Il y a quelques mois, Eric Léandri, PDG de Qwant avait annoncé que 2018 serait une année déterminante pour le moteur français qui mise sur le respect de la vie privée. Au regard des dernières actualités, cela semble plutôt bien parti...
Le ministère des Armées, la ville d’Issy-les-Moulineaux, la région Ile-de-France, la région Normandie, France Télévision ou encore l’Assemblée Nationale ont récemment annoncé qu’ils allaient ou avaient déjà adopté le moteur de recherche Qwant « par défaut ».
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Il est certain qu’en quelques années le moteur s’est beaucoup amélioré mais est-ce suffisant pour une pratique professionnelle et des questions et problématiques parfois complexes ?
Et, comme nous avons eu l’occasion de le montrer à plusieurs reprises récemment dans NETSOURCES et sur notre blog, Google répond de moins en moins aux problématiques des professionnels de l’information et il est nécessaire d’envisager des alternatives sur le long terme.
Sur le même sujet, lire ou relire sur notre blog :
Malgré tout, le géant américain a toujours le don de nous surprendre en lançant de nouveaux produits loin d’être parfaits mais répondants à un réel besoin dans un cadre professionnel comme le montrent le nouveau moteur de datasets1 ou encore Fact Check Explorer, un moteur dédié au fact-checking.
Sylvain Peyronnet, Chief Scientist et Chief AI & AdTech Officer chez Qwant a bien voulu répondre à nos questions afin de comprendre le fonctionnement actuel du moteur et son éventuelle adéquation avec les besoins des professionnels de l’information.
Les réponses obtenues ont suscité de nouvelles interrogations que nous avons choisi de retranscrire dans cet article.
Nous avons ensuite réalisé des tests simultanément sur Google et Qwant pour voir ce que Qwant avait concrètement à nous offrir.
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