Les réseaux sociaux (LinkedIn, Twitter & co) représentent aujourd’hui une source d’information privilégiée pour la veille dite « métier ». Et c’est tout à fait justifié.
On peut y suivre les grandes tendances de son métier et secteur, découvrir de nouveaux acteurs et outils, repérer des événements professionnels ou encore lire les témoignages et retours d’expérience de ses pairs.
Ces réseaux sociaux regorgent de contenus professionnels intéressants et on a tout à gagner à s’abonner à une sélection de comptes spécialisés et à suivre les publications de ses contacts et « amis ».
Cependant, ce sont les algorithmes de ces réseaux sociaux qui réalisent la plupart du temps la veille à votre place, ce qui a peut avoir quelques conséquences fâcheuses si vous n’en avez pas pleinement conscience.
Ce n’est un secret pour personne, les algorithmes des réseaux sociaux sélectionnent les contenus qui vont apparaître dans le flux de l’utilisateur.
Ainsi, quand vous vous connectez à votre compte Twitter, LinkedIn, Facebook, Instagram et autres, vous ne voyez par défaut dans votre flux qu’une partie seulement des contenus publiés par vos contacts et les personnes que vous suivez...
Jamais la totalité.
Google est depuis 20 ans maintenant un acteur incontournable dans le paysage de l’information et de la veille.
On a beau le détester autant que l’aimer, quand il s’agit de rechercher de l’information, il faut être pragmatique. Et sur ce point, pas de doute, il reste bien meilleur que les autres moteurs Web gratuits pour trouver ce que l’on cherche.
Mais encore faut-il comprendre précisément comment il fonctionne, ses grandes évolutions, ses spécificités actuelles pour réussir à en extraire la substantifique moelle.
C’est ce que nous allons faire ici en emmenant le lecteur derrière la barre de recherche de Google à la rencontre des mécanismes et algorithmes qui le pilotent aujourd’hui. Car ce n’est qu’en comprenant ces aspects techniques que l’on pourra l’utiliser au mieux.
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Moteurs de recherche et innovation : du discours officiel à la réalité du terrain
Comme nous avons pu le voir dans l’article « Google n’est plus un moteur de recherche ni de réponses, mais un assistant virtuel », Google se positionne aujourd’hui comme un assistant virtuel qui essaye de comprendre le besoin informationnel de l’internaute et lui propose une sélection de résultats sur un plateau.
Cet assistant évolue en permanence avec l’intégration de nouveaux types de contenus et de nouvelles fonctionnalités de recherche.
Le professionnel de l’information doit évidemment suivre ce rythme effréné, mais il faut aussi évaluer sans cesse la possible adéquation entre ces nouveautés, ces évolutions, ces innovations avec les pratiques professionnelles de recherche d’information.
Et ce n’est pas simple, car Google n’a jamais été conçu pour les professionnels de l’information. Ceux-ci ont néanmoins toujours pu traiter certaines questions avec Google mais la situation empire…
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Ce n’est pas parce que Google a un index gigantesque qu’il donne accès à tous les contenus qui pourraient être utiles à l’internaute. Au contraire, plus les années passent, moins il y a de résultats pour une question ou une requête donnée.
Google est devenu un assistant de recherche qui fournit sur un plateau une sélection de résultats qu’il juge lui-même pertinents. Et il a une assez haute idée de ses capacités et compétences en la matière. Pour faire simple, il sait tout mieux que vous.
Utiliser Google pour des questions simples, factuelles ou pour retrouver un document précis ne présente généralement pas de difficulté majeure. Mais cela se complexifie quand il s’agit d’utiliser Google pour répondre à des questions complexes.
En effet, malgré sa volonté de réussir à répondre à des questions complexes, Google admet qu’il a encore du mal.
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Nous recevons régulièrement des demandes de nos lecteurs cherchant des pistes ou méthodes pour certaines de leurs recherches ou qui souhaitent de plus amples informations sur certains outils de veille.
Ce mois-ci, nous avons choisi la question d’un lecteur à la recherche d’un document ancien, ce qui permet de mettre en œuvre différentes méthodologies en utilisant différents outils de recherche, dont les moteurs généralistes comme Google. Comme toujours avec les documents anciens, il n’y a jamais de garantie de réussite et la recherche de ce type de document relève parfois de la chasse au trésor où il faut faire preuve de créativité. Un bon défi en quelque sorte !
Notre lecteur était à la recherche d’une étude interne menée et publiée en 1990 par le géant de la chimie Dupont, sur l’emploi des personnes handicapées. Il avait trouvé la référence bibliographique d’un article parlant de cette étude sur le site de la British Library, mais n’arrivait pas à obtenir ce document. Il souhaitait donc obtenir ce document et par la suite l’étude elle-même.
Si vous souhaitez poser votre question (anonyme ou non) pour un prochain numéro de NETSOURCES, n’hésitez pas à nous l'adresser à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
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Après avoir visionné un webinar d’1h30 sur YouTube, vous souhaitez transmettre un passage clé à vos collaborateurs ? Lors d’une conférence d’expert vous désirer intégrer le bon extrait vidéo dans votre livrable ? Il vous faudra créer un lien personnalisé.
Sur YouTube, en plaçant votre curseur au bon moment de la "timeline" de votre vidéo puis de cliquer sur le bouton Partager. Une petite boite de dialogue s'ouvrira, dans laquelle vous cochez l’option « Démarrer à » afin que YouTube génère un lien personnalisé prêt à être copié. Astuce déjà connue par certains mais un rappel nécessaire selon nous !
Relevez les défis de la veille et de la recherche d’information en 2022 avec les experts exigeants de Bases & Netsources et de FLA Consultants.
Un nouveau format pour plus de personnalisation ! La structure de la journée s'articulera autour de 4 ateliers thématiques afin de privilégier la manipulation d’outil, l’échange et l’expérimentation de nos méthodologies pour que vous soyez acteur de votre formation. L’objectif est de confirmer l’acquisition de connaissances en acquisition de compétences.
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Quand on réalise une veille sur les nouveaux outils de recherche et de veille, il n’est pas rare de voir apparaître de nouveaux outils gratuits, uniquement disponibles sur Github. Et cela peut être quelque peu déconcertant quand on ne maîtrise pas les rudiments de cette plateforme avant tout destinée aux développeurs et informaticiens.
Car Github est aujourd’hui surtout connu pour être le plus gros hébergeur de codes sources au monde.
Mais dans cette masse de petits programmes et morceaux de codes en libre accès, on trouve de plus en plus d’éléments pouvant être utiles pour le veilleur : outils de surveillance de pages web, lecteurs RSS, outils de création de flux RSS, outils pour l’OSINT, outils de recherche, listes de ressources thématiques, etc.
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Questel est, depuis plusieurs années, une société en fort développement.
En effet, si, en avril 2015, elle comptait environ 140 salariés, 3 000 clients et 100 000 utilisateurs, en mars ces chiffres sont devenus 1 400 salariés, 15 000 clients et plus de 1,5 million d’utilisateurs.
Cette croissance importante est due pour une bonne part à l’acquisition d’un grand nombre de sociétés offrant des produits et/ou des services dans le domaine de la propriété intellectuelle (voir notre article « Questel double sa taille avec plusieurs acquisitions en 2021» dans ce même numéro).
L’ensemble de ces acquisitions a été réalisé avec le soutien de fonds de Private Equity.
Ce souci de développement ne pouvait, bien sûr, mettre de côté l’utilisation de l’intelligence artificielle.
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Questel multiplie les acquisitions depuis des années déjà. En effet, durant ces cinq dernières années pas moins de quinze ont été réalisées.
Les dernières acquisitions ont permis à Questel de doubler sa taille.
Questel vient d’annoncer le bouclage de l’acquisition de NovumIP, groupe mondial de technologies, résultat de la fusion des sociétés Pavis et Novagraaf.
Questel vient aussi de finaliser le rachat de la minorité restante des actions de la société allemande Brandstock, fondée en 1993, qui propose un ensemble de services, en particulier juridiques, ainsi que sur la transparence des coûts des prestations dans le domaine de la propriété intellectuelle.
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