Si la recherche d’information actuelle reste grandement tributaire des mots-clés, il existe d’autres méthodes plus ou moins nouvelles pour faire ressortir des informations utiles et complémentaires : recherche par l’image grâce à des outils de recherche inversée, recherche de logo dans des images ou vidéos, recherche à partir d’une URL ou encore recommandations de contenus à partir des autres contenus visualisés par les utilisateurs, etc.
Il en existe une autre, liée à l’avènement des médias sociaux que l’on pourrait qualifier de recherche par géolocalisation, que nous n’avions pas encore eu l’occasion d’aborder dans le détail. L’idée est ici de récupérer et retrouver tous les contenus publiés à un endroit précis grâce aux coordonnées géographiques (latitude et longitude) et données GPS souvent associés aux contenus.
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L’histoire des banques de données Pascal et Francis produites par l’INIST a été fortement agitée ces dernières années.
Il en a été de même avec le service de fourniture des documents primaires Refdoc, fort utilisé à une époque mais dont le nombre de commandes avait beaucoup baissé avec le temps (900'000 commandes en 1999 contre une estimation de 100'000 pour l'année 2014 selon les prévisions de l’INIST de l’époque).
Cette baisse était la conséquence du fait qu’un très grand nombre d’éditeurs avaient mis à disposition leurs publications en ligne et surtout, avaient finalement permis l’achat à l’article sans rendre obligatoire l’abonnement à la publication.
Pour interroger le Web visible, les professionnels de l’information continuent d’utiliser principalement Google, tout simplement parce que la pertinence des résultats reste bien supérieure à celles de ses concurrents.
La majorité des alternatives apparues au cours des dernières années se concentrent sur le respect de la vie privée à l’image de Qwant, DuckDuckGo, Ecosia, etc. Et malheureusement pour les professionnels de l’information, aussi intéressant que cela puisse être, cela n’améliore en rien la qualité et la pertinence des résultats. C’est même plutôt l’inverse...
Mais Google de son côté, même s’il reste meilleur, change très rapidement et ne cesse de se dégrader du point de vue de la recherche d’information professionnelle. Il faut bien l’admettre, nous ne sommes pas et ne serons jamais son public cible !
Il est donc crucial de continuer à chercher des alternatives ou du moins des compléments à nos outils actuels et notamment Google pour interroger le Web de surface, mais aussi accéder au Web profond.
Sur ce sujet, la France n’est pas la plus mal lotie avec de nouveaux outils venant se positionner sur de nouvelles façons de rechercher de l’information. Au cours des derniers mois, nous en avons repéré trois nouveaux, très différents dans leurs approches, stratégies et modèles économiques : Geotrend, Needle, Netguide.
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PANORAMA
• La pige publicitaire : un marché très fermé
• Publicité Web : un secteur en forte croissance à ne pas négliger pour la veille
METHODOLOGIE • La publicité masquée pollue-t-elle la veille ?
TENDANCES • Focus sur le format “Story” : une vraie opportunité pour la veille ou simple intrusion des marques dans l’information ?
Le monde de l’information et le monde de la publicité sont à première vue diamétralement opposés et ne semblent pas faire toujours bon ménage. L’information affiche des faits et données présentés d’une manière la plus objective possible, là où la publicité cherche à mettre en avant les qualités d’un produit ou d’un service dans un but de vente, en occultant les aspects négatifs et en s’éloignant souvent de la réalité...
Cependant, pour les professionnels de l’information et veilleurs, la frontière entre ces deux mondes est de plus en plus poreuse et il leur devient impossible d’ignorer l’intrusion de la publicité dans le contenu informatif qu’ils doivent désormais prendre en compte.
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Intéressons-nous ici à la publicité classique: encarts publicitaires dans les journaux, spots publicitaires à la télévision, cinéma ou radio, panneaux d’affichage, etc.
- Quels sont les outils et acteurs présents sur le marché pour réaliser une veille ou pige publicitaire ?
- Peut-on réaliser une veille publicitaire par ses propres moyens ?
Pour effectuer des recherches ou des veilles sur ce type de publicité, il n’existe pas de solutions miracles : il faut soit faire appel à des prestataires spécialisés soit réaliser des piges publicitaires « manuellement » en épluchant par exemple les journaux papier ou les versions PDF ce qui peut vite devenir extrêmement chronophage.
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Depuis quelques années maintenant, une nouvelle façon de communiquer et surtout de consommer l’information est apparue sur les grandes plateformes de social media. Le partage de contenus éphémères a su conquérir les habitudes des internautes notamment celles des millennials et de la Gen-Z.
Une cible très stratégique pour les annonceurs publicitaires qui se sont appropriés ce format, communément appelé « story », dans un laps de temps extrêmement court.
Les échanges entre les marques et le grand public n’ont jamais été aussi dynamiques et c’est en partie grâce au stories qui révolutionnent le marketing.
Pour rappel, les stories sont un support d’information multimédia (photo, vidéo) avec peu d’éléments textuels. Elles sont présentes principalement sur les réseaux-sociaux et certaines applications mobiles. Leur principale caractéristique est qu’elles sont vouées à disparaître après 24h* de vie online.
*parfois moins.
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Parallèlement aux formes de publicité classiques évoquées précédemment, la publicité Web représente une part toujours plus importante des investissements publicitaires et mérite que l’on s’y intéresse dans un contexte de veille et de recherche d’information.
Et comme pour les publicités classiques, la veille et la recherche sur ces contenus n’a rien à voir avec les méthodes et outils classiques utilisés par les professionnels de l’information.
Nous ne nous intéressons ici qu’à la publicité Web qui se revendique en tant que telle. La publicité sur le Web « déguisée » sera abordée dans le prochain article.
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Il y a d’un côté la publicité officielle : encarts publicitaires dans la presse, spots TV et radio, résultats sponsorisés sur les moteurs et réseaux sociaux, publicités en display sur des sites, etc. Même si elle dispose toujours d’un espace spécifique, nous avons pu constater que la distinction entre information et publicité n’était pas toujours aussi claire.
De l’autre, il y a une autre catégorie de publicité bien plus trompeuse, non régulée et qui ne coûte pratiquement rien à ceux qui la diffusent, si ce n’est du temps. Les entreprises et les marques auraient donc tort de s’en priver.
Mais les consultants, les freelance cherchent, et trouvent, eux aussi, des moyens détournés pour faire connaître leurs activités et services ; ils n’hésitent plus à mêler contenu informatif, parfois même très intéressant et autopromotion.
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