La plateforme Scopus propose depuis longtemps des outils de recherche classiques : opérateurs booléens, et de proximité, navigation dans les citants/cités. Les fonctionnalités apportées par Scopus AI permettent d’expérimenter de nouvelles stratégies.
Tous les serveurs/agrégateurs présents sur le marché sont en train d’intégrer plus ou moins rapidement des fonctionnalités d’intelligence artificielle. Ils le font souvent en proposant à des bêta-testeurs, souvent des clients importants, de les aider à finaliser la mise au point de ces nouvelles fonctionnalités. D’autres, et ce n’est pas incompatible, mettent progressivement à disposition des séries d’outils innovants.
Scopus AI s’appuie exclusivement sur le contenu de Scopus, c’est-à-dire sur les abstracts (donc pas les textes intégraux des documents) sur lesquels il a été entraîné. Pour le moment les documents pris en compte ne remontent pas plus loin que 1973. Il est nécessaire d’avoir accès à la plateforme Scopus pour accéder à Scopus AI.
Rappelons que Scopus met à disposition plus de 91 millions de documents publiés depuis 1788, les références n’étant prises en compte que depuis 1970. Les documents référencés sont de différentes natures, essentiellement articles, comptes-rendus de conférences et chapitres d’ouvrages.
L’accès à Scopus AI se fait par un onglet sur l’écran d’accueil de Scopus. On est alors invité à poser une question dans la boîte de recherche. Scopus AI utilise une combinaison de technologies, certaines provenant d’Elsevier et d’autres non. Il utilise en particulier une combinaison de ses propres LLM (Large Language Model) avec d’autres, dont le modèle GPT développé par OpenAI. Mais il est précisé que cet usage est strictement privé et qu’il n’y a aucun échange d’information pouvant servir à entraîner GPT.
La question se pose naturellement en anglais compte tenu du fait que les abstracts présents dans Scopus sont en anglais, mais des projets sont prévus pour développer le multilinguisme qui fonctionne déjà au moins en partie puisque nous avons posé une question en français qui a été parfaitement comprise et pour laquelle la réponse a été en anglais.
Cette réponse est constituée de plusieurs éléments. On trouve un bref résumé suivi de plusieurs paragraphes qui sont autant de thématiques composant la réponse renvoyant chacune à des références sans abstract situées dans la partie droite de l’écran. Suit, enfin, une rapide conclusion indiquant, le cas échéant quelles questions n’ont pas trouvé de réponse satisfaisante. On peut à cette étape obtenir jusqu’à dix références.
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