L’information est au cœur du processus de veille. Si l’on n’est pas en mesure d’identifier les bonnes sources et par la suite les informations les plus pertinentes sur un sujet donné, toute analyse et recommandation stratégique en découlant sera incomplète, avec tous les risques que cela entraîne.
L’information produite par les médias, qu’il s’agisse de presse nationale, locale ou même spécialisée est un élément précieux pour la veille quel que soit le secteur d’activité concerné.
Le développement de la presse en ligne il y a une vingtaine d’années ainsi que la prolifération des contenus gratuitement accessibles sur ces sites, parallèlement à l’émergence de Google, a conduit à une croyance trompeuse largement répandue selon laquelle il n’est pas nécessaire de payer pour avoir accès à l’information. Et si l’information ne ressort pas dans Google, c’est qu’elle n’existe pas.
Si la croyance dans le « tout gratuit » a longtemps persisté, la question du retour au payant pour la presse fait aujourd’hui la Une de l’actualité.
C’est au début des années 90 que la presse a commencé à s’aventurer sur le Web avec tout d’abord quelques initiatives isolées aux Etats-Unis comme le Chicago Tribune ou le Mercury News. Mais c’est entre le milieu et la fin des années 90 que le phénomène a commencé à prendre de l’ampleur et que des journaux du monde entier ont alors créé leurs propres sites Web avec des contenus plus ou moins proches de la version papier.
En France, ce sont d’abord les titres de presse quotidienne nationale comme Le Monde, Le Figaro, Libération ou Les Echos qui se sont lancés dans la course, suivis par la suite par la grande majorité des médias français.
Il est aujourd’hui assez rare qu’un journal ou magazine ne dispose pas de site Internet.
Cependant, les contenus proposés varient beaucoup d’un site à l’autre, certains proposant simplement une version électronique du support papier, d’autres produisant des contenus complètement différents, d’autres optant pour des modèles hybrides et enfin, certains utilisant leur site comme simple vitrine marchande.
Mais tous ces sites fournissaient et fournissent encore souvent une quantité importante d’articles et actualités gratuites, financés essentiellement grâce à la publicité, et ce même si une partie du site et des contenus est en réalité payante.
Tout cela a contribué à donner l’impression que l’information en provenance des médias était gratuitement accessible à tous.
Or surveiller et accéder aux contenus en libre accès sur le site des Echos par exemple ne revient pas à surveiller l’intégralité des contenus produits par les journalistes des Echos.
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