Nous recevons régulièrement des demandes de nos lecteurs cherchant des pistes ou méthodes pour certaines de leurs recherches ou qui souhaitent de plus amples informations sur certains outils de veille.
Si vous souhaitez poser votre question (anonyme ou non) pour un prochain numéro de NETSOURCES, n’hésitez pas à nous l'adresser à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Chaque mois, nous traitons la question d’un lecteur, qu’il s’agisse d’une question méthodologique, d’un panorama d’outils, de ressources ou des questions sur le métier de professionnel de l’information. Ce que nous constatons aujourd'hui est plus une tendance récurrente autour de la nécessité d'automatiser de sa veille. C'est donc sur ce point que nous allons nous pencher aujourd'hui.
Faut-il à tout prix automatiser sa veille ?
Cette interrogation peut paraître étonnante à première vue. La croissance exponentielle du web depuis sa création, puis l’explosion des réseaux sociaux depuis une dizaine d’années, rendent en effet l’information disponible toujours plus volumineuse. On peut donc légitimement penser qu’il est nécessaire de recourir à un outil pour réaliser une veille performante.
Au terme de deux ans de développement, et en dépit de la situation sanitaire, Indexpresse dévoile sa nouvelle interface pour Delphes. L’ancienne version n’a pas disparu et les deux URL coexistent pour un certain temps encore, afin d’effectuer la transition. L’équipe de BASES et NETSOURCES a eu l’opportunité de découvrir cet outil atypique avec Anne BOCQUENTIN, dirigeante de la société éditrice de la plateforme : Indexpresse.
Il s’agit d’une base de données économique qui couvre la vie des entreprises, des secteurs et des marchés, à travers la presse bien sûr (presse nationale, économique, régionale et professionnelle), mais également des études de marché. Le paysage médiatique couvert est exclusivement français et les problématiques prises en compte sont très axées sur la France et l’Europe de façon plus globale.
En entreprise, le rapport à la veille évolue. Loin d’un schéma extrêmement protocolaire et très formalisé, voire figé, l’élaboration d’une stratégie de veille tend vers plus de personnalisation en fonction du client et donc plus d’opérationnalité.
En filigrane de ces « projets-sur-mesure », la réactivité et l’efficacité opérationnelle du dispositif de veille nécessite un long travail minutieux en amont, et demande l’implication d’une plus grande diversité de profils d’intervenants, avec notamment le recours à des experts métiers.
Ce fut justement l’un des axes abordé lors de la conférence « Réussir une démarche de veille et d’intelligence économique efficace en 2019 ».
Lire aussi :
Quelles pratiques de veille dans les entreprises françaises en 2019 ?
Les facteurs de succès de l’IA au service de la veille
Quel rôle pour les pros de l’info vis à vis de la désinformation ?
A l’heure des livrables augmentés
De nouvelles formes de veille au service de l’image des entreprises
La recommandation de contenus prend une place toujours plus importante dans l’univers du Web avec l’accroissement de la recommandation humaine, lié d’une part, au développement des médias sociaux et des outils du Web 2.0 et d’autre part, à la multiplication des systèmes et algorithmes de recommandations automatiques, grâce aux progrès de l’informatique d’abord et plus récemment de l’intelligence artificielle.
Quand on pense aux systèmes de recommandations, on pense en premier lieu aux sites d’e-commerce tels que Amazon qui nous propose des produits similaires à ceux que nous consultons ou susceptibles de nous intéresser, Netflix qui nous recommande des séries et des films qui pourraient nous plaire ou encore Spotify qui nous signale des morceaux et artistes correspondant à nos goûts musicaux.
Mais aujourd’hui, la recommandation est partout et il ne se passe pas un mois sans que l’on ne voie surgir une nouvelle fonctionnalité ou de nouveaux outils grand public et professionnels nous promettant de nous faire découvrir automatiquement des contenus nouveaux qui pourraient nous intéresser et nous faire sortir de notre bulle informationnelle ou des contenus similaires à ce que nous consultons.
La vérification des faits, activité bénéficiant jusqu’à alors de peu de reconnaissance, a connu depuis quelques années une renaissance.
Les raisons de ce nouvel intérêt sont sans doute multiples, mais l’explication la plus souvent avancée est un besoin d’être rassuré face à un flux d’informations toujours plus important et toujours plus douteux.
Une initiative intéressante a été lancée par la direction de la communication de la Présidence de la République, qui a ouvert un compteTwitter, @Elysee_com. L’objectif est de « dialoguer avec des citoyens ou des journalistes pour corriger des informations erronées ou imparfaites que l'on a vues sur le web. Il ne s'agit pas de créer des contenus mais de renvoyer les internautes vers les bonnes sources ».
Même si, comme l’analyse France Info, le but est d’éviter l’inflammation des réseaux sociaux par des informations inexactes, et même si la lecture des quelques 200 premiers tweets laisse un peu sceptique sur le mélange des genres entre rétablissement des faits et communication présidentielle ou gouvernementale, la pratique du dialogue est une bonne arme contre la désinformation trop présente sur les medias (et pas seulement sociaux).
Communication Élysée @Elysee_Com - 8 mai
Bonjour @closerfr l'article de @Valeurs est faux, non étayé et non vérifié. La prochaine fois, demandez nous. Bonne journée.