Nous vous donnons rendez-vous sur le stand E75 lors du salon Iexpo-Documation, qui se tiendra du 19 au 21 mars prochain.
📣 Ne manquez pas notre atelier gratuit : "Faut-il externaliser sa veille ?"
Animée par Anne-Marie Libmann, Directrice des Opérations et Aurélie Vathonne, Responsable Pôles Veille & Formation chez FLA CONSULTANTS;
Dans un monde en constante évolution, la veille stratégique est devenue un outil essentiel pour rester compétitif. Mais se pose la question : faut-il externaliser cette fonction ?
Animé par notre équipe d'experts chevronnés, cet atelier est spécialement conçu pour les professionnels et les directions désireux de comprendre les tenants et aboutissants de cette démarche.
Ensemble, nous explorerons les avantages de l'externalisation de la veille tout en abordant les défis à relever pour une mise en œuvre efficace.
Animée par Anne-Marie Libmann, Directrice des Opérations, FLA CONSULTANTS
Intervenants :
Ne manquez pas cette opportunité unique d'enrichir vos connaissances et d'échanger avec des spécialistes du domaine. Réservez dès maintenant votre place et venez découvrir comment la veille externalisée peut propulser votre entreprise vers le succès !
Nous avons hâte de vous retrouver à cet événement incontournable de l'industrie de la gestion de l'information et de la veille stratégique !
Nous lançons ce grand sondage destiné à tous nos abonnés et lecteurs réguliers ou irréguliers, afin de recueillir des informations précieuses sur vos besoins, vos préférences et attentes. Cela nous permettra de réévaluer notre ligne éditoriale et de créer des contenus qui répondent à vos besoins spécifiques.
Merci de votre participation !
Au sommaire de ce numéro, 3 actualités soigneusement sélectionnées qui pourront avoir un impact sur les professionnels de l’info, veilleurs et analystes à court ou moyen terme.
Google SGE met en avant des pages habituellement absentes de la première page
IST et IA – Le passage à l’indexation automatique dans Medline et Pubmed : 47% des articles contiennent désormais des erreurs
L’essor des newsletters locales
Une récente analyse d'Authoritas sur Google SGE (la fonctionnalité d’IA de génération de réponses directement intégrée en haut des résultats de Google mais qui n’est pas encore disponible en Europe) a révélé que les réponses générées par SGE ne correspondent presque jamais (dans 93.8% des cas) aux liens des 10 premiers résultats de recherche organique.
Cela pourrait donc permettre à des sites habituellement mal référencés ou en tout cas absents du top 10 d’être plus visibles. Et par extension, pour le professionnel de l’information de voir des pages et sites pertinents qu’il n’avait pas nécessairement l’habitude de voir apparaître. Mais attention à ne pas se réjouir trop vite : SGE vient tout juste d’arriver et personne ne sait encore quelles sont les techniques et méthodes pour réussir à bien s’y positionner. Quand ce sera le cas, il est possible que les sites habituellement bien référencés reprennent tout simplement leur position de leaders…
Toujours est-il qu’il y a quand même une tendance générale à vouloir mieux faire émerger des contenus de qualité, mais peu visibles :
Et sinon, on peut continuer à utiliser les méthodes des professionnels des informations pour aller dénicher des pépites et trésors sur le Web :
- Sourcing, de la théorie à l’épreuve de la pratique
- Comment enrichir son sourcing grâce à Google Sheets, Airtable & les autres ?
- Identifier des podcasts pour sa veille
- Sourcing : comment détecter des médias réellement nouveaux ?
- Veille internationale : comment trouver des sources en langue étrangère ?
On s’intéressera maintenant à une présentation qui a été faite lors de la conférence annuelle 2023 de l’association des bibliothèques de la santé du Canada et dont le support vient d’être récemment mis en ligne à propos de l’usage de l’indexation (MeSH) par IA dans Medline.
On rappellera que dans Medline et PubMed, les articles sont indexés avec un système de mots-clés hiérarchisés appelé MeSH (Medical Subject Headings). Et cela s’avère très utile pour la recherche d’information.
Depuis avril 2022, tous les articles se voient attribués leur MeSH via l'indexation automatisée (IA). La présentation examine la capacité de l'IA à identifier et représenter correctement les concepts clés d'un article. Les résultats montrent que 47 % des articles examinés présentaient des problèmes au niveau des MeSH, affectant ainsi leur récupération potentielle lors de recherches.
Le basculement à un système d’indexation 100% IA montre à ce stade une dégradation de la qualité de l’indexation et par extension de la recherche. Car on aura dans les résultats à la fois plus de bruit avec des articles non pertinents qui ont reçu des MeSH qui ne les concernent pas et à la fois un risque accru de passer à côté d’articles pertinents qui, eux, n’ont pas reçu le(s) MeSH qu’ils devraient avoir.
La recherche via l’indexation MeSH ne peut ainsi plus, à ce stade, être considérée comme aussi fiable que le passé et nécessite une attention accrue.
Il est donc nécessaire de ne pas se reposer uniquement sur l’indexation pour effectuer ses recherches mais aussi de réaliser des recherches par mot-clés classiques sur le titre, abstract, etc.
On comprend en lisant la présentation que la vérification par un humain de l’indexation automatisée n’a ici rien de systématique : « Selon la NLM (National Library of Medicine), les MeSH attribués par l'IA sont déterminés sur la base des termes du titre, du résumé et des termes et de l'indexation des enregistrements "voisins et connexes", avec un examen humain et une curation des résultats "le cas échéant". »
Et cela n’augure rien de bon pour l’avenir de Medline et Pubmed en termes de qualité d’indexation. L’IA peut indéniablement avoir un rôle à jouer pour l’indexation en faisant gagner du temps et en ingérant de très gros volume de données mais l’IA fait aussi beaucoup d’erreurs et a besoin d’être améliorée, corrigée et entraînée en permanence. Il y a donc besoin d’une couche de vérification humaine pour corriger les erreurs mais aussi améliorer l’algorithme.
Sur ce thème, on conseillera un récent épisode du podcast « Le code a changé » de France Inter intitulé « Les dames de l’algorithmes » qui nous parle d'un groupe d'annotatrices travaillant pour le Palais de Justice et qui entraînent un programme d'IA sur un programme d'anonymisation automatique des décisions de justice. Et qui nous rappelle par la même occasion que l’IA n’a rien de magique et que derrière, il y a souvent beaucoup d’humain !
Pour aller plus loin sur la question de l’intégration de l’IA dans les métiers de l’information :
Faire de la veille, c’est d’abord réussir à identifier les meilleures sources d’information sur les sujets qui nous intéresse. Et ces sources peuvent se présenter sous de multiples formats : sites Web, blogs, comptes sur les réseaux sociaux, mais aussi de plus en plus newsletters.
Et l’une des tendances que l’on peut observer du côté des newsletters, c’est la multiplication de newsletters locales ou hyperlocales développées par des médias et journalistes à travers le monde.
Le magazine britannique The Lead a par exemple annoncé le lancement de 10 newsletters locales, chacune dédiée à une ville du nord de l’Angleterre. Toujours en Angleterre, on retrouve ce modèle de newsletter locale comme avec The Mill, une newsletter d’actualités dédiée à la ville de Manchester ou The Sheffield Tribune pour la ville de Sheffield. Et en France, Nice Matin ne cesse de développer son offre de newsletters locales. Derniers ajouts en date : FicaNice pour Nice et De la Rade au Faron pour Toulon.
Quand on a une dimension locale à inclure à sa veille en France ou à l’international, on ne pense pas nécessairement aux newsletters locales, d’autant que les newsletters ont eu un gros passage à vide pendant des années avant de revenir en force depuis quelques années (voir notre article de 2021 « Substack ou le symbole du retour en force des newsletters pour la veille »).
On a donc grandement intérêt à aller investiguer dans la direction de newsletters locales même si elles ne sont pas toujours faciles à identifier.
Dans notre récent article « Sourcing : l'info locale se renouvelle », on décrypte pour vous cette tendance des newsletters locales mais aussi les nouvelles formes que peut prendre l’information locale bien loin du schéma traditionnel du titre de presse classique et on vous explique comment réussir à les identifier.
Perplexity est le seul outil IA positionné comme un moteur de recherche. Il fonctionne avec GPT et son modèle propriétaire (Pplx). Il vient de s’améliorer en permettant de sélectionner son corpus. Cette fonctionnalité, discrète, se cache derrière le bouton « Focus ».
Il propose de filtrer ses recherches par corpus : Academic (en provenance de Semantic Scholar), Wolfram/Alpha (pour l’informatique), YouTube et Reddit, mais aussi par format (image ou vidéo).
C’est un bon moyen pour réduire la marge d’erreur (et donc le niveau d’hallucination) de l’outil et d’améliorer la précision des résultats. Last but not least, cela permet aussi de savoir d’où viennent les sources.
Par exemple, si l’on cherche Hemingway
, puis que l’on choisit « Youtube », six vidéos sont proposées, suivies par une courte biographie (générée) et de trois questions suggérées. À droite, trois autres vidéos sont proposées, ainsi qu’une « Recherche Image » et une « Génération d’image » (accès payant). Pour une recherche filtrée avec des résultats en provenance du forum « Reddit », il nous est aussi proposé une « recherche video ».
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Nous espérons que ce message vous trouve en pleine forme. Nous sommes ravis de vous annoncer que la billetterie en ligne pour nos sessions de formation MasterClass Veille & Search 2024 est désormais ouverte !
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Au sommaire de ce numéro, 3 actualités très récentes soigneusement sélectionnées qui pourront avoir un impact sur le pro de l’info à court ou moyen terme.
LinkedIn a longtemps été le réseau social le plus fermé à la veille et aux outils de veille. Mais cela est en train de changer d’après Antoine Khaitrine (Licter).
Dans un post LinkedIn, il annonce que :
Pour en savoir plus : https://www.linkedin.com/posts/antoine-khaitrine_linkedin-souvre-au-social-listening-activity-7133505793143771136-KfVo?utm_source=share&utm_medium=member_desktop
LinkedIn est un réseau social très bien positionné pour répondre aux besoins informationnels des veilleurs et documentalistes. Mais la recherche comme la veille n’y a jamais été satisfaisante. Cette annonce d’ouverture est une bonne nouvelle certes, mais en demi-teinte.
Pour le moment, l’ouverture des données semble surtout s’adresser aux gros acteurs du social media monitoring, ceux qui ont les moyens de payer. Ce sont les mêmes que ceux qui n’ont pas été impactés par la fin de l’API gratuite de Twitter car ils payaient déjà pour l’API payante depuis des années. Les pro de l’info, clients de ces acteurs vont donc être indéniablement gagnants.
Pour les clients des autres plateformes de veille plus traditionnelles ou mêmes des lecteurs RSS type Inoreader ou Feedly, rien ne garantit que la surveillance de LinkedIn soit une de leur priorité. On a pu le voir avec Twitter (désormais X), la fin de l’API gratuite a tout simplement été la fin de la fonctionnalité de surveillance de Twitter dans ces plateformes. L’intégration de LinkedIn ne sera probablement envisagée que si le coût de l’API est abordable et/ou la demande des clients massive. Il va donc falloir, pour le moment, continuer à surveiller LinkedIn avec les « moyens du bord » comme on l’a toujours fait : voir notre article Réussir à utiliser LinkedIn pour la veille et la recherche d’information.
On suivra avec attention les annonces de LinkedIn dans les prochains mois pour voir si, en parallèle d’une API Entreprise onéreuse, LinkedIn envisage de déployer une API moins perfectionnée mais satisfaisante et surtout gratuite ou abordable. C’est seulement dans ce cas de figure que pourront se développer des fonctionnalités de surveillance au sein des outils de veille existants ou tout un écosystème de nouveaux outils de surveillance et d’analyse comme cela était le cas sur Twitter avant la fin de l’API gratuite.
Pour aller plus loin :
Conseil veille pour réaliser une veille sur les pages Entreprises sur LinkedIn
La veille sur les réseaux sociaux s’annonce de plus en plus fragmentée
LinkedIn, une alternative crédible à Twitter pour la veille ?
Veille commerciale sur LinkedIn, tirer parti des filtres pour trouver des prospects
Stynch, un outil d’analyse de profils LinkedIn façon dataviz
Google Podcasts va prochainement disparaître pour être intégré dans YouTube Music. Aussi, sur le moteur Web de Google, l'apparition du filtre "podcast" est complètement aléatoire, ce qui complique la recherche méthodique et rigoureuse de ce précieux support d'informations.
Nous vous conseillons donc de parcourir Kagi Search, qui a consacré un onglet spécial pour les podcasts ! Le crawler va rechercher le mot-clé dans le titre du Podcast, le titre d’un épisode et dans le descriptif de ces derniers.
Pour cela, il suffit de taper son mot-clé dans la barre de recherche, puis de cliquer sur l’onglet « Podcast
» sous la barre de recherche. Les résultats s’affichent tout d’abord sous forme d’une galerie avec visuels des Podcasts, puis une série de podcasts sur le sujet donné.
Résultat : cette recherche permet de belles découvertes, y compris d’épisodes récents (moins de 48 heures), mais elle n’est pas exempte de bugs : des résultats de la galerie renvoient vers des erreurs 404, d’autres manquent de pertinence et peuvent même constituer une perte de temps : une recherche « Macron » renvoie sur quelques chroniques politiques, mais alors que le résultat fait apparaître le titre d’un épisode, le lien nous envoie sur une longue liste d’épisodes… dans laquelle ne figure même pas le titre de l’épisode sur lequel on a cliqué.
Conclusion : une initiative qui vaut le détour, mais qui demande à être encore améliorée. Et pour aller plus loin ne ratez pas notre article complémentaire : Identifier des podcasts pour sa veille
Dans le secteur de l’information, il est un acronyme qui revient régulièrement : l’API. On comprend bien qu’il s’agit d’une porte d’accès à des données et à des services, donc des informations, mais sont-elles exploitables pour le veilleur ? Voici le premier de deux billets pour répondre à cette question.
Décryptage, ce qu’est une API
API est l’acronyme de Application Programming Interface, ou Interface de programmation d’application en français. Il s’agit donc d’un moyen de connexion entre différentes applications (ou composants d’applications), grâce à une interface.
Au départ, l’exploitation des APIs était réservée aux développeurs. Mais cela est en train de changer avec l’utilisation des outils no code. Les outils d’automatisation fonctionnent avec les APIs des outils. Ce sont elles qui garantissent l’accès, la synchronisation et ce qu’il est possible de « tirer » d’un outil. Le professionnel de la veille en manipule donc déjà sans le savoir. Zapier, Make ou IFTTT les utilisent déjà de façon quasi invisible car ils se connectent à des APIs et permettent aussi à des outils de s’y connecter. On peut ainsi non seulement accéder à des APIs mais aussi ouvrir son accès à une API pour partager des informations dont on reste maître.
Les API et les flux RSS/JSON sont donc tous deux des moyens de récupérer et/ou de fournir des données à des applications. Ils présentent certains points communs, mais aussi des différences importantes.
Figure 1 : Copyright - DR
Points communs
Avec l’inexorable déclin de X (Ex-Twitter), il est temps pour les veilleurs et documentalistes de réfléchir sans trop tarder à un (ou plusieurs) plan B si ce n’est pas déjà fait et réduire son exposition à X au cas où il ne serait même plus accessible.
On commencera par rappeler que, dans nos métiers, les réseaux sociaux ont un double usage :
Et si Twitter a longtemps été en mesure de répondre à ses deux besoins, force est de constater qu’aucun réseau social n’est aujourd’hui capable d’englober ces deux dimensions. C’est d’ailleurs pour cela que la veille sur les réseaux sociaux aujourd’hui ne peut être que multiple. Ou alors, plus radical, il faut faire le choix de totalement s’affranchir des réseaux sociaux au profit d’autres types de sources.
Lire aussi :
La veille métier, une veille pas comme les autres
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