifiées.
Cela s’explique tout d’abord parce que les moteurs de recherche ne font émerger qu’une sélection de sources par rapport à une question donnée et pas nécessairement les plus qualifiées. Et plus les années passent, plus le nombre de résultats affichés par les moteurs diminue, rendant encore plus difficile la découverte et la visualisation issues de sites peu optimisés pour le référencement.
D’autre part, les outils de recherche professionnels (bases de données, agrégateurs de presse, plateformes de veille), malgré leur très grande valeur, n’ont pas non plus des corpus de sources exhaustifs et n’intègrent pas toutes les sources dont le veilleur peut avoir besoin.
Et c’est sans compter sur le fait qu’on ne peut pas rechercher de la même manière sur tous les types de sources. On ne pourra pas utiliser la même requête pour interroger des sites très spécialisés et des sources beaucoup plus généralistes comme la presse nationale ou les réseaux sociaux : le niveau de ciblage tout comme le champ lexical à employer seront tout simplement différents.
Dans ce contexte, il n’y a pas d’autre choix, en complément des moteurs et outils professionnels, que de réaliser un sourcing précis avec les sources pertinentes en lien avec le secteur ou la thématique qui nous intéresse pour ensuite créer un outil de recherche qui permettra de se focaliser exclusivement sur ces sources qualifiées.
Malheureusement, les solutions permettant de créer ses propres outils de recherche thématiques sont rares, la plus connue étant Google CSE, le service de moteur personnalisable de Google.
Un nouvel acteur vient d’arriver sur ce marché. Il s’agit de Latlas.pro, un acteur français qui propose des moteurs personnalisables privés ou publics. Nous l’avons testé et avons évalué son utilité pour le veilleur et le professionnel de l’information.
Même s’il y a déjà quelques acteurs sur le créneau des moteurs personnalisables, il y a suffisamment de place et il y a même un réel besoin pour de nouveaux venus . Et Latlas.pro arrive à point nommé.
Latlas.pro a été développé par Frédéric Plisson qui n’est pas novice dans le monde des moteurs de recherche et du SEO. Il a notamment été à l’origine de l’annuaire généraliste La Boussole, qui existe depuis 20 ans et existe d’ailleurs toujours aujourd’hui. Le projet a été lancé en 2020.
L’analyse de Frédéric Plisson sur le marché des moteurs aujourd’hui est indéniablement pertinente : il pointe la difficulté pour de nombreux sites spécialisés et thématiques à apparaître sur des moteurs comme Google et le besoin d’outils de recherche thématiques avec des sources thématiques et très spécialisées. De ce point de vue-là, il a très bien analysé les besoins et l’outil qu’il propose et continue de développer est, sur le papier, très prometteur pour le professionnel de l’information.
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Si les ressources et sites d’information en France sur le thème de l’autisme sont plutôt nombreux (Autisme Info Service, Comprendre l’autisme, etc.), il était jusqu’à présent difficile de trouver en un seul et même lieu un recensement de ressources documentaires qualifiées et de natures variées (ouvrages, thèses, articles, législation, etc.).
La plupart des sites ont en effet été conçus dans une optique de sensibilisation et d’aide au quotidien pour les personnes concernées par l’autisme, mais aussi pour toutes les personnes amenées à être en contact avec les personnes autistes et leurs proches.
Le lancement d’un nouveau portail documentaire vient donc combler ce manque.
Avec la plateforme documentaire DOC’autisme qui vient d’être mise en ligne, le Groupement national des centres ressources autisme (GNCRA) a pour ambition d’en faire la référence francophone sur les publications et ressources nationales et internationales consacrées aux Troubles du Spectre de l’Autisme.
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Le site est alimenté quotidiennement par des documentalistes des différents CRA (Centres de ressources Autisme) qui animent depuis de nombreuses années des centres de documentation dédiés à l’autisme à une échelle régionale (on en compte 26, répartis dans toute la France incluant les DOM-TOM).
La grande force de ce portail documentaire réside dans la base de données documentaire qu’il met à disposition et qui regroupe l’ensemble des catalogues des différents centres de documentation des 26 CRA. Cela permet un gain de temps indéniable et évite de devoir interroger les 26 catalogues séparément.
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Selon un « mantra » communément trouvé dans la littérature spécialisée, « 80 % de l’information technique trouvée dans les brevets n’est pas présente ailleurs ».
L’information brevet renseigne en premier lieu sur l’évolution des technologies, et sur l’état de l’art, où l’état de la technique dirait un examinateur. Une proportion très importante des documents cités dans les rapports de recherche produits par l’OEB (Office Européen des Brevets) correspond à de la littérature brevet, ce qui souligne l’importance de l’information brevet dans une étude de brevetabilité.
L’INPI (L’Institut National de la Propriété Intellectuelle), au début des années 1980, avait lancé une publication dénommée « Le clignotant des technologies », dont la production était confiée à un service particulier, le RISC, pour « Recherche en Information Stratégique et Concurrentielle ».
Stratégie et concurrence : nous y voilà. En fournissant une visibilité sur l’orientation des axes de R&D des concurrents, l’information brevet constitue une aide à la définition d’une stratégie d’entreprise.
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Cet article est consacré à un aspect très spécifique de l’exploitation de l’information brevet, celui qui, au-delà d’une simple évaluation technique, va jusqu’à une analyse permettant d’estimer la valeur d’un titre ou d’un groupe de titres en tant qu’arme économique au service du jeu concurrentiel.
Nous évoquerons quatre outils disponibles sur le marché permettant une telle évaluation.
Enfin, nous verrons comment France Brevets a fait de la détermination de la valeur d’un brevet une étape clé dans sa démarche d’accompagnement à la mise en place d’une stratégie d’entreprise fondée, en particulier, sur les actifs de propriété intellectuelle. Les échanges que nous avons eus avec les experts qui y officient nous ont beaucoup inspiré dans l’appréhension du sujet. Nous donnerons quelques exemples de la mise en œuvre de ces outils dans une telle démarche.
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