Utiliser un assistant IA monotâche comme les GPTs d’OpenAI permet d’utiliser un modèle de langage dans un but spécifique et de façon plus précise qu’avec un chatbot généraliste comme ChatGPT, Gemini ou Copilot. Nous en avons testé une vingtaine dédiés à la recherche et voici les résultats de notre sélection.
Les agents virtuels ne sont pas simplement capables de converser et de guider l’utilisateur comme un chatbot, mais ils peuvent aussi adapter leurs réponses au contexte et à l’intention de celui-ci.
Les plus connus sont les GPTs d’OpenAI, même si d’autres agents sont apparus comme les Hugging Chat Assistants de Hugging Face et les copilotes de Microsoft.
Mais les GPTs d’OpenAI, d’après nos tests, restent les plus opérationnels. Attention, ils ne sont toutefois disponibles qu’avec la version payante GPT Plus, pour un résultat qui reste inégal.
Consensus intègre intelligemment la capacité d’analyse des IA pour l’appliquer à la recherche d’articles scientifiques. L’outil existe sous forme de GPT à utiliser avec ChatGPT et sous forme de plateforme (https://consensus.app/) à part entière pour une utilisation plus complète. Pour le retrouver dans le GPT Store, il faut se rendre sur « Explorer les GPTs » dans la barre de gauche, puis taper directement le mot-clé Consensus
.
Quel que soit le point d’entrée, le fonctionnement général est le même : on pose une question précise dans la barre de dialogue, comme « Le sauna est-il bon pour la santé ? » ou « la méditation peut-elle modifier notre cerveau ? » et Consensus s’applique à retrouver la réponse, avec un niveau de précision inédit. Pour juger de sa fiabilité, cette réponse est constituée des extraits issus des sources identifiées par un lien qui renvoie à la plateforme Consensus (voir Figure 1).
Figure 1 : Les résultats du GPT Consensus sont présentés sous forme de synthèse avec des exergues qui dirigent vers les sources.
Sur la plateforme, les extraits permettent de trouver rapidement si le document est pertinent et pointent vers l’endroit où l’extrait se situe précisément dans l’article scientifique (un gain de temps inestimable !). De plus, un bouton Study snapshot donne un descriptif rapide de la méthodologie des recherches de chaque article cité (échantillon, etc.) afin de pouvoir en juger en un clin d’œil.
Enfin, une fonctionnalité de synthèse fonctionne également pour les questions fermées. Dans ce cas, la réponse est analysée sous forme de pourcentage du nombre d’études qui penchent en faveur de « oui » et « non » ou « possible », en plus d’un résumé des réponses (voir Figure 1 bis). Enfin, la recherche peut être approfondie à l’aide de nombreux filtres comme : les échantillons ou la réputation de la revue. En revanche, il est nécessaire de filtrer les résultats par dates afin d’obtenir les dernières études.
Figure 1bis : Les résultats de la plateforme Consensus… nettement plus complets que son GPT.
Alimenté par les quelque 200 millions d’articles académiques de Semantic Scholar, Consensus est mis à jour régulièrement. À noter, l’historique archivé sur OpenAI reste aléatoire et n’apparaît pas à la connexion suivante du GPT, contrairement à la plateforme, qui permet d’archiver recherches et articles, même en version gratuite. La plateforme, disponible avec une version gratuite, permet d’ailleurs de s’affranchir de l’abonnement payant à ChatGPT, puisqu’elle propose un nombre de recherches illimité et quelques crédits pour utiliser l’IA.
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