Nous poursuivons notre série d’articles sur les ressources pays en nous intéressant cette fois-ci à l’Australie.
L’Australie, bien que plus proche du continent asiatique que du continent européen, a une image très occidentale qui lui vient de son statut de colonie britannique et de son partenariat ancien avec les Etats-Unis. De par sa taille et son importance sur la scène internationale, l’Australie est un pays qui ne manque pas de sources d’informations, fiables de surcroît. La difficulté n’est pas tant d’identifier des sources (elles sont extrêmement nombreuses et toutes anglophones) que de sélectionner les plus pertinentes pour un sujet donné.
L’Australie est un pays dont la bonne santé financière peut faire pâlir bon nombre de pays développés. C’est d’ailleurs le seul pays à ne pas avoir connu de récession durant la crise financière. La croissance a légèrement ralenti en 2013 avec un taux de 2.5% et a atteint 2.8% en 2014. Une croissance similaire est prévue pour 2015. Cette baisse (somme toute limitée) au cours des dernières années s’explique principalement par la baisse des exportations vers la Chine. Pour ce qui est du taux de chômage, il s’élevait à 6.1% en 2014.
Le secteur tertiaire représente 70% du PIB australien mais ce sont les secteurs agricoles et miniers qui dominent les exportations. L’Australie figure d’ailleurs dans le top 10 des producteurs et exportateurs de minerais (elle détient 40% des réserves mondiales d’uranium par exemple). En termes de commerce extérieur, les principaux partenaires commerciaux du pays sont les suivants : l’Asie (avec la Chine en tête), les Etats-Unis et l’Union Européenne. Les exportations françaises vers l’Australie représentaient 2.6 milliards d’euros en 2014 et les importations 0.9 milliard d’euros.
L’Australie présente un potentiel intéressant dans le secteur de l’énergie pour les années à venir. Le pays s’est d’ailleurs engagé à développer le nucléaire pour diminuer ses émissions de gaz à effet de serre. Lors de la récente COP21 (conférence mondiale sur le climat), le pays qui est l’un des plus gros pollueur de la planète, a finalement ratifié l’accord de Paris pour limiter la hausse des températures à 1,5 degré alors qu’il refusait auparavant de descendre en-dessous des 2 degrés.
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