Avec leurs résultats mesurables, les médias sociaux sont devenus incontournables pour les annonceurs et les professionnels du marketing qui touchent un public de masse ou ciblé. Dans ce contexte, les bibliothèques de publicités LinkedIn et TikTok, qui viennent d’être mises à jour pour rendre publiques plusieurs données publicitaires diffusées sur leurs plateformes, peuvent apporter des informations précieuses dans le cadre d’une veille stratégique.
Mais pour structurer sa recherche, encore faut-il savoir ce que l’on peut y trouver. Voici donc en détail ce que ces deux bibliothèques ont à offrir au professionnel de la veille et comment les exploiter pour renforcer sa veille stratégique et/ou commerciale.
Pour y accéder, le plus simple est encore… de cliquer sur les liens fournis par une recherche Google ou par les articles qui en parlent. Car si ces bibliothèques existent par souci de se conformer au niveau de transparence exigée dans l’Union européenne par la Digital Act (DSA), il n’en reste pas moins qu’elles ne sont pas accessibles ni en page d’accueil des réseaux sociaux, ni sur son compte, ni même sur les pages dédiées aux publicités. Qu’il s’agisse de LinkedIn ou de TikTok, il « suffit » donc de se rendre sur cette page LinkedIn (https://www.linkedin.com/ad-library), ou celle-ci pour TikTok (https://library.tiktok.com/ads). En revanche, nul besoin d’ouvrir un compte sur ces réseaux pour disposer des informations publicitaires.
Le ministère de l’Économie et des Finances a annoncé il y a quelques semaines l’arrivée d’un nouvel annuaire des entreprises, officiel. Ce dernier a été créé par Etalab, le département d’ouverture des données de la Direction Interministérielle du Numérique, et la Direction Générale des Entreprises.
Trois filtres de recherche sont proposés : la zone géographique, le nom du dirigeant et la situation administrative (état administratif/type de structure/labels et certificats/Domaine d’activité/Code NAF ou APE).
Ils permettent de retrouver les données publiques détenues par l’administration sur une entreprise, une association ou une administration.
Dans le monde professionnel, nous sommes tous confrontés un jour ou l’autre, à la recherche de tarifs.
Pour certains acteurs qui opèrent notamment une activité en BtoC et vendent des produits de grande consommation, c’est même une activité cruciale et un élément clé de leur veille concurrentielle. Il s’agit alors notamment de surveiller en continu les tarifs et surtout les variations de prix opérés par les concurrents. La veille dite « tarifaire » répond alors à une démarche très structurée et fait appel à des outils capables de mener cette veille à grande échelle.
Pour de nombreux autres acteurs, la recherche de tarifs relève plus de l’investigation ponctuelle que d’une véritable démarche de veille itérative : il s’agit par exemple d’analyser son environnement concurrentiel en essayant d’avoir une vision des tarifs pratiqués par ses concurrents, d’analyser un marché sur lequel on souhaite s’implanter, de faire une première évaluation de fournisseurs ou prestataires éventuels, etc.
Mais les tarifs ne sont pas toujours affichés sur le Web et surtout, ils ne sont pas fixes et exacts. Les tarifs de produits BtoB ou de prestations de services que l’on peut trouver sur le Web permettent certes d’avoir une première idée des tarifs pratiqués, mais les tarifs réels dépendent de multiples critères qui ne peuvent être pris en compte sur une simple page web (taille de l’entreprise, type de mission, nombres de personnes impliquées, etc.). La recherche de tarifs s’avère alors plus aléatoire et compliquée pour les produits vendus en BtoB et l’est encore davantage pour les prestations de service.
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Sourcing, de la théorie à l’épreuve de la pratique
La veille sur les appels d’offres de A à Z
Comment intégrer les données d’importation et d’exportation à sa veille concurrentielle ?
Identifier des projets et opportunités commerciales représente un véritable défi. C’est réussir à détecter des projets clairement identifiés et énoncés en tant que tel par l’entreprise commanditaire, mais c’est aussi réussir à capter des signaux beaucoup plus discrets en amont d’un potentiel projet.
Il y a donc la partie émergée de cette démarche qui consiste à détecter des opportunités d’affaires via la surveillance classique des appels d’offres (voir notre article dans ce même numéro « La veille sur les appels d’offres de A à Z »). Et il y a toute la partie immergée et peu visible de projets et opportunités qui ne déboucheront jamais sur un appel d’offres publics (en raison de la nature de l’émetteur, du montant du contrat, etc.) et qu’il faut pourtant réussir à identifier.
Quelle démarche adopter pour identifier ces projets et opportunités d’affaires sur le web ? Quelles sources faut-il connaître et interroger ?
C’est ce que nous aborderons dans cet article.
Et pour illustrer cette démarche, nous prendrons l‘exemple d’une entreprise spécialisée dans la location de bureaux qui souhaite identifier des entreprises souhaitant déménager ou changer de locaux pour leur proposer ses services.
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