L’évaluation des sources a toujours fait partie du métier de veilleur mais certaines évolutions récentes nous invitent à revoir la façon dont nous considérons chaque catégorie de sources.
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On a en effet souvent tendance à accorder plus de crédibilité à des sources « classiques » comme la presse ou la littérature scientifique où il y a, en principe, une vérification des informations ou une validation par les pairs qu’à des sources plus « nouvelles » comme les médias sociaux notamment, où n’importe quel internaute peut dire à peu près ce qu’il veut.
De même, on a tendance à moins s’interroger sur les sources issues d’outils professionnels comme les serveurs, bases de données ou encore agrégateurs de presse qui sont en principe sélectionnées pour leur qualité que pour des sources issues d’outils gratuits (comme Google, Google Scholar, etc.) où la qualité est plus variable.
Malheureusement, ce schéma de pensée est de plus en plus bancal et instable…
Même si elles ne sont pas fondamentalement nouvelles, on parle de plus en plus des revues prédatrices, ces revues qui se revendiquent scientifiques et académiques sont en réalité pas ou peu regardantes sur la qualité des articles. En effet, leur seul but est de gagner de l’argent sur le dos des chercheurs. La qualité des articles publiés dans ces revues est donc très variable.
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