Le marché des outils et plateformes de veille en France était jusqu’à présent plutôt calme avec des acteurs de longue date et de temps à autre quelques nouveaux entrants.
Mais depuis quelques mois, on ne compte plus les annonces de lancement de nouveaux « outils de veille ». Et tous ces nouveaux acteurs ont un point commun : ils se focalisent sur la veille thématique et sectorielle.
Qui sont ces nouveaux acteurs, en quoi leurs outils se démarquent des plateformes existantes et quelle peut être leur valeur ajoutée pour le professionnel ?
Nous avons enquêté pour ce nouveau numéro de NETSOURCES pour comprendre cette nouvelle tendance et son impact pour le professionnel de l’information et nous avons testé et analysé quatre de ces outils : Follaw.sv, Veille Formation, Wabtch et Flint Business.
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Le marché des outils et plateformes de veille en France en 2020
Parmi les outils de veille thématiques apparus ces derniers mois, sujet de ce numéro de NETSOURCES, figurent notamment des outils dédiés au secteur de la formation.
On trouve par exemple le service gratuit Formalerte qui s’avère être plutôt un produit d’appel pour la société Digiforma offrant par ailleurs une suite logicielle de gestion pour les organismes de formation. Plus récemment, l’Atelier du formateur a lancé un service d’information clé en main. Parmi les autres solutions disponibles, dont on trouvera un récapitulatif ici , l’outil veilleformation.com, lancé en septembre 2021, a attiré notre attention et nous avons voulu l’étudier de plus près.
La raison pour laquelle on a vu récemment fleurir ce type d’outils se trouve dans un changement réglementaire. En effet, l’article 6 de la Loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel », promulguée en 2018, stipule que les organismes de formation, désormais englobés plus largement dans un ensemble baptisé « Organismes Prestataires d’Actions Concourant au développement des Compétences » (PAC ou OPAC), devront avoir obtenu à partir du 1er janvier 2022 la certification dite Qualiopi, tout au moins s’ils souhaitent pouvoir solliciter des fonds publics ou mutualisés pour le financement de leurs actions de formation.
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Flint et ses robots ne sont pas des inconnus des professionnels de l’information. C’est en effet en 2017 que commence son aventure avec le lancement d’un robot du même nom qui se présente comme une newsletter d’informations personnalisée.
Depuis l’été dernier, Flint propose une nouvelle plateforme avec notamment une offre business qui s’adresse aux entreprises. Cet abonnement permet de créer sans limite des robots thématiques et s’inscrit clairement dans une démarche de veille thématique.
C’est cette version que nous avons pu tester pour cet article et que nous évaluons ici par rapport aux besoins des professionnels de l’information.
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Nous continuons notre série d’articles sur les nouveaux outils de veille thématiques et nous nous intéressons cette fois-ci à Wabtch lancé cet automne.
L’idée de Wabtch est née de l’activité de « veilleur informel » du créateur de l’outil, François-Xavier Nion. Lors de ses précédents postes d’informaticien/développeur, il était en effet amené à consulter et transmettre régulièrement des articles sur certains sujets, tels que l’intelligence artificielle. Sa veille consistait alors dans l’envoi d’une newsletter et la mise en favoris des liens URL des articles constitutifs. Face à la difficulté à gérer un nombre grandissant de favoris, il s’est alors créé un outil personnel de stockage et de valorisation des articles pertinents. À cela s’est vite ajouté un crawler pour étoffer automatiquement ses veilles en cours.
Pendant trois ans, cet outil a mûri et évolué en secret avant que François-Xavier Nion ne saute le pas, crée la société FX Softs et lance officiellement Wabtch en septembre dernier.
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La veille et la recherche d’information à l’heure de la recommandation de contenus
La veille radio/TV est très différente de la veille Web et presse classique
Réaliser une veille ou une recherche d’informations sur des sources Web, des sites d’actualités ou les réseaux sociaux avec des outils gratuits ou peu chers comme les lecteurs de flux RSS, les systèmes d’alertes Web ou les moteurs de recherche n’est pas une mission impossible.
Néanmoins, cela n’est pas nécessairement optimal notamment quand le volume d’information est important, le sujet ambigu ou que la thématique implique d’avoir accès à des sources payantes.
D’autre part, la légalité de la surveillance de certaines sources est parfois très discutable voire complètement illégal d’où l’intérêt de faire appel à des professionnels pour réaliser la veille ou la recherche d’informations.
Mais dès que l’on souhaite faire une recherche oumettre en place une veille sur des contenus radios ou télévisuels de manière artisanale avec des outils gratuits ou peu coûteux, le degré de difficulté atteint vite des sommets.
Quel que soit le type de veille ou de recherche d’information, on ne saurait faire l’impasse sur les médias et la presse. La presse généraliste ou spécialisée, les magazines d’informations, la presse locale, professionnelle ou encore les sites d’actualités sont bien souvent une mine d’informations que l’on ne saurait négliger.
Pour interroger et surveiller la presse gratuitement, on dispose depuis 2002 de Google Actualités, un service lancé par Google lui-même, indexant uniquement des sites de presse, sites et blogs d’actualités.
Pour le professionnel, cela offre un accès centralisé à la presse et aux sites d’actualités avec des fonctionnalités de recherche semblables à celles du moteur Web de Google.
Et pour la veille, Google Actualités offrait encore il y a peu la possibilité de générer des flux RSS à partir d’une recherche dans le moteur.
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Depuis plusieurs années déjà, on entend régulièrement parler de la baisse de qualité de Google alertes. Quel est aujourd’hui l’intérêt de ce type d’outil pour la veille ? Google Alertes est-il réellement le meilleur de sa catégorie ? Ou bien faut-il se tourner vers des alternatives comme Talkwalker Alerts par exemple ?
Quand on souhaite mettre en place une veille concurrentielle, stratégique ou encore e-réputation on a le choix entre plusieurs approches.
La première consiste à identifier un certain nombre de sources pertinentes et à les mettre ensuite sous surveillance, via un bookmark ou outil de crawling web.
La seconde consiste à mettre en place des alertes par mots-clés (avec des requêtes plus ou moins complexes) dans différents outils comme les outils d’alertes Web (à l'image de Google Alertes), les plateformes de social media monitoring, les agrégateurs de presse, les bases de données professionnelles, etc. pour surveiller les nouveaux contenus publiés sur le Web ou dans les corpus pré-intégrés dans ces outils.
Ces deux approches sont complémentaires.
Quand on réalise une veille sur les nouveaux outils de recherche et de veille, il n’est pas rare de voir apparaître de nouveaux outils gratuits, uniquement disponibles sur Github. Et cela peut être quelque peu déconcertant quand on ne maîtrise pas les rudiments de cette plateforme avant tout destinée aux développeurs et informaticiens.
Car Github est aujourd’hui surtout connu pour être le plus gros hébergeur de codes sources au monde.
Mais dans cette masse de petits programmes et morceaux de codes en libre accès, on trouve de plus en plus d’éléments pouvant être utiles pour le veilleur : outils de surveillance de pages web, lecteurs RSS, outils de création de flux RSS, outils pour l’OSINT, outils de recherche, listes de ressources thématiques, etc.
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Le monde des outils de veille est depuis longtemps scindé en deux grands ensembles : d’un côté les outils gratuits et bon marché et de l’autre les grosses plateformes de veille très complètes, mais onéreuses.
L’année dernière, nous avions consacré un numéro de NETSOURCES aux plateformes de veille présentes sur le marché français, mais aussi aux outils de Competitive Intelligence pas ou peu présents sur le marché français, mais tout aussi intéressants pour le veilleur
cf : « Les plateformes de veille internationales peuvent-elles intéresser les veilleurs francophones ? » & « Le marché des outils et plateformes de veille en France en 2020 » - NETSOURCES n°147 – juillet/août 2020
Pour ce numéro de NETSOURCES, nous avons choisi de porter notre regard sur les outils de veille gratuits ou bon marché pour bien comprendre :
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Parmi les nombreuses et complexes fonctions qu’un outil de veille spécialisé doit remplir, il en est une assez confidentielle, mais essentielle dans un dispositif de veille : la surveillance de pages d’un site web. Si les outils dédiés à cette fonction ont pourtant été les premiers à apparaître sur le marché de la veille à la fin des années 90, ils sont vite passés au second plan pour finalement devenir quasi-invisibles.
Aujourd’hui, même si la surveillance des sources se fait souvent de façon globale, soit via des agrégateurs de presse, soit via des outils ou plateformes de veille fournis clefs en main, on a encore souvent besoin d’« attaquer » une source de façon spécifique en utilisant son site web et en mettant sous contrôle une ou plusieurs pages :
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Nous recevons régulièrement des demandes de nos lecteurs cherchant des pistes ou méthodes pour certaines de leurs recherches ou qui souhaitent de plus amples informations sur certains outils de veille.
Si vous souhaitez poser votre question (anonyme ou non) pour un prochain numéro de NETSOURCES, n’hésitez pas à nous l'adresser à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Chaque mois, nous traitons la question d’un lecteur, qu’il s’agisse d’une question méthodologique, d’un panorama d’outils, de ressources ou des questions sur le métier de professionnel de l’information. Ce que nous constatons aujourd'hui est plus une tendance récurrente autour de la nécessité d'automatiser de sa veille. C'est donc sur ce point que nous allons nous pencher aujourd'hui.
Faut-il à tout prix automatiser sa veille ?
Cette interrogation peut paraître étonnante à première vue. La croissance exponentielle du web depuis sa création, puis l’explosion des réseaux sociaux depuis une dizaine d’années, rendent en effet l’information disponible toujours plus volumineuse. On peut donc légitimement penser qu’il est nécessaire de recourir à un outil pour réaliser une veille performante.
La société Aleph Networks, pionnière dans la cybersécurité sur le Dark Web, était présente sur le salon I-Expo/Documation 2020. A cette occasion, elle présentait son nouveau produit en cours de lancement « Aleph Search Clear » qui s’adresse à un tout nouveau public, celui de la veille concurrentielle ou stratégique et s’attaque pour le coup à un nouvel environnement Web bien connu des veilleurs : le Clear Web.
Le Dark Web et le Deep Web sont des espaces très instables qui tendent à ajouter ou retirer fréquemment des sites. Ils suscitent bon nombre de rumeurs et il est par conséquent important de démystifier les différents volets qui composent le Web.
Voir aussi :
ORCID et les autres outils d’identification des auteurs de publications scientifiques
Plateformes de veille : qu’ont-elles à offrir aux PME et TPE ?
Si les PME et TPE ont tout autant besoin de veille que les grandes organisations, la mise en place d’un tel processus est, encore aujourd’hui, loin d’être une évidence.
Manque de budget, de moyens humains ou encore de sensibilisation à la veille sont autant de raisons pour lesquelles de nombreuses PME et TPE n’ont pas de processus de veille formalisé et n’ont pas recours aux plateformes de veille du marché.
Il y a quelques semaines, KB Crawl, acteur bien connu sur le marché français, annonçait le lancement de KB Access, un nouveau produit entièrement dédié aux PME, TPE, ETI et indépendants.
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A quelques semaines d’intervalles, plusieurs annonces viennent changer le paysage des plateformes de veille en France tel que nous le connaissons aujourd’hui.
La première est le rachat de la plateforme de social media monitoring Brandwatch par Cision et la seconde la vente de Linkfluence (éditeur de Radarly) à Meltwater.
Lire aussi :
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NETSOURCES (n°147 - juillet/août 2020)
La recherche et la veille sur les articles de presse est ce qu’il y a de plus classique et de mieux connu. Pourtant, si l’article de presse en tant que tel évolue peu, bien qu’il puisse être enrichi avec des contenus graphiques et multimédia, les outils de recherche, eux, évoluent et se renouvellent régulièrement. Et c’est à eux qui nous allons ici nous intéresser.
Quelles sont les outils et méthodes aujourd’hui disponibles pour rechercher et faire de la veille sur la presse ?
Lire la suite :
Comment surveiller Google Actualités ?
Intégrer les émissions de radio et de télévision à la veille et aux recherches d’informations a toujours été un processus compliqué et souvent trop chronophage par rapport au gain observé. A tel point que pendant de longues années, ces contenus n’étaient souvent pas pris en compte dans les prestations de recherche et de veille ou faisaient l’objet de prestations à part.
La nature-même des émissions de radio et de télévision, c’est-dire des contenus multimédia (audio et vidéo) rendent ces contenus difficilement « recherchables ».
Si la recherche d’information sur LinkedIn est un challenge, faire de la veille sur le réseau social se situe un cran encore au-dessus.
LinkedIn a depuis des années une politique extrêmement restrictive à l’égard des outils externes et proscrit tout scraping / extraction de ses données. C’est une des raisons pour laquelle, aucun outil ou plateforme de veille jusqu’à maintenant n’a été en mesure de surveiller correctement LinkedIn, mais il se pourrait bien que les choses évoluent.
On peut également essayer de faire de la veille directement au sein de l’interface de LinkedIn mais, là encore, LinkedIn ne nous simplifie pas la tâche.
On ne présente plus Google Alertes, ce service d’alertes de Google lancé en 2004 qui permet de surveiller les nouveaux résultats apparaissant sur le moteur pour une requête donnée.
Longtemps indispensable pour la veille, Google Alertes a perdu de sa splendeur depuis quelques années : baisse du nombre de résultats et de la qualité des alertes, absence d’intérêt et d’investissement de Google pour cet outil historique et, plus récemment, problèmes récurrents de spams et de malwares qui viennent parasiter les résultats des alertes.
Bref, on ne serait pas surpris si Google décidait de fermer son service au cours des prochaines années comme il l’a fait avec tant d’autres services utiles aux professionnels de la veille.
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L’information scientifique et technique a toujours eu une place à part dans le processus de veille et de recherche d’information.
On considère souvent que l’IST ne concerne que les entreprises et organisations en lien avec la recherche et développement ou l’enseignement supérieur et qu’elle est plus difficile à appréhender que d’autres types d’information. Au sein d’une même organisation, il n’était pas rare de trouver par le passé des services d’information dédiés à l’information scientifique d’un côté et d’autres services pour la recherche d’information business et la veille stratégique et concurrentielle de l’autre.
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L’information qui gravite autour de la veille et de la recherche d’information est toujours aussi dense en ce mois de septembre 2020.
Une rumeur a secoué le monde des moteurs de recherche au mois d’août dernier. Apple pourrait prochainement lancer son propre outil de recherche. Mais qu’en est-il vraiment ?
Aujourd’hui, seuls Google, Bing et Yandex (et probablement Weibo pour la Chine) disposent de leur propre index. Tous les autres moteurs qui vont et viennent sur la scène de la recherche web utilisent en réalité pour la plupart l’index de Bing et parfois, mais c’est beaucoup plus rare, l’index de Google ou de Yandex.
La recherche de formations répond à une méthodologie similaire à la recherche de conférences, salons, congrès, etc. Sauf qu’il ne s’agit plus de s’informer et de repérer des informations dans un contexte de veille mais bien de se former pour maintenir à jour ses compétences et en acquérir de nouvelles.
Si la méthodologie est la même que pour les autres événements sur Google et les médias sociaux, les outils de recherche et sources spécialisées sont quant à eux très différents. Si on connaît plus ou moins bien les acteurs-clés de la formation dans son domaine, cela devient vite plus compliqué quand il s’agit de domaines que l’on ne connaît pas ou peu.
Nous illustrerons notre méthodologie à partir d’un exemple sur la recherche de formation sur le langage de programmation Python.
On voit de plus en plus apparaître de nouveaux petits outils de veille ou de recherche gratuits développés sous Python et mis à disposition sur la bibliothèque de code Github et qui peuvent être très utiles aux professionnels de l’information et de la veille.
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Il existe aujourd’hui plus d’une vingtaine d’outils et plateformes de veille présents sur le marché français.
AMI Bertin (ex-AMI Software), Brandwatch, Digimind, KB Crawl, Meltwater, MyTwip, Sindup, Talkwalker, Visibrain, etc. sont des noms qui reviennent souvent et il n’est pas toujours simple de comprendre le positionnement de chaque acteur et de déterminer lesquels sont les plus adaptés aux problématiques spécifiques de son organisation.
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Curebot a été créé en 2018 par Esprits Collaboratifs, ancienne start-up d’Orange. Son activité principale est la vente de solutions de collaboration au sein des entreprises et en premier lieu leur produit phare : Curebot.
Curebot se présente donc comme un outil de partage, déployable à l’échelle d’un service ou d’une entreprise entière. Pour les responsables de la solution, l’intelligence économique ne peut être qu’une « démarche collaborative » et le mot d’ordre est « intelligence collective ».
La plateforme se fonde sur la volonté de dépasser « l’effet silo » des entreprises. Cet effet silo est décrit comme un cloisonnement des informations d’un service à l’autre (entre Marketing et R&D ou entre Développement commercial et Logistique) et d’un site de bureaux à l’autre. Cela suppose que les entreprises que cible Curebot ont déjà atteint une taille respectable.
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Intelligence2day a été créé par la société suédoise Comintelli, spécialisée dans l’édition de logiciel depuis 1999, date de sa fondation en tant que spin-off d’Ericsson. L’outil est vendu en France sous contrat exclusif par SoftwareSelling France.
Le distributeur français fonde son argumentaire sur la simplicité d’utilisation offerte par l’aspect centralisateur de la plateforme et sur la sécurité des informations stockées. En effet, Intelligence2day tente de sortir du concept de veille pour se positionner sur la détection de tendances à travers la fouille de données.
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L’esprit de la plateforme est en effet de faciliter la prospection et la recherche par l’utilisateur, en fonction de l’évolution des informations qu’il rencontre. L’utilisateur se trouve dans le besoin de percevoir les recompositions permanentes du contexte du sujet qu’il surveille. L’accent est mis sur l’usage différent de cet outil par rapport à une veille dite « traditionnelle ». L’outil se veut en effet être un outil de recherche d’information et de compréhension du contexte autour de cette information.
Cikisi est le produit éponyme de la société franco-belge CIKISI, créée en 2016 par des anciens du renseignement militaire et de la veille stratégique. La société a ouvert un bureau en France il y a un an.
Cette plateforme a retenu notre attention par son approche des technologies IA et machine learning qu’elle a développées au service du veilleur, et de l’intégration de celles-ci dans les différentes étapes du processus de veille : de la mise sous surveillance des sources jusqu’à l’exploitation finale des données.
Cikisi se définit comme une plateforme de « web intelligence complète », intégrant trois dimensions : un logiciel de veille, un moteur de recherche et un outil d’exploration de données.
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Les réseaux sociaux les plus populaires Facebook, Twitter et Instagram, ont un rôle essentiel pour certains types de veilles : ils s’imposent comme des ressources clés pour les métiers du marketing et de la communication (veille image, e-réputation, influence et veille produit).
Même si parmi eux, Twitter se distingue véritablement par son offre de contenu et de fonctionnalités de recherche et veille, leur intérêt est tel qu’ils font tous trois l’objet de beaucoup d’efforts en termes d’intégration dans les dispositifs de veille, ainsi que dans les plateformes spécialisées.
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Twitter est aujourd’hui le réseau social le plus utile dans un contexte de veille et de recherche d’information professionnelles. Il est également celui qui propose les fonctionnalités de recherche les plus abouties et les plus en adéquation avec les besoins des professionnels de l’information.
Pour autant, Twitter n’intègre pas (du moins pas encore) toutes les fonctionnalités utiles dans un contexte de veille ou de recherche, même si de nouvelles options sont régulièrement ajoutées. Il faut donc faire appel à de petits outils externes souvent gratuit ou freemiums pour répondre à certains besoins d’information.
Dans cet article :
Pour les professionnels de la veille francophones, l’univers des plateformes de veille se compose d’acteurs qui s’appellent Digimind, KB Crawl, Sindup, MyTwip, Iscope, Qwam, etc. À l’international et surtout dans les pays anglo-saxons et d’Europe du Nord, le paysage des outils et plateformes de veille n’a pas grand-chose à voir avec ce que nous connaissons en France et dans la plupart des pays francophones.
Il suffit de regarder la récente étude « Forrester New Wave™: Market And Competitive Intelligence Platforms, Q4 2019 » publiée par un des leaders des études de marché pour découvrir des outils dont les noms ne nous évoquent que de vagues souvenirs voire même absolument rien : Crayon, Market Logic, InfoNgen, Wide Narrow, Knowledge 360, etc.
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- Du côté des sites internationaux de comparaison de logiciels et plateformes comme Capterra ou G2, le constat est le même.
- À l’inverse, les acteurs présents sur le marché français et francophone n’ont visiblement pas réussi à se frayer une place dans les classements internationaux.
La veille, qu’elle soit stratégique, concurrentielle, scientifique ou technique est généralement associée aux contenus et sources numériques : presse, sites d’actualités, blogs, réseaux sociaux, sites institutionnels, articles scientifiques, brevets, bases de données, etc.
Les livres, plus naturellement associés au papier qu’au numérique malgré l’existence des ebooks, sont souvent les grands absents des projets de veille. Alors qu’ils renvoient pourtant aux origines mêmes du métier de professionnel de l’information.
Il manque aux livres et ouvrages cette « fraîcheur » et instantanéité de l’information associée aux contenus numériques. Il n’est pas non plus simple de rechercher numériquement sur ce type de contenus pour lesquels on ne dispose souvent que des références bibliographiques. Enfin, ils ne sont pratiquement jamais accessibles gratuitement (à l’exception des livres en open access encore rares ou des ouvrages qui ne sont plus couverts par le droit d’auteur).
Inclure les livres à sa veille n’a pas de sens pour tous les types de veilles et pour tous les sujets. Mais ils ont toute leur place pour l’investigation et l’analyse en profondeur de certaines thématiques.
Avec les années, les réseaux sociaux prennent de plus en plus d’importance dans le processus de veille et de recherche d’information et Facebook ne déroge pas à la règle.
Seul problème, Facebook n’est absolument pas conçu pour la veille et la recherche professionnelle et s’avère beaucoup plus difficile à intégrer dans son process que certains de ses concurrents et notamment Twitter. En mars dernier, Facebook a lancé une nouvelle interface pour tous ses utilisateurs à travers le monde. Si le design et l’ergonomie ont bien évidemment évolué ce qui affectera peu le veilleur, quelques fonctionnalités de recherche et filtres ont également changé.
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