Pour la veille et la recherche d’information, le moteur Google est un outil indispensable, pour rechercher sur le Web ouvert et gratuit ainsi que pour détecter des sources pertinentes dans le cadre du sourcing.
Les relations entre le géant américain et les professionnels de la veille sont cependant compliquées. Ces derniers se voient par exemple dépossédés de leur rôle d’intermédiaire auprès des usagers, désillusionnés quant à la stratégie à long-terme de Google mais doivent également faire face aux retraits réguliers de produits et fonctionnalités très utilisées par les veilleurs.
Quand on pense recherche d’information et veille, on pense généralement au texte et moins à l’image. Dans l’imaginaire collectif, la recherche de contenus visuels renvoie davantage à l’iconographie et aux applications grand public qu’à un usage professionnel. Le lien entre les images et la veille concurrentielle et stratégique n’est pas une évidence...
Les outils du Web dédiés aux images (moteurs de recherche, bases de données, réseaux sociaux) ne sont pas nouveaux mais ils ne cessent de se multiplier et de se perfectionner. Le développement de l’intelligence artificielle y est pour quelque chose.
D’autre part, on remarque ces derniers temps une tendance prenant toujours plus d’ampleur : la recherche visuelle. On ne cherche plus seulement des images à partir de contenu textuel (mots-clé) mais l’image elle-même peut devenir le point de départ de la recherche en lieu et place des mots-clés.
Depuis de nombreuses années, la recherche d’information sur le Web fait la part belle aux outils généralistes : Google, Bing, Twitter, etc. Et une partie non négligeable des outils de recherche thématiques gratuits (les annuaires thématiques par exemple) disponibles sur le Web ouvert et qui existaient depuis de nombreuses années ont aujourd’hui disparu ou ne sont plus mis à jour.
Alors qu’il y a une dizaine d’années, on disposait de toute une panoplie d’outils pour rechercher de l’information sur le Web ouvert (annuaires, moteurs, métamoteurs, moteurs spécialisés et thématiques, etc.), ces dernières années, on avait le sentiment que le choix s’était considérablement réduit pour ne laisser la place qu’à Google ou aux moteurs internes des grands médias sociaux comme Twitter, Facebook, LinkedIn, etc.
Précisons que nous nous intéressons ici aux outils gratuits de recherche sur le Web et non aux serveurs et bases de données qui continuent d’exister et de se développer.
Être un concurrent direct de Google n’est sûrement pas facile tous les jours...
On apprenait il y a peu qu’Apple avait décidé de remplacer Bing par Google sur IoS et Mac. Désormais, les utilisateurs des produits Apple effectueront donc leurs recherches Web par défaut sur Google.
Un nouveau coup dur pour Bing, qui n’en est pourtant pas à sa première déconvenue.
Dans le secteur de la recherche, il est en ce moment beaucoup question des « revues prédatrices », en l’occurrence des revues pseudo-scientifiques dont le but principal est l’enrichissement plutôt que l’avancement de la recherche.
Les chercheurs sont généralement sollicités par email par ces revues et invités à soumettre des articles. Elles fonctionnent sur le modèle du libre accès où les auteurs payent pour que leurs articles soient publiés. Mais dans le cas des revues prédatrices, n’importe quel article est accepté et publié, les comités éditoriaux étant souvent composés de membres fictifs ou de chercheurs dont les noms ont été inscrits sans leur accord.
Jeffrey Beall, un bibliothécaire de l’Université du Colorado à Denver avait mis en ligne une liste des revues prédatrices pour aider les chercheurs à ne pas se faire piéger, liste qui a malheureusement été retirée en janvier dernier suite aux nombreuses pressions qu’il a reçues.
L’analyse automatique des sentiments n’est pas un phénomène nouveau mais était jusqu’à maintenant le point noir des plateformes de veille.
Presque toutes les plateformes de social monitoring/listening comme Meltwater, Radarly, Brandwatch, Talkwalker, Synthesio, etc. en proposent depuis des années mais le résultat était souvent décevant et peu fiable.
Mais le développement de l’intelligence artificielle et du machine learning pourrait bien faire changer les choses...
L’industrie pharmaceutique est un secteur riche en informations de diverses natures, ce qui implique de disposer de multiples sources pour accéder à l’information la plus pertinente et la plus à jour.
Les différents métiers de l’industrie du médicament font appel à des sources spécialisées abordant les aspects scientifiques, cliniques, médicaux, techniques, réglementaires ou financiers du domaine.
Depuis l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis et l’émergence des « fake news » et autres « alternative facts », le fact-checking est une pratique qui a le vent en poupe. Même si elle existe depuis longtemps, les outils et ressources à destination du grand public ne cessent de se multiplier depuis plusieurs mois.
Nous avions consacré la Une de notre revue NETSOURCES n°119 en novembre/décembre 2015 à cette pratique dans un article intitulé « Fact-Checking et vérification quel rôle et quels outils pour le veilleur ?».
Nous y définissions le concept de fact-checking et nous présentions l’intérêt pour le veilleur, l’impact des réseaux sociaux pour le fact-checking, la vérification pour le veilleur et les différentes grandes ressources pour le fact-checking.
Depuis la rédaction de cet article, le paysage des outils pour vérifier la véracité d’une information ou d’une source s'est beaucoup enrichi.
La veille radio/TV est très différente de la veille Web et presse classique
Réaliser une veille ou une recherche d’informations sur des sources Web, des sites d’actualités ou les réseaux sociaux avec des outils gratuits ou peu chers comme les lecteurs de flux RSS, les systèmes d’alertes Web ou les moteurs de recherche n’est pas une mission impossible.
Néanmoins, cela n’est pas nécessairement optimal notamment quand le volume d’information est important, le sujet ambigu ou que la thématique implique d’avoir accès à des sources payantes.
D’autre part, la légalité de la surveillance de certaines sources est parfois très discutable voire complètement illégal d’où l’intérêt de faire appel à des professionnels pour réaliser la veille ou la recherche d’informations.
Mais dès que l’on souhaite faire une recherche oumettre en place une veille sur des contenus radios ou télévisuels de manière artisanale avec des outils gratuits ou peu coûteux, le degré de difficulté atteint vite des sommets.
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