Depuis plus de 10 ans maintenant, Google a recours à ce qu’il appelle la « recherche personnalisée ».
Concrètement, cela signifie que Google personnalise la liste des résultats naturels de ses utilisateurs en fonction de différents critères : localisation, historique de recherche, historique de navigation ou encore présence et contacts sur les médias sociaux, etc.
Deux personnes effectuant une même requête au même moment n’ont donc pas nécessairement les mêmes résultats.
Et quand on sait que Google n’affiche en réalité pas plus de 200/300 résultats au maximum par requête, même s’il indique à première vue des milliers voire des millions de réponses, on risque vite de passer à côté d’informations et de sources pertinentes...
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LinkedIn est aujourd’hui LE réseau social professionnel dans le monde, et cela de plus en plus, depuis que ses principaux concurrents Viadeo en France ou Xing en Allemagne, Autriche et Suisse sont en perte de vitesse.
Il représente donc une source d’information incontournable dans un contexte de veille et de recherche d’information. Mais si son utilité paraît évidente pour tout ce qui a trait à l’information sur les personnes, elle ne s’y limite pas...
Si tout le monde ou presque connaît Bing, le moteur de recherche Web de Microsoft sans pour autant l’utiliser, on en oublie parfois que Microsoft a également développé un moteur de recherche académique à l’image de Google Scholar.
A l’heure où Microsoft se prépare à lancer une nouvelle version de son moteur académique et pour faire suite à notre précédent billet sur les nouveaux moteurs de recherche académiques, ce nouveau produit, Microsoft Academic, pourrait-il enfin devenir une alternative crédible à Google Scholar ?
Depuis le début de l’année 2018, de nouveaux acteurs sont apparus sur le marché des moteurs de recherche d’articles scientifiques gratuits.
Qui sont-ils ? Comment se différencient-ils de Google Scholar ? Et quelle peut-être leur valeur ajoutée dans un contexte de veille scientifique ou de recherche d’information bibliographique et de revue de littérature ?
C’est à toutes ces questions que nous avons répondues dans le dernier numéro de BASES n°361 : « Recherche d’information académique : enfin une comparaison concrète entre gratuit et payant ». Dans ce post nous vous présentons deux des multiples acteurs analysés dans l'article de BASES.
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Dans notre précédent billet « Google Actualités évolue à son tour : bonne ou mauvaise nouvelle pour la veille ? », nous avions analysé la nouvelle interface de Google Actualités (plus communément appelé Google News) afin de voir ce que cela changeait pour la veille et la recherche d’informations.
Et le constat final n’était malheureusement pas très encourageant...
Nous allons donc aujourd’hui tester l’aspect méthodologie de recherche. Existe t-il une façon réellement efficace de l’interroger ?
Pour rappel, Google Actualités est un moteur, lancé en 2002 mais en 2009 seulement pour la France, qui n’indexe que des contenus provenant de sites de presse, site d’actualités et quelques blogs de référence.
Quel que soit le type de veille ou de recherche d’information, on ne saurait faire l’impasse sur les médias et la presse. La presse généraliste ou spécialisée, les magazines d’informations, la presse locale, professionnelle ou encore les sites d’actualités sont bien souvent une mine d’informations que l’on ne saurait négliger.
Pour interroger et surveiller la presse gratuitement, on dispose depuis 2002 de Google Actualités, un service lancé par Google lui-même, indexant uniquement des sites de presse, sites et blogs d’actualités.
Pour le professionnel, cela offre un accès centralisé à la presse et aux sites d’actualités avec des fonctionnalités de recherche semblables à celles du moteur Web de Google.
Et pour la veille, Google Actualités offrait encore il y a peu la possibilité de générer des flux RSS à partir d’une recherche dans le moteur.
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Les concepts d’études de marché et de gratuité semblent à première vue antinomiques. Les études de marché ont la réputation d’être chères, très chères même...
Alors que se cache t-il derrière ces sites et organismes qui proposent des études de marché gratuites ou très bon marché ? Quel intérêt ces documents peuvent-ils avoir pour la veille et la recherche d’information ?
Derrière le terme « étude de marché » se cachent en réalité de multiples définitions.
Certains lui appliquent une définition très stricte : celle d’une étude longue combinant de manière équilibrée données sectorielles et vision stratégique et prospective d’un marché.
D’autres, au contraire, englobent toute forme de rapports ou d’études courtes ou longues incluant des données de marché.
Et les documents que l’on trouve gratuitement sur le Web relèvent principalement de cette seconde définition.
Il y a une dizaine d’années, la surveillance des flux RSS étaient au cœur du processus de veille et offrait un moyen simple et efficace pour suivre les nouveautés d’un site sans se rendre sur celui-ci et sans recourir à un outil de surveillance de pages généralement payant et moins intuitif.
Mais force est de constater que le RSS semble avoir perdu de sa splendeur au profit des réseaux sociaux. De nombreux sites ont ainsi supprimé leurs flux RSS, du moins en apparence, mais proposent toutes une collection de boutons Twitter, Facebook, LinkedIn, YouTube, Instagram, Pinterest etc. pour suivre, a priori, leur actualité.
Si nous avons déjà eu l’occasion de montrer dans un précédent numéro de BASES que le RSS était loin d’avoir dit son dernier mot (« Le RSS est-il encore un atout pour la veille ? » BASES n°351 – septembre 2017), nous avons cette fois-ci choisi de nos intéresser aux sites qui proposent à la fois des flux RSS et des comptes sur les médias sociaux.
Les contenus disponibles dans le ou les flux RSS sont-ils les mêmes que ceux proposés sur les comptes Twitter, Facebook, Linkedin, etc associés à ces sites ? Faut-il choisir de n’en surveiller qu’un seul ou bien sont-ils complémentaires et méritent-ils tous d’être mis sous surveillance ?
Depuis plusieurs années déjà, on entend régulièrement parler de la baisse de qualité de Google alertes. Quel est aujourd’hui l’intérêt de ce type d’outil pour la veille ? Google Alertes est-il réellement le meilleur de sa catégorie ? Ou bien faut-il se tourner vers des alternatives comme Talkwalker Alerts par exemple ?
Quand on souhaite mettre en place une veille concurrentielle, stratégique ou encore e-réputation on a le choix entre plusieurs approches.
La première consiste à identifier un certain nombre de sources pertinentes et à les mettre ensuite sous surveillance, via un bookmark ou outil de crawling web.
La seconde consiste à mettre en place des alertes par mots-clés (avec des requêtes plus ou moins complexes) dans différents outils comme les outils d’alertes Web (à l'image de Google Alertes), les plateformes de social media monitoring, les agrégateurs de presse, les bases de données professionnelles, etc. pour surveiller les nouveaux contenus publiés sur le Web ou dans les corpus pré-intégrés dans ces outils.
Ces deux approches sont complémentaires.
A l’origine, les moteurs de recherche comme Google, Bing ou encore Yahoo permettaient de voir s’afficher tous les résultats citant les termes d’une requête, à condition bien sûr que les pages soient bien présentes dans leurs index.
Les moteurs de recherche visaient l’exhaustivité du Web ouvert là où les annuaires opéraient déjà une sélection.
Les moteurs offraient une bonne vision d’ensemble des contenus gratuits présents sur le Web là où les outils de recherche et de veille professionnels tiraient leur épingle du jeu sur les contenus payants ou des fonctionnalités de recherche plus sophistiquées.
Mais aujourd’hui, recourir à Google en pensant pouvoir accéder à la majorité des pages Web et contenus Web gratuits citant les termes de sa requête est un leurre.
En effet, quelle que soit la requête, Google, Bing et les autres n’affichent pas l’intégralité des pages correspondants à la requête. Ils opèrent une sélection des pages présentes dans leurs index.
Et cela a des conséquences importantes pour la veille et la recherche d’information.