La journée s’est finalement terminée sur la remise de prix des « search industry awards » avec le meilleur projet de recherche d’une part et la startup la plus prometteuse d’autre part.
Dans la première catégorie, c’est Datasearch, le moteur de données de la recherche développé par Elsevier qui a remporté le prix face à Trip Database, un outil de recherche en médecine par les preuves qui a récemment été amélioré et chatnoir, un projet de moteur de recherche web.
Pour la start-up, c’est searchhub.io qui a remporté la palme face à Nalanda. Searchhub.io est une solution qui s’intègre à n’importe quel moteur de recherche et qui recourt à l’intelligence artificielle pour améliorer la pertinence des résultats et mieux comprendre l’intention de l’utilisateur. Avec son produit Nalytics, Nalanda propose une solution pour extraire de la connaissance à partir de données non structurées.
Lire aussi dans ce dossier :
Search solutions 2017 : tendances et innovations pour la recherche d’information et ses outils
Au-delà de la simple correspondance de mots-clés : recherche sémantique, taxonomie, etc.
La recherche au défi de la désinformation et des fake news
Les Search Industry Awards
De la recherche classique à la recherche conversationnelle
Au-delà de la recherche Web
Entretien croisé entre Vera Lúcia Vieira, professionnelle de l’information indépendante au Brésil et Carole Tisserand-Barthole, rédactrice en chef de BASES et NETSOURCES :
"Je n’ai pas le sentiment que le métier soit en voie de disparition mais il y a nécessité de se renouveler en permanence."
J’ai une formation en Lettres Français-Portugais avec une spécialisation en Marketing et je suis diplômée en Français des Affaires par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris.
Pendant dix ans, j’ai été professeur de français et de portugais dans l’enseignement secondaire et supérieur. C’est durant cette période que j’ai découvert avec intérêt la recherche d’information, pour suivre les nouvelles méthodes d’enseignement bien sûr, mais aussi pour m’informer sur les questions de marché impactant le métier.
J’ai très vite senti la nécessité d’aller au-delà de l’enseignement du français. Et c’est pour cette raison que j’ai décidé de m’adresser à la Chambre de Commerce France-Brésil où j’ai trouvé (et accepté) une offre d’emploi chez Rhodia Brasil (Rhône-Poulenc) au début des années 80. L’entreprise recherchait alors un professionnel pour participer à l’implantation de l’accès aux bases de données internationales.
On savait que Questel travaillait avec la société hongroise Chemaxon pour réaliser ses modules chimie. Comme les logiciels utilisés par Intellixir et Orbit sont différents, cela s’est fait en deux temps.
Intellixir a été le premier à offrir le module chimie, avec la contrainte de limiter la recherche aux données déchargées dans Intellixir mais avec l’avantage de fonctionner aussi bien sur des documents brevets que sur la littérature ou les essais cliniques.
En ce qui concerne Orbit, une première étape vient d’être franchie avec la mise a disposition en beta du module chimie qui permet, lui, d’effectuer des recherches sur l’ensemble de la base.
Pour y avoir accès, il suffit de le demander à son interlocuteur commercial, Questel étant très en demande de retours.
Précisons que, pour limiter le bruit, et comme dans Patentscope, ces recherches sont limitées aux brevets ayant au moins un code CIB dans le domaine de la chimie. Par contre, Orbit utilise un algorithme de détection de noms de molécules, ce qui signifie que cette détection n’est pas limitée par la mise à jour d’un thésaurus. L’algorithme sera donc capable de comprendre le nom d’une nouvelle molécule et de l’indexer.
Auteur : François Libmann, Directeur de Publication
Comme beaucoup le savent, notre lettre BASES est centrée sur les pratiques professionnelles de l’information. Nous suivons tous les services et outils qui naissent dans le monde de l’information professionnelle et les expériences des praticiens de la veille et de la recherche d’information.
Nous avons choisi dans notre nouveau numéro de BASES deux sujets particulièrement centrés sur les compétences des professionnels de l’information, qui montrent tous deux que ceux-ci apportent une véritable valeur ajoutée à l’organisation quand ils se positionnent avec une véritable démarche de support informationnel auprès du client.
Notre premier article décrypte un type de service de recherche original, le « moteur de recherche humain », et le second met en valeur la pratique particulièrement dynamisante d’un professionnel exerçant outre Atlantique.
Quelque soit le type de veille (concurrentielle, stratégique, scientifique et technique, etc.), la phase de sourcing est une étape cruciale. On ne saurait en effet disposer des bonnes informations sans disposer des meilleures sources...
Derrière un nom énigmatique se cache en réalité un nouveau format pour la syndication de contenu : les flux au format JSON Feed jouent donc dans la même cour que les flux RSS et atom. Attention cependant à ne pas confondre avec les flux d'information codés en JSON qui sont plus communs et utilisés depuis plusieurs années.
Rappelons que le RSS est un format de données utilisé pour la syndication de contenus Web. Les flux RSS sont des fichiers XML qui sont souvent utilisés par les sites d'actualité et les blogs pour présenter les titres des dernières informations consultables. (source : Wikipédia).
La semaine dernière, nous avions consacré un billet à la stratégie de Bing par rapport à Google : « La guerre Bing versus Google : Bing contre-attaque sur de nouveaux terrains » .
Dans cet article nous mentionnions Bing Custom Search, un moteur de recherche personnalisable lancé par Microsoft il y a quelques mois, qui n’est ni plus ni moins qu’un concurrent direct de Google CSE.
Les moteurs personnalisables représentent un intérêt indéniable pour la veille et la recherche d’information. Mais maintenant qu’il existe une alternative a priori crédible à Google CSE, lequel est le plus performant et dans quels cas choisir l’un plutôt que l’autre ? C’est ce que nous avons cherché à savoir cette semaine en comparant les deux services.
PANORAMA
• Peut-on encore réaliser une veille avec des outils gratuits en 2017 ?
OUTILS DE VEILLE
• L’IA au service de la reconnaissance d’images
CAS PRATIQUE
• Peut-on se limiter à une veille sur les médias sociaux ? Le cas des projets éoliens.
TENDANCES
• Veille multilingue : les outils de traduction automatique peuvent-ils suffire ?
La veille, même si on a trop souvent tendance à l’oublier, est, avant tout, une habile combinaison entre des compétences humaines, des outils et des méthodes.
La question des outils de veille occupe depuis toujours une place prépondérante dans les discussions autour de la veille reléguant souvent en arrière-plan la question de l’humain qui est pourtant indispensable. Et autour de ces questions revient souvent l’éternelle dichotomie entre le gratuit et le payant...
La reconnaissance d’images, c’est-à-dire le processus d’identification et de détection d’un objet, d’un visage ou d’une caractéristique dans une image n’est pas un concept nouveau mais l’on voit se développer de plus en plus d’applications et de solutions tirant parti de cette technologie depuis l’année 2016, ce qui s’explique par l’accélération récente du développement de l’intelligence artificielle.
Si au départ la reconnaissance d’images était surtout utilisée pour des applications grand public (on pensera notamment à la bibliothèque de photos de l’iphone qui permet d’effectuer une recherche sur un objet comme par exemple « christmas tree » et qui retrouve toutes vos photos représentant un sapin, même en arrière-plan), les acteurs de la veille et surtout les outils de social media monitoring n’ont pas tardé à en tirer parti et à les inclure dans leurs plateformes.
C’est sur ces solutions que nous avons choisi de nous pencher aujourd’hui.