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L’intelligence économique commence par une veille intelligente

Les bons choix pour réussir une plateforme de veille collaborative, mobile et plus performante

Carole Tisserand-Barthole
Bases no
359
publié en
2018.05
399
Les bons choix pour réussir une plateforme de veille ... Image 1
Les bons choix pour réussir une plateforme de veille ... Image 1

La dernière conférence d’I-Expo était consacrée aux réseaux sociaux d’entreprise et plateformes collaboratives avec des retours d’expérience de professionnels à la RATP, ENGIE, La Poste ou encore AEF.

Les présentations ont surpris par l’originalité et les réflexions innovantes autour du développement et de l'implantation de ces plateformes : transformation du rôle des professionnels de l'information, apport de transversalité dans les services, choix de la plateforme avant analyse des besoins, ou encore intégration d'une plus forte valeur ajoutée dans le modèle collaboratif.  

Une transition du rôle de veilleur/chargé de recherche au rôle de community manager

RATP : une plateforme collaborative qui a fait évoluer le rôle des professionnels de l’information

Lucie Merckens, responsable de la cellule Veille et Documentation de la RATP est revenue sur la mise en place d’une plateforme collaborative à la RATP et les conséquences que cela a pu avoir sur l’équipe de veille et ses attributions.

Pour tout ce qui a trait à la veille, l’équipe dispose d’une plateforme de veille mais il y a quelques années, il a été décidé de mettre en place une plateforme collaborative qui devait répondre à 3 objectifs :

  • créer des communautés métiers ;
  • apporter de la transversalité entre les différents départements et services (par exemple entre le département RH et transport), ce qui n’est pas évident dans une structure n’ayant pas la culture de la transversalité ;
  • capitaliser sur les informations et ressources internes.

Dans ce contexte, c’est la plateforme elium (appelée auparavant Knowledge Plaza) qui a été choisie.

La cellule Veille et Documentation de la RATP ne comptant que 3 personnes, il était donc indispensable de s’appuyer sur des interlocuteurs métiers pour réaliser la curation pour la plateforme.

Le service veille n’est pas le fournisseur principal d’information de la plateforme mais son rôle a évolué vers celui de community manager et animateur. Sa valeur ajoutée se situe dans sa connaissance de ses interlocuteurs et dans sa capacité à réaliser des missions d’accompagnement. Lucie Merckens insiste également sur l’importance du relationnel pour la réussite d’un tel projet : il faut sortir de son bureau et aller à la rencontre de ses collègues.

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