Scopus, la base de données bibliographique d'Elsevier, vient de lancer CiteScore qui est un outil d'évaluation des publications basé sur le nombre de citations.
Le calcul est simple : pour l'année 2015, par exemple, CiteScore compte les citations en 2015 de documents de tous types publiés en 2012, 2013 et 2014 et référencés dans Scopus, à l'exclusion des articles "in press" qui ne comportent pas de référence.
Des métriques complémentaires à CiteScore sont également disponibles.
Elsevier, qui produit ces outils, fait remarquer que 11 000 publications sur les 22 256 référencées (sans compter les livres) ont un CiteScore et pas de "Journal Impact Factor".
Lien : https://journalmetrics.scopus.com
Auteur : François Libmann, Directeur de Publication
Pour achever notre série d’actualités sur les sources d’informations à consulter dans le cadre d’une veille à l’international, nous nous intéressons cette fois-ci aux bases de données spécialisées sur certains types d’informations.
Comme nous l’avons vu dans le précédent post : "Veille à l’international : les bases de données spécialisées", effectuer des recherches d’information ou des veilles à l’international exige une connaissance précise des sources disponibles.
Après nous être intéressés aux bases de données fournies par les grandes organisations internationales, nous nous focalisons cette semaine sur les grandes sources et bases de données internationales payantes.
Il s’agit exclusivement d’entreprises privées qui produisent et surtout agrègent, grâce à de multiples partenariats, des données sur la plupart des pays du monde.
SIMBA Information vient de publier le rapport intitulé Open Access Journal Publishing 2016-2020 (62p-2500$) sur l'Open Access.
Le communiqué de presse donne quelques informations intéressantes :
Lien : www.simbainformation.com
Auteur : François Libmann, Directeur de publication
Effectuer une veille ou une recherche d’information à l’international peut souvent représenter un défi surtout quand on connaît peu le pays en question et encore plus quand on ne maîtrise pas la langue officielle.
La meilleure façon d’obtenir des informations pertinentes et d’obtenir une vue d’ensemble la plus complète possible consiste à combiner des sources locales mais également internationales.
Nous présentons ici les principales sources d’informations ayant une couverture mondiale. Ces sources fournissent des informations économiques, statistiques, des données sur les importations/exportations, des données sur le risque pays, des études de marché, des rapports, des fiches entreprises ou encore des données sur les investissements étrangers.
Nous nous focalisons cette semaine sur les grandes organisations internationales.
Quoiqu’on en dise, Google Translate est d’une aide précieuse pour les veilles et recherches d’informations à l’international sur des langues que l’on ne maîtrise que très peu ou même pas du tout.
Pour traduire un mot ou une expression, l’utilisation d’un véritable dictionnaire en ligne ou même papier sera généralement plus judicieux.
Pour des longs passages de texte, des articles de presse ou même des pages et sites Web dans leur intégralité, l’outil aura le mérite de faire ressortir le sens général, de pointer vers quelques détails et surtout permettra de déterminer si de plus amples investigations sont nécessaires.
La veille stratégique et concurrentielle est un sujet clé pour les entreprises. Mais pour des raisons budgétaires, elle se limite trop souvent aux sources d’informations gratuites.
La prolifération des contenus gratuits sur le Web y est évidemment pour quelque chose. D'ailleurs, bon nombre d’outils de veille se présentent comme des outils de surveillance globale mais ne surveillent aucune source payante.
Une bonne idée à développer pour mieux connaître la contribution de chaque co-auteur dans un article scientifique
Deux éditeurs de publications scientifiques - BioMed Central et Ubiquity Press - lancent les "Contributorship Badges for Science".
Cela consiste à indiquer dans un article la contribution précise de chaque auteur. Cette initiative s'applique pour l'instant à GigaScience et au Journal of Open Research Software. Mais nul doute que ce n'est que le début. On peut en voir les applications en termes de recherche de compétences spécifiques dans le cadre de projets par exemple.
Auteur : François Libmann, Directeur de publication
Il y a encore quelques années, surveiller les médias sociaux ou effectuer des recherches ponctuelles dans ces sources (à l’exception des blogs et forums) ne relevaient pas d’une absolue nécessité pour les professionnels de l’information.
Bon nombre d’entre elles avaient alors l’image de ressources peu fiables et non professionnelles où le contenu publié relevait quasi-exclusivement de la vie privée et présentait donc un intérêt des plus limité dans un cadre professionnel. Le principal intérêt d’une veille sur les médias sociaux tenait alors de l’e-réputation et de la surveillance de marques et avis de consommateurs.
A lire : notre dossier OUTILS DE VEILLE - Gratuit contre payant: la performance des plates-formes de veille sur les media sociaux – une enquête à suivre