Le sourcing, c’est-à-dire l’identification des sources pertinentes, est une étape cruciale de tout processus de veille. Négliger cette étape, c’est prendre le risque de ne pas disposer des bonnes sources et par là-même des bonnes informations, ce qui peut mener à des analyses biaisées et de mauvaises décisions.
Les évolutions des outils de veille gratuits ou payants au cours des dernières années et notamment l’intégration de très vastes corpus de sources pré-paramétrés ou d’outils d’alertes qui crawlent en apparence l’ensemble du Web ont pu laisser croire que cette étape était devenue inutile ou en tout cas moins cruciale. Pourtant, il n’en est rien.
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Dans le cadre d’une recherche d’information dans un pays que l’on ne connait pas ou peu, la question du sourcing se pose inévitablement. Que l’on soit dans une recherche ponctuelle ou dans une démarche de veille, identifier les sources importantes est primordial et se fera en deux temps.
En effet, une première phase d’acquisition de connaissances inhérente au capital informationnel dudit pays est nécessaire avant de démarrer la construction de son corpus de sources.
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La maîtrise de l’anglais et du français peut sembler suffisante à un internaute français pour avoir le sentiment de couvrir ses besoins en recherche ou veille d’information.
Il est vrai qu’avec ces deux langues, et l’anglais en particulier, l’internaute peut avoir une première réponse, a priori satisfaisante, à ses besoins de recherche ou de veille sur un grand nombre de sujets. En 2017, certaines études situaient à plus de 50 % la domination de l’anglais sur le web.
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L’identification de sources locales couvrant des zones lointaines présente plusieurs difficultés, liées notamment à la langue ou au manque de connaissance du pays.
Une fois que l’on aura levé ces premières barrières, le moyen qui semble le plus évident pour l’identification de telles sources est d’utiliser tout simplement un moteur de recherche, en particulier Google. Cependant, un certain nombre d’étapes est indispensable pour obtenir plus de résultats et de meilleure qualité. On ne négligera pas non plus d’autres outils de recherche de type annuaires ou pages de liens.
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Dans le précédent dossier de NETSOURCES (n°145 - mars-avril 2020), nous avons vu qu’obtenir des informations financières sur une société peut s’avérer difficile. Ceci est d’autant plus vrai lorsque la cible est une entreprise de moindre taille et localisée sur un autre continent.
Les lecteurs situés dans les pays occidentaux ont l’habitude d’un cadre législatif obligeant la plupart des entreprises à déposer leurs comptes auprès d’un organisme étatique. De plus, ils sont habitués à rechercher et trouver des données concernant les entreprises présentes dans leur environnement économique, leur donnant une idée plus ou moins précise de la taille et des performances de leurs cibles. Ceci, notamment grâce à des sociétés spécialisées dans la collecte et la diffusion d’informations concernant les entreprises en Europe et en Amérique du Nord. On pensera notamment à Orbis, Dun & Bradstreet, Bloomberg, Refinitiv, mais aussi Société.com et Kompass. Le gratuit trouve toutefois ses limites et le coût d’utilisation de ces bases de données peut rapidement devenir conséquent.
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Voir aussi le dossier -> NETSOURCES n°145 - mars-avril 2020
MÉTHODOLOGIE • Faut-il proscrire les opérateurs booléens sur Google : nous avons testé, pp. 1-3
DATAVIZ • Enrichir ses livrables de veille grâce à la datavisualisation, p. 4-5
OUTIL DE VEILLE • Mediatree veut faire profiter les veilleurs et professionnels de l’information de sa technologie de veille audiovisuelle, p. 6-8
BASES DE DONNEES • Knoema et Statista, deux portails incontournables pour la recherche de statistiques, pp. 9-10
BASES DE DONNEES • De nouvelles ressources gratuites sur le COVID-19 p. 11
Pour les professionnels de l’information, les opérateurs booléens représentent la clé de voûte d’une stratégie de recherche et de veille réussie.
Si de plus en plus d’outils de recherche (notamment gratuits) font disparaître les opérateurs booléens et encore plus les opérateurs de recherche avancés (opérateurs de proximité, troncature, etc.), Google, lui, n’a pas choisi cette voie-là.
Le géant américain qui reste un outil incontournable pour la veille et la recherche d’information permet depuis ses débuts (en 1998 déjà !) d’utiliser les opérateurs booléens AND
(par défaut), OR
et NOT
(matérialisé sous la forme d’un tiret -
).
L’une des difficultés dans l’exploitation de données consiste à associer le bon visuel pour valoriser l’information qui en découle. Le choix d’un mauvais support visuel peut entraîner une confusion et une mauvaise interprétation des données.
Dans cet article, nous expliquerons comment construire sa datavisualisation qui peut devenir un précieux outil lorsqu’il s’agit de traduire un ensemble de données chiffrées en information intelligible et opérationnelle. Dans un contexte professionnel, qu’elle soit sous forme d’infographie ou représentation graphique PowerPoint par exemple, la datavisualisation vient en soutien aux arguments stratégiques et s’avère extrêmement efficace dans la communication interne de l’organisme.
Si la société Mediatree a été créée dès 2007 et se proclame « leader de la veille audiovisuelle en France », elle reste pourtant méconnue des professionnels de l’information. Grâce à des technologies de pointe brevetées, cette société française est en mesure de capter et d’indexer en temps réel le contenu de plus de 5 000 chaînes de télévision et radio dans le monde.
Ses premiers clients furent des sociétés de production audiovisuelle désireuses de retrouver des extraits sonores ou vidéo et de pouvoir les réutiliser au sein d’émissions ou de documentaires. Mais ce service a très vite aussi intéressé les responsables de communication au sein de services gouvernementaux, de sociétés de grandes marques ou d’associations, qui souhaitaient disposer d’un outil leur permettant de couvrir les médias audiovisuels pour y réaliser toutes sortes de recherches, de veilles d’image ou de réputation.
Knoema et Statista sont deux plateformes fournissant des quantités importantes de données statistiques issues de milliers de sources. Elles couvrent différents secteurs, marchés ou encore pays.
Les deux plateformes se positionnent à première vue sur un même marché similaire. Pourtant, il existe entre elles des différences non négligeables et elles ne répondent pas aux mêmes besoins.