Il y a quelques années, les kiosques numériques comme Cafeyn, E-presse ou encore Pressmium s’annonçaient comme l’avenir de la presse française et se voyaient déjà comme les Netflix ou Spotify de l’information.
Avec un tarif très abordable et la possibilité d’accéder en un seul et même endroit à de très nombreux titres de presse française et internationale, ils avaient, sur le papier, tout pour séduire les personnes à la recherche d’articles de presse ou souhaitant mettre en place une veille d’actualités. Sur le papier seulement…
Aujourd’hui, force est de constater qu’on est très loin du compte et que le soufflé semble retomber. Les kiosques numériques sont-ils en perte de vitesse ? Quelles solutions existe-t-il aujourd’hui pour rechercher des articles de presse et mettre en place une veille « médias » ?
La publicité ne fait pas naturellement partie du spectre de la recherche d’information et de la veille. Et pourtant, il est souvent intéressant de repérer, suivre et analyser les publicités de certains acteurs et notamment ses concurrents. Aujourd’hui, ce sont Google et Facebook qui monopolisent le marché de la publicité en ligne et c’est donc dans ces deux directions qu’on a intérêt à porter son regard pour faire de la veille publicitaire.
Lire aussi :
Google vient d’annoncer sur son blog qu’il allait déployer dans les prochains mois aux Etats-Unis d’abord puis dans le reste du monde en 2022 des « pages annonceurs » permettant notamment visualiser l’historique des campagnes d’un annonceur sur les 30 derniers jours (publicités vidéos sur YouTube, adwords, annonces Shopping, etc.).
Depuis quelques mois, Google annonce à tour de bras de nouvelles extensions et fonctionnalités pour Chrome et d’autres de ses produits. Le but affiché est de permettre aux internautes de gagner en productivité sans avoir à sortir de l’univers Google.
Google a récemment annoncé tester sur Chrome Android aux Etats-Unis une nouvelle fonctionnalité « Follow » permettant de suivre les nouveaux contenus publiés sur un site web. Le retour du RSS en quelque sorte, sauf qu’il s’agit ici de recevoir directement les nouveaux contenus dans l’interface de Google Chrome.
Notre avis : Même si cela est indéniablement moins performant que de véritables lecteurs de flux RSS, cette initiative aura peut-être au moins le mérite d’inciter certains éditeurs à réintégrer des flux RSS sur leurs sites. On peut toujours rêver…
A Lire sur Chromium
Pour s’adapter aux évolutions des besoins en matière de veille et intégrer les nouveaux formats, les plateformes de veille doivent sans cesse évoluer.
Depuis le début de l’année, plusieurs acteurs présents sur le marché français ont fait des annonces dans ce sens : Digimind, KB Crawl, SindUp, Geotrend, Talkwalker, Radarly.
Le 15 mars dernier, KB Crawl a annoncé le lancement de KB Access, une plateforme de veille entièrement dédiée aux TPE, PME, ETI et indépendants.
Rappel : Parmi les services les plus connus, Answers.com a été lancé dès 1999, Yahoo Answers et Reddit en 2005 et Quora en 2009. Google avait de son côté lancé en 2002 un service payant appelé Google Answers qui permettait à des internautes de poser des questions sur n’importe quel sujet. Des « Researchers » humains rémunérés à la question étaient en suite chargés d’y répondre. Google a très mis vite fin à l’expérience en 2006 car le service n’était pas assez rentable.
Après 16 ans d’existence, Yahoo Answers va fermer ses portes le 4 Mai prochain
Yahoo n’a semble-t-il pas prévu de conserver une archive des contenus publiés sur la plateforme.
A lire sur Search Engine Journal
L'équipe de Bases et Netsources sera présente durant salon I-EXPO - Documation les 7, 8 et 9 septembre, Porte de Versailles Hall 4.3 - Stand B 15
Deux conférences clés animées par Anne-Marie LIBMANN, Directrice des Opérations FLA Consultants et Bases Publications.
Avec la participation de Frédéric MARTINET, ACTULLIGENCE, Guillaume SYLVESTRE, Directeur Innovation Numérique, ADIT, Alexandre DIEHL, Avocat à la Cour, LAWINT, Steve BONET, Directeur Conseil et Communication, ATCHIK ainsi que Luména DULUC , Déléguée Générale, CLUSIF.
Le 8 septembre 17h15 à 18h00 - Salle Rousseau
Avec la participation de Mounir ROCHDI, Expert International en Competitive Intelligence & en Innovation, CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL, Marina BELLOT, Responsable du pôle Veille, Scope Veille Augmentée ainsi que de Véronique MESGUICH, experte veille, Formatrice et Auteure.
Le 9 septembre de 13h00 à 13h45 - Salle Rousseau
Ce salon est l’occasion également de venir nous rencontrer ainsi que la directrice en chef Carole Tisserand Barthole au stand B15. Nous serons ravis de vous retrouver sur ce salon.
Dans le précédent billet, nous avions pu voir que Twitter essayait de plus en plus de monétiser ses fonctionnalités et services, ce qui pourrait à moyen terme avoir un retentissement sur les pratiques de veille.
Mais ce n’est pas tout...
Twitter va intégrer également de nouvelles fonctionnalités et services, gratuits cette fois-ci, qui ne sont pas sans rappeler ce qui se fait et ce qui fonctionne actuellement sur d’autres réseaux sociaux :
Twitter apporte aujourd’hui une réelle valeur ajoutée à la veille et la recherche d’information.
D’une part parce qu’on y trouve des contenus de grande qualité repérés et parfois produits par des experts.
D’autre part car la plateforme est conçue pour permettre aux utilisateurs de rechercher efficacement sur les richesses qu’elle contient.
Mais est-ce-que cela pourrait changer dans un avenir proche ?
Très récemment, Google annonçait une nouvelle interface pour le moteur de recherche de son app mobile. Si cette refonte est avant tout esthétique, elle rappelle que depuis quelques années Google mise pratiquement tout sur la recherche mobile.
Et il est loin d’être le seul car c’est là que se trouvent aujourd’hui les internautes et le trafic. Les autres géants du Web comme LinkedIn par exemple ne proposent pas exactement les mêmes fonctionnalités dans leur interface mobile et desktop.
Mais ce n’est forcément là que l’on trouve les professionnels de l’information qui réalisent encore l’essentiel de leur travail depuis un ordinateur et utilisent donc les versions desktop des outils et sources d’information.