Il y a encore quelques années, surveiller les médias sociaux ou effectuer des recherches ponctuelles dans ces sources (à l’exception des blogs et forums) ne relevaient pas d’une absolue nécessité pour les professionnels de l’information.
Bon nombre d’entre elles avaient alors l’image de ressources peu fiables et non professionnelles où le contenu publié relevait quasi-exclusivement de la vie privée et présentait donc un intérêt des plus limité dans un cadre professionnel. Le principal intérêt d’une veille sur les médias sociaux tenait alors de l’e-réputation et de la surveillance de marques et avis de consommateurs.
A lire : notre dossier OUTILS DE VEILLE - Gratuit contre payant: la performance des plates-formes de veille sur les media sociaux – une enquête à suivre
Mais aujourd’hui, quel que soit le sujet de la veille ou de la recherche (scientifique et technique, concurrentiel ou encore sectoriel) et le secteur d’activité concerné, les médias sociaux représentent dans la majorité des cas une réelle valeur ajoutée par rapport aux sources plus traditionnelles (presse, serveurs et bases de données, revues académiques, surveillance de sites et pages Web ou encore brevets). Et il serait bien dommage de s’en priver…
Pour autant, surveiller ces sources n’est pas une mince affaire car ces médias sont nombreux, utilisés par un nombre croissant d’internautes, publient du contenu en temps réel et génèrent par conséquent un nombre très important de résultats qu’il est souvent difficile et chronophage d’analyser. En outre, le paysage des plateformes de veille et recherche d’information est devenu très riche depuis plusieurs années.
Auteur : Carole Tisserand-Barthole, rédactrice en chef de BASES et NETSOURCES