Les thèses européennes: nouveau paysage, nouveaux défis

Francois LIBMANN
Bases no
438
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2025.08
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veille à l'International | science ouverte | littérature grise | archives ouvertes
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Accéder aux thèses universitaires européennes n’a jamais été aussi crucial pour les chercheurs et veilleurs. Entre généralisation de l’accès direct sur les sites des universités, et la disparition de deux plateformes, le paysage évolue vite.

 

Ce panorama présente les ressources de chaque pays, soulève les questions d’exhaustivité et montre l’intérêt des thèses étrangères pour élargir l’innovation et la recherche.

 La quasi-totalité des universités exige aujourd’hui que les thèses soutenues par leurs étudiants aient une version numérique qui soit librement accessible. C’est une évolution majeure depuis notre dernier article - « Le tour du monde des thèses en accès libre », Bases N° 372 - juillet/août 2019 - qui illustrait déjà l’existence de nombreuses possibilités, le plus souvent au niveau global des pays.

Cet article est un résumé d’un document plus complet, présentant plus de 140 liens vers les principaux réservoirs de thèses universitaires européennes. Le document intégral sera publié dans un numéro hors-série de BASES ; les abonnés peuvent déjà le demander par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Précisons que les pays de l'Est de l'Europe et les Pays Baltes sont traités dans la version longue de cet article.

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Comment une institution publique forme et sécurise ses équipes à l'ère de l'IA générative?

Christel RONSIN
Bases no
438
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2025.08
322
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retour d'expérience | professionnel de l'information | IA
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Interview menée par Christel Ronsin

Comment un établissement public encadre-t-il l’IA générative ? À l’EPSF, la question touche à la sécurité des données, à la gouvernance et à la formation des équipes. De la veille presse aux usages métier, jusqu’au rôle des documentalistes, cet interview explore les points clés d’une transformation encore en chantier.

Pauline Longin a été responsable du Centre de documentation de l’institut Polytechnique UniLaSalle à Beauvais durant plus de 4 ans et est responsable du service Documentation et Archives de l’EPSF depuis 2014. Elle intervient régulièrement aux évènements organisés par l’ADBS.

CHRISTEL RONSIN : Pauline, pouvez-vous décrire comment l’EPSF aborde l’intégration de l’Intelligence artificielle, notamment en termes d’outils et de sensibilisation des collaborateurs ?

PAULINE LONGIN : Le service Documentation et Archives, qui est rattaché à la DSI (Direction des Systèmes d’Information), a rapidement identifié des usages internes de l’IA, comme l’enregistrement de réunions via des applications par exemple. Cela a soulevé des questions de sécurité des données et cela a été le premier champ d’exploration de l’EPSF. Nous avons donc commencé par réfléchir à la mise à disposition d’une IA générative (IAG) grand public. Ces outils étant accessibles au public, les employés de l’EPSF étaient tentés de les utiliser dans leur environnement professionnel. Il a donc été essentiel de les mettre à disposition et de sensibiliser les collaborateurs.

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L’or numérique : quand nos données déclenchent la fièvre de l’IA

Anne-Marie LIBMANN
Bases no
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2025.08
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intelligence économique | ChatGPT | médias sociaux | e-réputation
L’or numérique : quand nos données déclenchent la fièvre de ... Image 1
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● Nos données sont cruciales pour l’entraînement de l’IA et attirent les grandes plateformes.

● Le consentement est souvent imposé par défaut via des CGU complexes.

● Les lois comme le RGPD n’offrent qu’une protection limitée.

● Pour se protéger : lire les conditions, refuser quand possible, utiliser des alternatives respectueuses (Signal, Proton, DuckDuckGo, Qwant,...)


 

Il faut toujours lire les conditions générales, c’est bien connu.

Après Microsoft, Adobe, OpenAI et ByteDance, c’est désormais Anthropic, Meta et We Transfer qui alimentent les débats avec des pratiques controversées, qui s’appuient certes sur des besoins du développement des IA, mais qui révèlent surtout un déséquilibre fondamental entre utilisateurs et plateformes.

La course à l’intelligence artificielle a intensifié la collecte de données personnelles, transformant chaque interaction numérique en matière première pour l’entraînement des modèles.

Cette soif de données n’est d’ailleurs pas nouvelle : elle s’inscrit dans la continuité logique du pillage systémati­que du web, des œuvres littéraires, artistiques et journalistiques qui ont nourri les modèles d’IA. Les données per­sonnelles représentent certainement l’étape suivante, plus intime, de cette exploitation. Elles offrent même un avantage inestimable dans un monde où l’IA générative produit de plus en plus de contenus artificiels qui ris­quent de polluer les futurs entraînements : nos conversations, nos réactions, nos interactions restent de l’authentique «matière première humaine».
Un or numérique que les entreprises ne sont pas prêtes à laisser échapper.
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L’IA révolutionne les navigateurs Web : ce qu’il faut savoir (juillet-août 2025)

Anne-Marie LIBMANN
Bases no
438
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2025.08
268
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ChatGPT | veille technologique | médias sociaux | intelligence économique
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L’été 2025 marque un virage dans l’univers des navigateurs Web, avec une intégration de plus en plus profonde de l’intelligence artificielle. La navigation devient une expérience à la fois interactive et proactive.

Fini la navigation passive : Comet, Edge, Chrome et autres redéfinissent le web. Voici les nouveautés qui bousculent le duopole Chrome/Edge.


1. Comet de Perplexity : enfin son navigateur IA !

Lancé en juillet 2025, Comet, basé sur Chromium, redéfinit la navigation avec une IA intégrée. Cet assistant répond aux requêtes en langage naturel, propose des résumés de pages Web avec sources vérifiées et automatise des tâches complexes (comparaison de produits, recherche de politiques de retour).

  • Modèles : Utilise GPT-4o et Claude 3.5 pour des résultats précis.
  • Accès : Réservé aux abonnés Perplexity Pro et Max.
  • Impact : Une alternative audacieuse à Chrome, centrée sur la productivité.

2. Microsoft Edge : Copilot Mode, l’IA au cœur de l’expérience

En juillet 2025, Edge introduit le Copilot Mode, qui transforme chaque onglet en interface de chat IA.

  • Fonctionnalités : Analyse des onglets ouverts pour comparaisons intelligentes, commandes textuelles/vocales, automatisation de réservations, filtrage (tri ciblé d’informations).
  • Objectif : Passer d’un navigateur passif à un collaborateur qui anticipe vos besoins.
  • Disponibilité : Expérimental, gratuit temporairement sur Windows/Mac.
  • Atout : Intégration fluide, mais attention aux questions de confidentialité.
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Représentations et expressions du Knowledge Management : que disent les praticiens?

Corinne DUPIN, Consultante du cabinet OUROUK
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437
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2025.06
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knowledge management | veille technologique | retour d'expérience
Représentations et expressions du Knowledge Management : ... Image 1
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Le Knowledge Management (KM) est encore une notion abstraite. Il est fréquent de constater une difficulté à se représenter ce qu’il recouvre au juste. Cet article se propose d'en éclairer le sens et les réalisations.

Une diversité de représentations et d’expressions

Quelle est sa plus-value ? Ceux qui le pratiquent savent qu’à la longue une gouvernance des connaissances vertueuse octroie un gain de temps, de qualité et de confiance dans les connaissances mobilisées (on obtient plus vite une réponse plus fiable). L’objectif poursuivi est souvent l’excellence opérationnelle (dans les entreprises industrielles notamment), ou l’excellence tout court (dans des structures plus proches du service public et de l’intérêt général). La quête d’une plus grande performance (à condition de renoncer à ce qu’elle soit immédiate), la réduction des erreurs, le maintien d’un haut niveau d’expertise, l’innovation sont souvent visés par les organisations qui mettent en œuvre une démarche KM. Elles savent en outre que l’existence d’un dispositif de ce type favorise la préservation des connaissances, valorise les savoirs et savoir-faire des collaborateurs les plus expérimentés et constitue un facteur d’attractivité (et de rétention) pour les collaborateurs les plus jeunes.

Les initiatives qui relèvent du Knowledge management sont par ailleurs innombrables. C’est cet état de fait (le flou ou la diversité des perceptions comme celle des actions) qui nous a donné envie d’interroger les représentations et expressions du KM auprès d’un panel de professionnels curieux ou adeptes du management des connaissances (1).

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Sans la liberté d’exploiter, il n’est pas de brevet rémunérateur 

Philippe BORNE
Bases no
437
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2025.06
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chimie | intelligence économique | veille concurrentielle | brevets | veille technologique
Sans la liberté d’exploiter, il n’est pas de brevet ... Image 1
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Nous avons eu l’occasion de le répéter plusieurs fois déjà, le brevet est une formidable source d’informations techniques qu’il est hasardeux d’ignorer dans une démarche d’innovation. État de l’art, recherche de solutions techniques, tendances du marché, positionnement d’un concurrent… Autant de raisons qui justifient une recherche dans les bases de données brevet.

Lorsque l’on se concentre sur les aspects plus juridiques, on retrouve les recherches de brevetabilité, celles réalisées dans le cadre d’une procédure d’opposition ou d’invalidation, et les recherches de liberté d’exploitation (dénommées FTO, pour Freedom To Operate, en anglais). Comme notre titre l’indique - que Beaumarchais nous pardonne cette irrévérence -, c’est sur celles-ci que nous allons nous pencher aujourd’hui.

De l’art du géomètre : qu’est-ce qu’un brevet ?

Rappelons tout d’abord quelques fondamentaux concernant le brevet.

Il est fréquent qu’un spécialiste technique qui lit pour la première fois un brevet revienne avec un air dépité s’exclamant « qu’est-ce que ce charabia, on n’y comprend rien ». C’est une réaction compréhensible : notre spécialiste s’attendait à lire un document décrivant une technique, un peu comme une publication scientifique, et il est tombé sur un texte parfois jargonnant, utilisant une terminologie étrange, qu’il est occasionnellement bien difficile d’interpréter. C’est que le but du brevet n’est pas seulement de décrire une technique, c’est aussi et avant tout de définir un territoire technique d’accès interdit. Nous sommes en présence d’un titre de propriété, et comme tout titre de propriété, il faut définir les limites de ladite propriété afin que les tiers sachent bien où ils ne peuvent pas aller. Rédiger un brevet, c’est au fond une affaire de technicien, mais aussi un peu de géomètre expert.

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Les hausses tarifaires des modèles: vers une intelligence artificielle à deux vitesses ?

Anne-Marie LIBMANN
Bases no
437
publié en
2025.06
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veille métier | veille technologique | open source | ChatGPT
Les hausses tarifaires des modèles: vers une intelligence ... Image 1
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Avec la montée en puissance de l’IA générative dans le milieu professionnel, celle-ci devient un véritable outil cognitif, utilisé pour des tâches complexes telles que la recherche, la synthèse de textes, l’interaction documentaire ou la rédaction d’analyses, et la question de l’évolution des tarifs d’accès aux modèles avancés devient centrale. Anthropic (Claude), OpenAI (ChatGPT), xAI (Grok) et Mistral proposent des grilles tarifaires de plus en plus segmentées, certaines offres premium étant principalement destinées aux grandes entreprises ou aux organismes disposant d’une stratégie IA structurée.

Cette tendance est illustrée par le tout récent lancement par Perplexity AI de Comet, son navigateur web IA, sera réservé initialement aux abonnés Perplexity Max (200 $/mois). L’outil est prometteur - il fonctionnerait comme un assistant IA pour gérer des sessions de navigation ou exécuter des tâches complexes - mais on ne peut que déplorer son coût élevé.

Une montée en gamme tarifaire qui risque de creuser une fracture d’accès en marginalisant les utilisateurs intensifs, tels que les « Knowledge workers », dont les pros de l’infodoc font partie :

  • Les versions les plus performantes, comme GPT-4o, Claude Opus ou Grok 4 Heavy, sont réservées aux abonnements premium, inaccessibles pour de nombreux usagers.
  • Gérer son budget devient compliqué avec l’accumulation des abonnements mensuels auxquels se rajoutent éventuellement des frais d’API.
  • La multiplication des nouvelles solutions, des plans et des restrictions (par exemple, OpenAI a récemment modifié à deux reprises son offre tarifaire en une semaine) complique l’identification d’une solution qui soit stable, fiable et abordable.

On retiendra pour les principaux modèles (cf. tableau détaillé en fin d'article) :

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La veille collaborative à l’épreuve du réel : retours d’expériences et leçons apprises

CORINNE DUPIN, consultante du cabinet Ourouk
Bases no
436
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2025.05
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veille collaborative | professionnel de l'information | retour d'expérience | veille métier | veille concurrentielle | knowledge management
La veille collaborative à l’épreuve du réel : retours ... Image 1
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Tel est le titre de la matinée d’étude organisée et animée conjointement par l’ADBS et le CNAM/INTD le 2 avril dernier. Invitée à y cadrer le sujet (polysémique) de la veille collaborative, je propose ici une restitution sélective des interventions entendues ce jour-là, complétée par ma propre expérience de praticienne et de consultante amenée à accompagner ou observer la mise en place de tels dispositifs depuis une quinzaine d’années.

Le sujet de la veille collaborative revient à peu près tous les dix à quinze ans justement sur la table : il suscite l’intérêt à un rythme régulier, porteur qu’il est d’un idéal exigeant et de la promesse de synergies et de « désilotage » dans les organisations, mais il faut bien reconnaître que ce type de démarche rencontre plus souvent ses limites que son public, comme l’a énoncé avec justesse Thomas Grignon (1) dans son discours introductif.

Le premier enseignement de cette matinée est que les professionnels de l’information ont une définition extensive de la veille collaborative, dont ils font une activité de surveillance mobilisant un collectif. Cette définition large n’est pas la mienne. Que la veille soit une activité requérant plusieurs forces vives est une évidence. La qualifier de collaborative introduit à mon sens le fait de distribuer l’effort de veille auprès d’un ensemble de contributeurs au nombre desquels figurent nécessairement des acteurs métiers, habituellement simples destinataires de la veille, désormais contributeurs actifs.

Reconnaissons qu’il n’est pas aisé de proposer de la veille collaborative une définition consensuelle compte tenu de la diversité des formes qu’elle peut prendre dans des configurations très variables, des « 1001 visages » qu’elle offre.

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Trois métiers, une vision : Serda-Archimag face aux enjeux de l’IA générative

Christel RONSIN
Bases no
436
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2025.05
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podcast | veille métier | droit d'auteur | ChatGPT | IA | presse en ligne | professionnel de l'information
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Interview de Louise Guerre, Co-Présidente du Groupe Serda-Archimag. Interview menée par Christel Ronsin

Nous avons souhaité interroger Louise Guerre afin de recueillir son témoignage sur la mise en place et l’utilisation de l’intelligence artificielle générative au sein d’une société spécialisée dans le management de l’information.

Louise Guerre est, avec Pierre Fuseau, dirigeante du groupe Serda-Archimag depuis sa création en 1985. Elle est également responsable mécénat et laboratoire des curiosités de l’association Étincelle, qui accompagne les jeunes décrocheurs. Avant cette date, Louise Guerre a présidé durant deux ans le Centre des Jeunes Dirigeants d’Entreprise (CJD), qui est le plus ancien mouvement patronal. Elle a également passé cinq ans au conseil d’administration d’Action contre la Faim.

CHRISTEL RONSIN : Louise, pouvez-vous nous expliquer comment l’intelligence artificielle générative (IAG) a été intégrée au sein du groupe Serda-Archimag ?

LOUISE GUERRE : Bien que l’Intelligence artificielle ait une histoire de plus de 50 ans, c’est avec l’arrivée des IAG en 2023 que nous avons observé un nouvel engouement pour cette technologie. J’ai alors immédiatement lancé un groupe de travail sur l'intelligence artificielle générative pour examiner son impact potentiel sur nos activités. En novembre 2023, ce groupe a réuni la rédactrice en chef d’ Archimag , Clémence Jost, un représentant de notre agence de communication éditoriale, ACE, un représentant de Serda Conseil et enfin un représentant de Serda Compétences. Ainsi tous les métiers étaient représentés. Comme nous le faisons habituellement, nous avons élaboré une note de cadrage, un PQP (Plan Qualité de Projet), et défini des livrables.

Nous avons rapidement identifié les opportunités fantastiques que les IAG pouvaient offrir, tout en mettant en lumière les craintes qu’elles pouvaient susciter parmi les professionnels de l’information, qui sont nos clients, ainsi que dans la société plus largement. Nous avons également évalué l’impact potentiel sur les divers métiers présents dans notre entreprise : les formateurs, les consultants, les journalistes, les rédacteurs, les commerciaux et le marketing.

Pour mieux comprendre ces enjeux, nous avons jugé essentiel de nous former. La formation est le meilleur moyen d’affiner nos craintes, d’y remédier si possible, et d’identifier les opportunités. Nous avons donc mis en place un vaste programme, adapté à chaque métier. Il est essentiel que le formateur soit un spécialiste du domaine, sinon la formation perd de sa pertinence.

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L’évolution des IA conversationnelles : révolution de la recherche web, intégration professionnelle et personnalisation par la mémoire

Anne-Marie LIBMANN
Bases no
436
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2025.05
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ChatGPT | Bing | recherche Web | Google | actualités | IA
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Une nouvelle révolution de la recherche sur le Web ? Quand l’IA de Claude outille les développeurs pour réinventer la recherche web.

La mutation de la recherche Web traditionnelle sous l’impulsion de l’IA prend des formes multiples.

Cette mutation s’est traduite par une profusion d’innovations, qui illustrent la dynamique actuelle de l’IA appliquée à la recherche d’information :

● Les géants s’adaptent : Google et Bing, mais aussi des acteurs plus discrets comme you.com ou Brave, intègrent l’IA pour améliorer la pertinence de leurs résultats.

● L’essor de nouveaux moteurs : des outils « natifs IA » comme Perplexity AI, ou plus spécialisés comme Felo, Genspark et Andi, repoussent les limites de la recherche traditionnelle.

● Des extensions dopées à l’IA : Wiseone, Monica et d’autres facilitent l’accès à l’information directement dans votre navigateur.

● Les modèles de langage en action : OpenAI, Claude, Grok et leurs semblables embarquent des fonctions de recherche avancée (Deep Research) pour des réponses plus riches.

Mais un autre changement, moins visible et potentiellement plus disruptif, se dessine: les utilisateurs peuvent désormais personnaliser leur expérience de recherche selon leurs besoins spécifiques. On sort de la logique uniforme des moteurs de recherche traditionnels.

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Le danger des articles de recherche médicale frauduleux

 François LIBMANN
Bases no
436
publié en
2025.05
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littérature scientifique | ist | information scientifique et technique | fake news | biomédical
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En 2009 les lignes directrices de la société européenne de cardiologie recommandaient l’usage des bêta bloquants pour protéger le cœur lors d’opération non cardiaque. Ces lignes directrices étaient déduites d’une série d’études menées depuis 1999. Ces directives ont été modifiées en 2013 à la suite d’une « expression of concern » publiée dans L’European Heart Journal recommandant que ces lignes directrices ne dussent plus être appliquées en routine, mais faire l’objet d’une analyse au cas par cas.

En effet, un article publié en 2014 “ Meta-analysis of secure randomised controlled trials of β-blockade to prevent perioperative death in non-cardiac surgery “ de Bouri, S., Shun-Shin, M. J., Cole, G. D., Mayet, J. & Francis, D. P. Heart 100 , 456-464 (2014). a remis drasti­quement en cause les essais réalisés par l’organisme néerlandais DECREASE qui constituaient le socle de ces lignes directrices. Les auteurs ont utilisé pour cela une autre série d’études considérées, elles, comme sûres, réalisées sur un total de 10 529 patients. Les résultats ont montré que l’application des directives de 1999 augmentait la mortalité à 30 jours de 27 %. Les auteurs ont donc recommandé d’abroger sans délai les recommandations de 1999. D’autres auteurs ont considéré que ces mauvaises lignes directrices étaient responsables de jusqu’à 10 000 décès par an au Royaume-Uni.

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Quelles perspectives pour le veilleur à l'heure de pratiques prédatrices de son temps et de son discernement ?

CORINNE DUPIN, Consultante du cabinet Ourouk
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435
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2025.04
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IA | professionnel de l'information
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L’avenir du métier de veilleur est assuré… pour peu qu’il joue à plein sa fonction d’éclaireur, garant du pluralisme et apôtre du temps long.

Récemment invitée à m’exprimer sur l’avenir du métier de veilleur devant une communauté de praticiens de la veille, je me suis souvenue d’avoir été sollicitée sur le même sujet il y a une dizaine d’années (1). Il faut croire que tous les 10 ans environ, une évolution technologique vient perturber le quotidien professionnel et la sérénité des veilleurs.

A l’époque, les préoccupations portaient sur les flux RSS (en passe de submerger le quotidien du veilleur et de l’aliéner au temps réel), la démocratisation de la curation (qui allait de pair avec la quête d’autonomie des usagers/clients), le règne de la conversation à l’heure des réseaux sociaux. Aujourd’hui, l’inquiétude est plutôt le fait de l’irruption des IA génératives avec l’avènement soudain, horizontal et gratuit, de ChatGPT.

Il y a 10 ans, je considérais déjà l’activité de veille comme une activité en mutation, qui s’orientait résolument vers l’accompagnement, le conseil, le transfert méthodologique. Il était de la même façon question de « destruction créatrice » (applicable aux usages comme aux métiers) promise par le numérique. Les réseaux sociaux sont toujours là, prêts sans désemparer à nous soumettre, si nous n’y prenons garde, à un régime d’alertes permanentes et à une réactivité maximale. La donne actuelle est complétée par la multiplication des contenus trompeurs (fake news, faux journaux scientifiques, revues et congrès prédateurs (2)…). Des conférences récentes, notamment à l’occasion de Documation, s’interrogent sur l’avenir des métiers de l’information, de l’intelligence économique et de la connaissance face à ces nouveaux défis et invitent à leur « réinvention » (quand la plupart des intervenants à la tribune ont préféré minimiser les efforts à produire en ne parlant que d’adaptation…).

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Préprints biomédicaux : bioRxiv et medRxiv intègrent openRxiv, une structure de gouvernance indépendante

François LIBMANN
Bases no
435
publié en
2025.04
1390
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science ouverte | open access | littérature scientifique | ist | information scientifique et technique | biomédical | abstracts
Préprints biomédicaux : bioRxiv et medRxiv intègrent ... Image 1
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L’écosystème des préprints dans le domaine biomédical connaît une évolution majeure avec la création d’openRxiv, une structure indépendante à but non lucratif destinée à piloter et développer les serveurs de préprints bioRxiv et medRxiv. 

Ces deux plateformes publient les articles scientifiques qui leur sont soumis dès que leurs auteurs les jugent comme terminés, sans attendre une peer review pour décider de la publication dans le journal auquel ils auraient été envoyés. En effet, les délais avant décision peuvent atteindre plusieurs mois et parfois dépasser un an.

● bioRxiv a été créé en 2013 et propose aujourd’hui environ 274 000 documents écrits par 970 000 auteurs, et 4 000 nouveaux documents sont ajoutés chaque mois.

● Pour sa part, medRxiv a été créé en 2019 et propose aujourd’hui près de 66 000 documents écrits par plus de 380 000 auteurs, et 1 000 nou­veaux documents sont ajoutés chaque mois.

Ces deux plateformes ont joué un rôle important pendant la pandémie de COVID 19 au cours de laquelle la diffusion rapide de l’information scien­tifique a été cruciale.

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Crise de reproductibilité : quand la science peine à confirmer ses propres résultats

François LIBMANN
Bases no
435
publié en
2025.04
1967
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protocole | méthodologie | ist | information scientifique et technique
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Un constat alarmant sur les méthodes de recherche

Un article publié en décembre 2021 a provoqué une onde de choc dans la communauté scientifique (1). Consul­té plus de 20 400 fois, téléchargé près de 2 000 fois et ayant fait l’objet de 141 citations à ce jour, cette étude révèle un problème fondamental dans la recherche scientifique.

Les chercheurs ont tenté de reproduire 193 expériences décrites dans 53 articles à fort impact, dont les protocoles et plans d’analyse avaient été validés par des pairs avant leur publication. Le résultat est préoccupant : seules 50 expériences (26 %) issues de 23 articles (43 %) ont pu être reproduites. Plus troublant encore, 32 % des auteurs contactés ont refusé de répondre ou sont restés silencieux face aux demandes de précisions.

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Comment échapper aux conférences prédatrices dans le domaine scientifique

FRANÇOIS LIBMANN
Bases no
435
publié en
2025.04
1928
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Reddit | information scientifique et technique | ist | conférences salons | agenda
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Comment échapper aux conférences prédatrices dans le ... Image 1

Les conférences sont un des vecteurs essentiels de diffusion de l’information scientifique et académique. Ce canal présente un intérêt particulier, car il est fréquent que des conférences soient le cadre de la divulgation de nouvelles théories ou de résultats expérimentaux récents.

Si l’on fait déjà partie d’un milieu scientifique bien défini, il y a toutes les chances que l’on soit informé personnellement des prochaines conférences et/ou de les voir signalées dans les publications spécialisées de ce domaine.

Mais pour les personnes qui ne sont pas dans ce cas de figure, qu’elles s’intéressent à un domaine moins familier ou qu’elles soient en début de carrière, se pose la question de l’identification de conférences potentiellement intéressantes.

C’est là que cela se complique.

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Une nouvelle forme de peer review se développe rapidement

FRANÇOIS LIBMANN
Bases no
434
publié en
2025.03
2946
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abstracts | archives ouvertes | biomédical | information scientifique et technique | ist | littérature scientifique | open access | références bibliographiques | science ouverte
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Le peer review d’un article académique est, traditionnellement, une revue par les pairs avant publication. Il reste le fondement du fonctionnement de la majorité des éditeurs, qu’ils publient selon le schéma traditionnel dans lequel le lecteur paie en s’abonnant, ou qu’ils publient en open access, schéma dans lequel l’auteur, son institution ou un sponsor règle les frais (Article processing charges, soit APC).

Les limites du peer review traditionnel

Si cette procédure est supposée garantir aux articles publiés un haut niveau de qualité, elle présente l’inconvénient majeur d’imposer un délai parfois long entre le dépôt du manuscrit et la publication effective de l’article.

Cela devient de moins en moins supportable alors même que les développe­ments de la recherche connaissent une accélération significative comme on a pu le constater, en particulier, lors de la pandémie du COVID-19.

S’ajoute la difficulté croissante à trouver des reviewers (en règle générale bénévoles) disponibles, conséquence à la fois de l’inflation du nombre de publications et de la pression que subissent les chercheurs pour publier toujours plus, ce qui leur laisse moins de temps pour se consacrer aux reviews.

Et enfin, rien ne garantit que deux ou trois reviewers (au mieux) auront pu détecter toutes les failles potentielles d’un article. En effet, ces failles pourraient n’apparaître que lorsqu’un nombre plus important de scientifiques aura pu en prendre connaissance.

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Avant que l’IA ne l’enterre, quelques mots sur la classification internationale des brevets

PHILIPPE BORNE
Bases no
434
publié en
2025.03
2130
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brevets | IA
Avant que l’IA ne l’enterre, quelques mots sur la ... Image 1
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L’arrangement de Strasbourg, cela vous dit quelque chose ? On pourrait imaginer un quizz du type : c’est (1) le traité par lequel Louis XIV a réuni Strasbourg à la France le 30 septembre 1681 (2) un projet d’urbanisme de Catherine Trautmann lorsqu’elle était maire de Strasbourg (3) le texte qui a établi la classification internationale des brevets en 1971. Évidemment c’est la troisième réponse qui est la bonne. À l’heure où l’environnement médiatique est saturé par l’IA, nous allons, sans trop rentrer dans des détails théoriques, montrer par un simple exemple que cet outil de recherche conserve son intérêt, et qu’il reste même pour l’instant plus complémentaire qu’antagoniste avec les techniques basées sur l’IA. Le titre de cet article était donc seulement provocateur.

Un bref rappel

La Classification Internationale des Brevets (abrégé CIB) ou, en anglais, International Patent Classification (IPC) a été mise en place pour répondre au défi de rechercher des documents au sein d’une masse croissante de brevets, dans un contexte caractérisé par le multilinguisme, et une syntaxe, qui outre les problématiques habituelles de synonymie, peut être très déconcertante : en « langue brevet », un ballon peut être un « dispositif sphérique de loisir », et une bouteille un « contenant pour liquide ». Chercher par des mots-clés se heurte donc vite à certaines limites.

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IA : Google, xAI et Anthropic dévoilent chacun le modèle le plus intelligent du moment

ANNE-MARIE LIBMANN
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434
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2025.03
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IA
IA : Google, xAI et Anthropic dévoilent chacun le modèle le ... Image 1
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Google : des mises à jour majeures pour ses modèles Gemini, Gemma, sans oublier Gemini Live

Il est difficile de suivre ce qui se passe dans la Galaxie IA Google, tant les annonces de fonctionnalités et projets sont nombreuses.

La stratégie de la division IA Google DeepMind s’articule autour de deux modèles : Gemini et Gemma (hors développements spécifiques image et vidéo). Gemini est un modèle ultra puissant, mais fermé, utilisé à la fois pour les services grand public tels que le Search et pour les applications professionnelles ; à l’opposé, Gemma est un système beaucoup moins gourmand en ressources, en open-source, conçu pour la communauté des développeurs.

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Periscops : l’accès aux références des publications scientifiques de Belgique francophone

François Libmann
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2025.02
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ist | archives ouvertes | recherche publique | thèses | références bibliographiques | information scientifique et technique
Periscops : l’accès aux références des publications ... Image 1
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Les universités belges francophones viennent de lancer la plateforme Periscops, qui met gratuitement à disposition les références des publications que leurs chercheurs ont déposées dans leurs différents répertoires institutionnels.

Ces universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles sont au nombre de cinq : l’Université de Liège, l’Université Catholique de Louvain, l’Université Libre de Bruxelles, l’Université de Mons et l’Université de Namur.

L’objectif affiché est de faciliter l’accès à la science pour le grand public, mais aussi d’accroître la visibilité de la science belge à l’international. Cette visibilité s’appuie sur la très grande expérience de référencement à l’international d’ORBI, le dépôt institutionnel de l’Université de Liège.

L’appel d’offres lancé par le FNRS (Fonds de la Recherche Scientifique) a été remporté par l’Uliege Library qui a développé la plateforme, maintenant gérée par le FNRS.

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Surveiller les nouveaux brevets par un flux RSS

Philippe BORNE
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433
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2025.02
1993
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Surveiller les nouveaux brevets par un flux RSS Image 1
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Les données brevets constituent une source d’information de choix pour effectuer des recherches d’état de l’art, de brevetabilité ou de liberté d’exploitation par exemple. Au-delà d’une recherche ponctuelle, il est souvent utile de surveiller régulièrement l’apparition de nouveaux documents, comme dans le cadre d’une veille technologique ou d’une veille concurrentielle. Patentscope, la base de données brevet de l’OMPI, offre une telle possibilité via la mise en place d’un flux RSS.

Créer une surveillance via un flux RSS sur Patentscope 

Nous allons montrer comment créer une surveillance basée sur des codes de la Classification Internationale des Brevets (CIB) ou de sa « fille », la CPC (Classification Coopérative des brevets).
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Encadrer l’usage de l’intelligence artificielle générative en milieu académique : retour d’expérience d’une professionnelle de l’information

Christel RONSIN
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433
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2025.02
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Interview de Valérie Rostowsky, Responsable de la Library de NEOMA Business School. Interview menée par Christel RONSIN

Nous avons souhaité interroger Valérie Rostowsky afin de recueillir son témoignage sur la mise en place et l’utilisation de l’Intelligence artificielle générative à la Library (bibliothèque) d’une grande école de commerce, NEOMA Business School.

Valérie Rostowsky a tour à tour été responsable du Learning Center du Pôle Léonard de Vinci puis responsable de la Library de NEOMA Business School depuis 2018. Son équipe est composée de huit personnes, réparties sur les campus de Reims et de Rouen. Membre du bureau de l’ADBS durant deux ans, Valérie est actuellement Présidente de l’ACIEGE (Association des responsables des Centres d’Information des Écoles de Gestion).

CHRISTEL RONSIN :Valérie, comment l’intelligence artificielle générative (IAG) est-elle arrivée à NEOMA Business School ?

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De l’intrusion à l’innovation : collecte de données, nouveaux navigateurs web, agents intelligents chinois et percée française, les tendances IA en février 2025

Anne-Marie LIBMANN
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433
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2025.02
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De l’intrusion à l’innovation : collecte de données, ... Image 1
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Données personnelles et IA : ce que les modèles font vraiment avec nos données

La société de cybersécurité Surfshark a publié une étude très intéressante sur les pratiques de collecte de données des chatbots IA.

. La plupart des applications de chatbot IA collectent des données utilisateurs, avec en moyenne 11 types sur 35. Environ 40 % collectent des données de localisation et 30 % les utilisent à des fins publicitaires ou de revente.

. Google Gemini est la plus intrusive, collectant 22 types de données, y compris des informations sensibles comme la localisation précise et l’historique de navigation.

. ChatGPT et DeepSeek collectent modérément(10 et 11 types) mais présentent des risques, notamment des fuites de données comme Celle qui a touché le Chinois DeepSeek fin janvier dernier.

Naviguer autrement : Comet, le nouveau navigateur IA de Perplexity défie les géants du web

Perplexity AI, désormais un acteur majeur dans la recherche assistée par l’IA, avec plus de 100 millions de requêtes traitées chaque semaine, a laissé filtrer quelques informations concernant le lancement de Comet, son nouveau navigateur web.

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IndexPresse réinvente un avenir à Delphes, la base de données bibliographiques créée il y a près de quarante ans

Francois LIBMANN
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2025.01
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références bibliographiques | agrégateurs de presse | information business | études de marché
IndexPresse réinvente un avenir à Delphes, la base de ... Image 1
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Des racines historiques à une nouvelle stratégie

Delphes est une des plus anciennes banques de données bibliographiques toujours disponibles. Elle propose des résumés, avec indexation, d’une sélection d’articles parus dans la presse économique française au sens large, à l’exception des quotidiens.

Issue de la fusion en 1988 des banques de données Grappe et ISIS créées respectivement en 1979 et 1981, toutes deux par des CCI (Chambres de Commerce et d’industrie), elle a été abandonnée fin 2005 et reprise par la société IndexPresse basée à Grenoble.

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Des ondes sonores aux résumés : l'analyse des podcasts par l'IA change la donne

Ryan Mulholand
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publié en
2025.01
1972
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évaluation outils | podcast | IA | veille audiovisuelle
Des ondes sonores aux résumés : l'analyse des podcasts par ... Image 1
Des ondes sonores aux résumés : l'analyse des podcasts par ... Image 1

Dans le paysage en constante expansion des podcasts, où des millions d’heures de contenu sont produites quotidiennement, une nouvelle frontière émerge. L’intelligence artificielle (IA), autrefois réservée à la science-fiction, révolutionne aujourd’hui la façon dont nous consommons le contenu audio. L’IA est entrée dans l’arène, offrant une solution révolutionnaire qui transforme le son brut en transcriptions et en résumés avec rapidité et précision.

Ce saut technologique n’est pas seulement une question de commodité, il remodèle tout le paysage de l’accessibilité des podcasts. Qu’il s’agisse de professionnels très occupés cherchant à obtenir rapidement les éléments importants ou de chercheurs réalisant du data mining, la capacité de l’IA à distiller des heures de conversation en extraits digestes est tout simplement incroyable.

Mais à quel point l’IA est-elle efficace dans cette tâche ?

Traduit de l’anglais par l’équipe de BASES PUBLICATIONS

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L'IA début 2025 : Raisonnement avancé et agents autonomes - OpenAI vs. la concurrence chinoise

Anne-Marie LIBMANN
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2025.01
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L'IA début 2025 : Raisonnement avancé et agents autonomes - ... Image 1
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Avec o3, OpenAI démocratise l’accès au raisonnement avancé

OpenAI a dévoilé o3, une avancée dite significative dans sa gamme de modèles de raisonnement. Cette annonce s’inscrit dans un contexte d’une course à l’innovation qui semble toujours plus forte, notamment avec l’arrivée du Chinois DeepSeek et son modèle R1. 

Cette évolution s’inscrit dans une stratégie plus large d’OpenAI :

• Démocratiser l’accès au raisonnement avancé tout en maintenant différents niveaux de service

• Répondre à la concurrence croissante du secteur, notamment open source

• Optimiser le rapport performance/coût pour les usages professionnels

L’o3-mini propose trois niveaux de raisonnement permettant d’ajuster la profondeur de l’analyse en fonction de la complexité de la tâche. En sélectionnant le niveau de raisonnement approprié (faible, moyen ou élevé), le modèle ajuste le temps consacré à l’analyse en fonction des exigences de la tâche. 

Des tests ont montré que o3-mini offre des réponses 24 % plus rapides que son prédécesseur, o1-mini, ainsi qu’une diminution de 39 % des erreurs significatives sur des questions complexes.

La version complète de l'o3 avait été annoncée mais au dernier moment, OpenAI a fait volte face en annonçant que le modèle d'intelligence artificielle "o3" ne sera pas publié en tant que produit autonome, mais sera intégré dans le système GPT-5 pour simplifier les offres de l'entreprise et créer des systèmes d'IA capables de gérer une variété de tâches.
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Une fenêtre sur l'Outre-mer : regards croisés entre droit et territoires

FRANÇOIS LIBMANN
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2025.01
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trésor du web
Une fenêtre sur l'Outre-mer : regards croisés entre droit ... Image 1
Une fenêtre sur l'Outre-mer : regards croisés entre droit ... Image 1

L’avocat guyanais Patrick Lingibé a constaté avec regret que l’Outre-Mer en général, et, spécifiquement le droit des Outre-Mer était très mal connu en métropole.

Il a observé que les gouvernements français ont souvent confié la gestion des affaires ultramarines à des personnes incompétentes et déplore la baisse de confiance entre l’Outre-Mer et l’Hexagone.

C’est pour contribuer à renforcer la force de ce lien qu’il a créé ce site : DROM-TOM, le portail du droit Outre-Mer.

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Orbit Intelligence propose de nouveaux outils dopés à l’IA

FRANCOIS LIBMANN
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2024.12
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brevets | Questel | IA
Orbit Intelligence propose de nouveaux outils dopés à l’IA Image 1
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L’IA étant devenue incontournable, la plupart des serveurs et agrégateurs de presse développent de nouveaux outils ou de nouvelles interfaces intégrant ces développements technologiques. 

Les équipes de Questel sont persuadées que l’IA va profondément bouleverser les opérations liées à la propriété intellectuelle, aussi bien pour la recherche, que la visualisation des résultats puis de leur analyse, le classement des résultats et plus généralement pour optimiser les workflows complexes de ce domaine.

Nous avons déjà présenté dans ces colonnes SCOPUS AI et Web of Science Research Assistant (BASES, Nos 425 et 428). Nous explorons aujourd’hui les améliorations apportées par Questel à Orbit Intelligence par l’utilisation de ChatGPT tant pour la recherche que pour la visualisation des réponses.

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L’IA peut-elle écrire à notre place ? le test des « styles » de Claude

ANNE MARIE LIBMANN
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2024.12
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évaluation outils | IA
L’IA peut-elle écrire à notre place ? le test des ... Image 1
L’IA peut-elle écrire à notre place ? le test des ... Image 1

Nous avions décrit dans la rubrique IA du dernier numéro de BASES comment utiliser la nouvelle fonctionnalité « styles rédactionnels » de Claude, dont la promesse est de produire un texte avec le « bon style de rédaction ». 

Cette fonctionnalité est intéressante en soi, car elle nous emmène déjà au-delà de la « simple » génération de contenus, vers la création de textes toujours plus personnalisables, de qualité comparable à ceux que l’on produit manuellement et même, pourrait-on dire, « humanisés ».

Claude fait d’une certaine façon « coup double » avec cette fonctionnalité des styles personnalisés : elle concerne à la fois la rédaction d’un texte en imitant un auteur humain donné et l’adaptation du message au type de public cible. 

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Faire le lien entre tradition et innovation : le voyage d’un bibliothécaire avec Perplexity.ai

RYAN MULHOLAND
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2024.12
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Faire le lien entre tradition et innovation : le voyage ... Image 1
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Ryan, qui a rejoint notre équipe de rédaction, est « Research librarian » à l’Université Wesleyan du Tennessee aux États-Unis. Cette fonction de « bibliothécaire spécialisé en recherche », située à l’intersection de la documentation et du soutien à la recherche académique joue un rôle très important dans la diffusion des connaissances et le développement des compétences en recherche au sein de l’université. 

Les contributions de Ryan sont traduites de l’anglais par notre équipe. 

Plus d’un an s’est écoulé depuis que l’intelligence artificielle (IA) s’est largement répandue, modifiant, en particulier, radicalement les processus de prise de décision, les modes d’écriture, de pensée et d’analyse des modèles, entre autres. Depuis la sortie de logiciels tels que ChatGPT, l’utilisation de l’IA et ses applications ont été vivement débattues et discutées. Qu’il s’agisse de l’application de la loi, des soins de santé, de l’éducation ou des ressources humaines, l’utilisation (et dans certains cas, l’abus) de l’IA a suscité l’émoi de nombreux professionnels intéressés par ces questions. Dans mon propre domaine, celui des sciences de l’information, les publications d’articles, les ateliers numériques et les autres occasions d’apprendre, d’expérimenter et de discuter de cette technologie émergente et passionnante ne cessent de se multiplier.

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L’ordinateur personnel est né bien plus tôt qu’on ne le pense

FRANÇOIS LIBMANN
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2024.12
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L'utilisation d'un ordinateur personnel est aujourd'hui une évidence. Il n'est plus nécessaire d'être un expert pour s'en servir, d'autant plus que ces appareils peuvent désormais prendre la forme d'un téléphone.

En fait, c’est dans l’État du New Hampshire aux États-Unis, précisément au Dartmouth College, le vrai nom de l’« Université de Dartmouth » tel qu’on le voit écrit dans la presse, que ce concept s’est matérialisé pour la première fois en 1964. Le Dartmouth College appartient à la Ivy Ligue qui rassemble huit universités prestigieuses du nord-est des États-Unis. 

Ce concept fut l’aboutissement de la démarche de deux enseignants en mathématique dans cette université, John Kemeny et Thomas Kurz. 

Ce dernier vient de décéder à l’âge de 96 ans, ce qui explique que ce sujet revienne dans l’actualité.

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