La vérification des faits, activité bénéficiant jusqu’à alors de peu de reconnaissance, a connu depuis quelques années une renaissance.
Les raisons de ce nouvel intérêt sont sans doute multiples, mais l’explication la plus souvent avancée est un besoin d’être rassuré face à un flux d’informations toujours plus important et toujours plus douteux.
La recherche d’études de marché et l’obtention de ce type de données, très prisé par les entreprises, est une mission dont il n’est pas simple de s’acquitter.
Et ce, pour trois raisons principales : les bonnes sources de données de marché sont très difficiles à localiser dans l’immense univers informationnel, que ce soit chez les fournisseurs d’informations spécialisés et les sources d’information à notre disposition, elles sont la plupart du temps très chères, et enfin leur qualité n’est jamais assurée, la fiabilité des données trouvées n’étant jamais garantie et devant être évaluée par recoupement.
La pratique de la veille s’était jusqu’à ces dernières années exercée principalement sur la presse, considérée comme le principal vecteur d’information d’actualités.
La surveillance de cette presse passait par des moyens très élaborés, que ce soit via les grands agrégateurs pour les media « print », ou les plates-formes spécifiques pour les media sur le web.
L’arrivée des réseaux sociaux a perturbé le jeu, en introduisant une nouvelle matière première informationnelle. La vision que l’on a de ces réseaux, au départ considérés comme de purs moyens d’échange et de dialogue pour différentes communautés, ne peut manquer d’évoluer devant la richesse d’informations qu’ils contiennent et véhiculent.
Pour poursuivre notre série d’articles sur les outils de veille orientés médias sociaux nous nous intéresserons à la solution Digimind Social, lancée en octobre 2013 par l’éditeur français.
Plus globalement, Digimind, « leader en social media monitoring », est connu pour ses deux logiciels : Digimind Social et Digimind Intelligence.
A ce jour, l’entreprise compte plus de 200 clients et est présent en France comme à l’international, et ce dans plusieurs secteurs (Télécoms, Banque et Assurance, Pharmaceutique, Retail, Tourisme). Elle a récemment été sélectionnée dans le nouveau Top 100 des sociétés du Digital Content.
La nature des banques de données disponibles continue à s’enrichir !
Un nouvel exemple en est la banque de données I²KN qui est définie comme une base de connaissance collaborative dans les domaines de la physique et de la chimie, ces connaissances étant répertoriées sous un angle fonctionnel.
Elle a été créée par le cabinet MeetSYS. MeetSYS est le nouveau nom du cabinet CCRIM (Conseil en Créativité, Innovation et Management) créé en 2003 et dont les fondateurs s’étaient rencontrés chez Invention Machine, éditeur de logiciels d’aide à l’innovation fondé en 1992 par des scientifiques venant de l’URSS, pays d’origine de la méthode TRIZ.
L’Usine Digitale a publié récemment un article qui s’intéresse à l’importance de l’information pour les entreprises. Selon une enquête de Pure Storage en Europe (fournisseur américain de baies de stockage de données à mémoires flash), plus de la moitié des entreprises ratent des opportunités commerciales faute de disposer à temps des bonnes informations nécessaires. Il s’agit d’une perte d’environ 30 millions d’euros par an. Pure Storage conclut en ces termes : « Big Data, big échec ». Les entreprises disposent d’un océan de données, mais la grande partie de ces données ne présente aucune valeur, car elles ne sont pas dans un format exploitable par l’utilisateur métier.
Cet article revient sur une question essentielle - est-il possible de réaliser une veille efficace sans outils professionnels ? Le test a été effectué sur des thématiques liées à la COP21 et essentiellement avec des outils gratuits. L’objectif était de pouvoir collecter le volume exceptionnel de documents en lien avec la COP21, de leur faire subir un traitement linguistique afin d’en dégager les sujets abordés, de détecter des tendances au fil du temps, et enfin de fournir un rendu graphique. Le dispositif de collecte, analyse, partage a été mis en place avec plus de 10 outils différents (de type Google actualités, uKeeper, Tropes, Gephi, Genially, …). Suite à cette expérience, la réponse à la question est clairement « non ». Si l’auteur a pu aller au bout de l’expérience, c’est parce que la veille portait sur un sujet limité dans le temps, mais il serait difficile et pratiquement impossible de tenir sur la longueur.
Mention est un outil de veille qui existe depuis maintenant 3 ans. La plateforme est disponible en français, anglais, espagnol et allemand et accessible sur le Web et supports Android et Ios.
L’entreprise créée par cinq français Arnaud Le Blanc, Didier Forest, Thibaud Elzière, le fondateur de fotolia.com et Quentin Nickmans, cofondateur du site e-founders, dispose désormais de bureaux à Paris et New-York et compte plus de 3 000 clients business et 400 000 utilisateurs.
La plateforme est utilisée dans plus de 100 pays mais plus de 50 % de leurs clients se trouvent aux Etats-Unis.
On se souvient que le passage de Dialog et DataStar à Proquest Dialog avait eu pour conséquence l'abandon de toute une série de types d'information tels que les annuaires d'entreprises, les bases de données marques et les rapports d'analystes/études de marché.
Aujourd'hui, bonne nouvelle, les rapports d'analystes sont de retour avec la banque de données baptisée Thomson Reuters Embargoed Research Collection qui n'est autre que la banque de données Investext rebaptisée.
Il y a, comme on s'en souviendra, trois types de rapports de recherche : sur une entreprise, sur une industrie ou sur un sujet spécifique.
Factiva vient d’annoncer que les recherches de tonalité (positive ou négative) d’un article étaient étendues à plusieurs langues.
Cette possibilité qui était jusqu’alors limitée aux documents en anglais est maintenant disponible pour le français, le russe, l’italien, l’espagnol et l’allemand.
Pour y accéder à partir de la recherche experte, il faut cliquer sur la flèche bleue devant « Recherche des Experts Factiva », puis sur le premier choix « Analyse de la tonalité des articles ».
En novembre, Google a annoncé avoir amélioré son système de reconnaissance vocale de demandes effectuées sur son moteur en langage naturel, que ce soit sur mobile ou sur ordinateur. Les améliorations ne sont disponibles que pour la langue anglaise pour le moment.
Depuis le mois de novembre, il est possible de bookmarker des images directement depuis les résultats du moteur Google Images, de les classer par dossier et de les taguer pour les retrouver facilement. Cette fonctionnalité n’est malheureusement disponible qu’aux Etats-Unis pour le moment et uniquement sur mobiles et tablettes.
Du côté des services dérivés du moteur, on notera que Google Maps est désormais disponible offline, c’est à dire qu’il est possible de télécharger la carte d’une zone géographique précise et de la visualiser plus tard même sans connexion internet.
Enfin, pour clore l’année, rappelons que Google a supprimé 13 de ses produits et services en 2015 : Google TV, Google Code, Google Talk, ClientLogin protocol, Google Helpouts, Google+ Photos, PageSpeed Service, Google Catalogs, Autocomplete API, Google Moderator, Google Flu Trends, Google Hotel Finder et ADT for Eclipse.
