On sait que les méthodes d’évaluation de l’impact des publications sont apparues il y a déjà de nombreuses années.
En effet, Eugène Garfield dit avoir déjà pensé en 1955 à l’Impact Factor, ce qui conduira quelques années plus tard à la création du Science Citation Index proposé par sa société ISI (Institut for Scientific Information), créée en 1960. ISI a été racheté en 1992 par Thomson Scientific & Healthcare. Elle s’appelle maintenant Thomson ISI et appartient au groupe Thomson Reuters.
On sait que définir les classes que l’on peut rattacher à un brevet est un exercice difficile et un peu subjectif et ce quelles que soient les classifications. C’est pourquoi le lancement de Patentclassifier nous a intéressés.
Lancé récemment, ce site permet, après une analyse sémantique d’une série de mots-clés ou d’un texte, de trouver quels sont les codes de la classification américaine des brevets qui peuvent être pertinents avec cette matière.
Nous avons fait un test simple. Nous avons cherché dans Orbit des brevets américains incluant dans leur titre les mots Airbag et Fabric et (manufacturing ou production) avec les troncatures adaptées.
Nous avons conduit récemment une recherche pleine d’enseignements. Celle-ci s’est déroulée en plusieurs étapes...
Un responsable R&D nous a exposé une problématique générale en termes de problème à résoudre. La formulation était parfaitement claire et immédiatement compréhensible, mais pas du tout opérationnelle en termes de recherche, en particulier dans les banques de données. Il s’agissait de trouver un ou des partenaire(s) soit pour un transfert de technologie soit pour l’élaboration d’un projet de recherche commun.
Une séance de travail a permis de dégager plusieurs principes technologiques selon lesquels pourraient s’organiser des réponses intéressantes fournissant aussi des termes ou des concepts à utiliser dans les recherches.
La nouvelle base de l’INPI mise en ligne le 28 janvier fusionne les deux anciennes bases FR Esp@cenet et Statut des brevets.
7,7 millions de demandes sont maintenant disponibles en libre accès :
. les demandes de brevets et de certificats d’utilité français (F) publiés à partir de 1902
. les demandes européennes (EP) et internationales (WO) depuis l’origine (soit 1978), qu’elles désignent ou non la France
. les demandes de certificats complémentaires de protection (spécifique aux médicaments et aux produits phytosanitaires) à partir de 1993.
La National Library of Australia qui a créé et gère le site TROVE a annoncé que sa collection d’anciens quotidiens australiens numérisés avait atteint 15 millions de pages sur ce site.
Le projet lancé en 2008 avec le National and State Libraries Australasia annonce être la plus importante collection de cette nature accessible gratuitement.
Ce projet a consisté à numériser tous les articles et les publicités des quotidiens australiens publiés de 1803 à 1954. The Australian Women’s weekly étant pris en compte jusqu’en 1982.
PANORAMA • Blogs : comment les identifier et évaluer leur crédibilité ?
MEDIAS SOCIAUX ET ENTREPRISE • Information et média sociaux :règles de bon usage pour les sociétés cotées
SURF SUR LE NET
• Google avance dans l’intégration des flux d’informations non traditionnels
• La SNCF ouvre l’accès aux données horaires des TGV
• Monitory
• Filter
SOURCING
• Le Meilleur des blogs de Janvier-Février 2015
• La Twittliste du luxe
VEILLE • Curation et veille en entreprise et dans les collectivités
S’il y a bien une information qui est passée complètement inaperçue au cours des derniers mois, c’est celle de la disparition du moteur de blog de Google, « BlogSearch », qui permettait d’effectuer sa recherche sur un index uniquement composé de blogs et non sur l’index général du moteur.
Cette disparition est-elle le fruit d’une désaffection des internautes pour les blogs, les blogs ont-ils perdu de leur singularité au point qu’il n’est plus nécessaire de les différencier des autres types de sources ou bien est-ce simplement un pas de plus dans la stratégie de simplification du géant américain qui effectue un grand ménage de printemps dans ses services tous les ans à la même période (iGoogle, Google Reader, etc) ?
Face au développement rapide de la communication sur les réseaux sociaux, l’Autorité des marchés financiers (l’AMF) a décidé d’établir des règles de bon usage pour les sociétés cotées.
Après l’étude de l’impact sur la communication financière de l’utilisation, d’internet et des réseaux sociaux par les sociétés cotées, et après consultation de différents acteurs, l’AMF a publié en décembre dernier une recommandation relative à ce sujet. Celle-ci a pour objectif d’accompagner les sociétés cotées dans la gestion de leur site internet corporate comme outil de communication et dans l’utilisation des réseaux sociaux (tels que Facebook, Twitter, LinkedIn) pour la diffusion d’informations.
Google dispose désormais d’une nouvelle section intitulée « Dans l’actualité ».
Par rapport à l’ancien encart « actualités » qui se contentait de présenter dans l’onglet de recherche les premiers résultats de Google News, cette nouvelle section présente un ensemble de médias (articles, mais aussi blogs, vidéos youtube ou posts issus de réseaux sociaux) liés aux dernières nouvelles et qui ne sont pas nécessairement indexés par Google Actualités.
La présentation du « plan digital » de la SNCF le 10 février 2015 a été l’occasion pour la société d’aborder la question de l’Open Data, notamment concernant les horaires de ses TGV.
Bien que la généralisation du wifi dans les gares et les trains de la SNCF ainsi que l’application unifie aient été les deux annonces les plus médiatiques de cette présentation, le groupe ferroviaire a aussi annoncé l’ouverture de toutes ses données concernant les horaires des TGV.
Pour l’instant, seuls les horaires des TER, Transilien et Intercités sont librement accessibles par les usagers, un oubli du TGV qui avait notamment été remarqué par la fondation « Open Knowledge », spécialisée dans l’Open Data et connue pour son classement annuel des meilleurs pays en la matière (la France se classe à l’heure actuelle en troisième position des pays les plus ouverts en matière de données).