Il n’est pas rare d’être confronté à la recherche d’informations sur des personnes et les problématiques rencontrées peuvent être multiples : identification d’un potentiel candidat à un poste ou vérification des informations le concernant, renseignements sur les dirigeants d’une société, etc.
Malgré cette diversité, la question de la veille et de la recherche d’information appliquée aux personnes mérite d’être étudiée dans son ensemble car il existe des similitudes dans l’approche et la méthodologie même si les sources et les outils peuvent différer.
Cette conférence rassemblait Patrick Devaux (VP Market Intelligence, Airbus), Gaspard Le Roux (Business intelligence analyst, Thales communication & security), Laetitia Nourissat Gourd (Ceo-founder, Decidento) et Valentin Naidja (Directeur Commercial EMEA/APAC chez Talkwalker).
Témoignant de leurs expériences personnelles respectives, les quatre intervenants ont répondu à la problématique suivante : comment faire de la veille le moteur de l’agilité et de l’innovation pour l’entreprise mais aussi de quelle manière organiser sa veille stratégique et concurrentielle et la placer au centre du business de l’organisation ?
Malgré la qualité et la diversité des intervenants, cette conférence n’a pas permis de détecter de concepts novateurs ou d’analyses évolutives et pratiques pertinentes, ni de visions qui tendent à dépasser la stricte définition ou encore les traditionnels obstacles et défis des pôles veille en entreprise.
Dans le cadre de toute procédure de due diligence stratégique, les clients et les partenaires doivent faire l’objet d’investigations, de due diligence précises au niveau économique, financier, fiscal mais aussi au niveau de la réputation et de l’intégrité des dirigeants ou d’autres personnes décisionnaires.
Ces pratiques en matière de due diligence sont très encadrées et réglementées et permettent aux entreprises de sécuriser leurs relations d’affaires, répondant aux obligations de vigilance et d’anticipation de risques.
Rappelons les deux textes de référence au niveau international: le UK Bribery Act et le Foreign Corrupt Practices Act. En France, la toute récente loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique dite Sapin 2, détaille les obligations légales en matière de due diligence.
Marie-Laure Chesne-Seck est actuellement consultante pour le cabinet Ourouk, spécialisé en management de l’information. Après une carrière de chercheuse en biophysique, elle gère l’information scientifique, puis crée une fonction d’« Intelligence Scientifique » pour le public R&D d’un grand groupe pharmaceutique.
Dans le cadre d’une série de trois articles, où Marie-Laure Chesne-Seck partage son expérience de la transformation de la fonction info-doc, l’auteur a d’abord exploré1 les pistes suivies pour proposer une offre d’analyse à valeur ajoutée.
Lire aussi :
De la recherche d’information vers l’analyse à valeur ajoutée
De l’excellence opérationnelle à une externalisation maîtrisée
Entretien entre Véronique MESGUICH et Anne-Marie LIBMANN
Véronique Mesguich est consultante et formatrice spécialisée dans le domaine de la veille stratégique et de la médiation numérique.
Anne Marie Libmann est directrice opérationnelle de FLA Consultants.
Véronique Mesguich et Anne-Marie Libmann ont exercé conjointement la présidence de l’ADBS, l’Association des professionnels de l’information.
Peut-être insuffisamment exploitées ou tout simplement méconnues, les associations et les fédérations professionnelles françaises, n’en représentent pas moins des observatoires de l’actualité et de l’évolution des marchés et constituent ainsi des sources d’informations privilégiées sur les marchés.
On pourrait reprendre la devise d’une grande association « Valoriser l’image du produit français et soutenir la compétitivité des entreprises » pour illustrer le fait que ces organisations mettent à disposition des outils performants pour soutenir la croissance des entreprises mais également les aider dans leur démarche marketing.
Claritive Analytics qui a récemment racheté les activités Propriété Intellectuelle de Thomson a annoncé son intention d’investir dans Web of Science en élargissant sa couverture de l’ « Emerging Sources Citation Index ». L’index passera ainsi de 5 000 revues émergentes à 7 500 et ce sont dix années d’archives qui seront également proposées dans le cours de l’année.
Les « fake news » et la désinformation ne cessent de faire la Une des médias en cette période d’élection. Facebook et Google se sont eux-mêmes lancés dans la course au fact checking en proposant un meilleur contrôle du contenu partagé en ligne et en lançant ou en s’associant à des outils et projets de fact checking, en l’occurrence de vérification des informations.
En France, plusieurs initiatives coexistent depuis plusieurs années mais le dernier en date vient d’être lancé par le quotidien Libération. Checknews (http://checknews.fr/), c’est son nom, se définit comme un moteur de recherche humain pour lutter contre la désinformation. Les internautes posent leurs questions sur le moteur : si une réponse à cette question existe déjà, il est renvoyé vers cette réponse. Dans le cas contraire, sa question va être traitée par un journaliste qui va se charger de vérifier les faits et rédiger une réponse.
Dans le cadre d’une veille, il n’est pas rare de voir remonter des contenus qui n’ont en réalité rien de nouveaux et ont été publiés il y a plusieurs années. Et dans un monde où tout s’accélère, bon nombre de contenus deviennent très vite obsolètes.
Reprenez par exemple un article datant de 2008/2009 sur les lecteurs de flux RSS ou un article sur le marché des moteurs de recherche avant l’arrivée de Google et vous verrez à quel point le paysage a changé et que les informations publiées sont d’une utilité quasi-nulle à part dans une démarche historique.
Il est possible, maintenant, depuis une référence, d'accéder à des données qui lui sont liées, présentées dans un "repository" externe. Lorsque ces dernières sont disponibles, un ou plusieurs lien(s) apparaît/apparaissent dans le tableau de détails présent à droite de la référence, après les références citées/citantes.
D'autre part il est maintenant possible de chercher sur le nom des organismes qui ont financé la recherche dont les résultats font l'objet de l'article référencé.
Il faut, pour cela, cliquer sur "recherche avancée" sur l'écran de recherche et écrire Fund-all (mot de recherche).
Auteur : François Libmann, Directeur de la publication
Avec le nouveau dossier de Bases « Qui sont les nouveaux experts des bases de données en entreprise ? », nous plongeons au cœur de l’entreprise pour analyser si les puissants outils que sont les bases de données sont toujours les armes indispensables pour rechercher l’information professionnelle (business, juridique, scientifique…).
La question qui vient tout de suite après est : de quel type de compétences l’entreprise a-t-elle besoin pour conserver une recherche d’informations performante face à des enjeux stratégiques qui demandent une information toujours plus exigeante ?
Dans la simplicité et la gratuité du monde de l’information créé par Google, on aurait tendance à penser que les entreprises ne sont plus acheteuses au propre comme au figuré, d’outils puissants de recherche ou de compétences professionnelles dans le domaine. Nous découvrons avec ce dossier qu’il n’en est rien.