EBSCO a récemment étendu son partenariat avec Claritive Analytics (qui a repris les activités scientifiques et propriété intellectuelles de Thomson Reuters) afin de proposer BIOSIS Previews et Zoological Record via EBSCOhost. Rappelons que BIOSIS Previews est l’une des plus importantes bases de données bibliographiques en sciences biologiques et que Zoological Record est l’une des plus anciennes bases bibliographiques dédiée à la biologie animale.
Le MeSH 2017 est maintenant disponible. Chaque année la National Library of Medecine (NLM) fait évoluer son célèbre thesaurus MeSH (Medical Subject Headings) avec ajout, suppression ou modification des termes. La banque de données accessible sur plusieurs serveurs va être entièrement rechargée avec cette version (sur Dialog-Proquest notamment).
La base de donnée LiSSa (www.lissa.fr) qui propose plus de 860 000 articles médicaux en français propose une nouvelle version. Parmi les nouveautés, le tri par pertinence, une compatibilité avec tout type d’écran et un nouveau formulaire de recherche avancée.
Quertle, le développeur de la première plateforme de découverte et d’analyse visuelle de données biomédicales basée sur un système d’intelligence artificielle collabore désormais avec Elsevier pour intégrer Science Direct au sein de son outil.
Scopus, la base de données bibliographique d’Elsevier, vient de lancer CiteScore (https://journalmetrics.scopus.com/) qui est un outil d’évaluation des publications basé sur le nombre de citations.
Le calcul est simple : pour l’année 2015, par exemple, CiteScore compte les citations en 2015 de documents de tous types publiés en 2012, 2013 et 2014 et référencés dans Scopus, à l’exclusion des articles “in press” qui ne comportent pas de référence. Des métriques complémentaires à CiteScore sont également disponibles. Elsevier, qui produit ces outils, fait remarquer que 11000 publications sur les 22256 référencées (sans compter les livres) ont un CiteScore et pas de “Journal Impact Factor”.
Elsevier toujours vient d’annoncer le rachat de Plum Analytics qui appartenait jusqu’à présent à EBSCO. Le but est d’étendre les altmetrics proposés par Plum aux produits d’Elsevier (Mendeley, Scopus, Science Direct, etc).
Autre éléments à noter, le numéro ORCID devient obligatoire pour de nombreuses revues scientifiques. Rappelons que le numéro ORCID est un numéro unique permettant à chaque chercheur/auteur d’être identifié sans problème d’homonymie ou variantes dans l’écriture du nom. N’importe quel chercheur/auteur peut créer son identifiant sur le site d’ORCID et ce numéro est maintenant devenu obligatoire à The Royal Society, elife, Wiley ainsi que PLOS (étendu de manière progressive à l’ensemble de leurs revues).
Proquest permet désormais à ses clients d’accéder au contenu de la base Academic Video Online (Alexander Street) directement depuis l’interface de Proquest, à condition de souscrire un abonnement à la base en question. Cette base compte plus de 62 000 vidéos en anglais couvrant des domaines aussi divers que l’anthropologie, l’histoire, la santé, le cinéma ou encore l’économie. Il s’agit d’archives vidéos, d’actualités, de programmes TV, de vidéos de formations, de cours magistraux, d’interviews, de documentaires, etc.
On notera le lancement de PsyArXiv et SocArxiv, une archive ouverte dédiée à la psychologie pour la première et aux sciences sociales pour la seconde. Derrière ce projet, on retrouve ArXiv, une archive ouverte très connue de prépublications électroniques d’articles scientifiques.
Altares qui diffuse notamment les bases de Dun&Bradstreet en France vient de changer d’actionnaire de référence. Il s’agit désormais de Nexicap Partners (branche capital investissement de Natixis). Altares a également acquis les filiales belges et hollandaises de D&B après avoir racheté la licence de D&B Maghreb début 2016.
La base SIRENE est quant à elle désormais accessible en Open Data. Elle permet d’accéder à des données sur 9 millions d’entreprises et 10 millions d’établissements actifs du répertoire Sirene de l’Insee.
Arts & Métiers a récemment lancé sa bibliothèque numérique patrimoniale issue de ses fonds anciens à l’adresse http://patrimoine.ensam.eu. On y trouve aussi bien des revues que des ouvrages scientifiques et techniques, des cours, des albums de dessins ainsi que des images et photographies.
La Library of Congress a récemment numérisé sa collection « Sigmund Freud » et la propose en ligne gratuitement. Il s’agit aussi bien de documents administratifs ayant appartenu à Freud, que d’éléments de sa correspondance, de manuscrits ou encore d’interviews avec des patients. Ce sont ainsi plus de 20 000 documents qui sont disponibles.
En décembre, une nouvelle version du portail data.gouv.fr a été lancée. Le moteur de recherche est désormais plus performant et l’accent est mis sur la datavisualisation avec des outils dédiés.
Le ministère de l’éducation nationale a lancé sa plateforme à l’adresse https://data.education.gouv.fr. On y trouve seulement 28 jeux de données sur les élèves, les politiques publiques, l’organisation, les finances, les examens ou encore le personnel des établissements.
Une étude menée aux Etats-Unis par le site Stone Stemple montre que la recherche vocale sur smartphone (via des assistants personnels comme Siri) est en forte évolution. Elle met également en évidence que ce le recours à la recherche vocale se fait principalement chez soi et non au travail ou dans des lieux publics et que les personnes l’utilisant souhaitent obtenir par ce biais très rapidement une réponse directe à leur question. Autant dire que la recherche vocale dans le monde professionnel n’est pas encore pour tout de suite.
Qwant, le moteur de recherche français, lance une application mobile qui promet une navigation 100% privée et sécurisée.
Facebook fait souvent la une des médias ces derniers temps, avec la mise en lumière des fake news et de la désinformation notamment lors de la campagne des présidentielles aux Etats-Unis.
Facebook avait été accusé d’être la principale plateforme de propagation de ces fausses informations et avait promis de réagir. Il a annoncé au début du mois de février le lancement de son propre outil de factchecking (après sa mise en service aux Etats-Unis et en Allemagne) en partenariat avec huit médias français dont l’AFP, le Monde, France média Monde (RFI et France 24), l’Express, Libération, 20 Minutes, BFM-TV et France Info.
Les internautes peuvent ainsi signaler les contenus qui leur paraissent faire de la désinformation sur Facebook et les médias partenaires peuvent alors consulter le contenu et le vérifier. S’il s’avère qu’il propage effectivement de fausses informations, un bandeau est accolé à l’article et toute tentative de partage s’accompagne d’une alerte.
Google, de son côté, propose une plateforme appelée Crosscheck permettant de vérifier la véracité d’un article, d’une photo, d’une vidéo ou même d’un commentaire.
Meltwater, un acteur qui propose notamment une plateforme de veille et d’analyse sur les médias sociaux dont nous avions déjà eu l’occasion de parler dans Netsources (N°118 - Septembre/Octobre 2015) vient d’annoncer avoir levé 60 millions de dollars. Le but : poursuivre sa stratégie d’acquisition dans le secteur de la veille.
Il avait notamment racheté en mars dernier Encore Alert, un outil basé sur l’intelligence artificielle qui scanne le web et les tendances en temps réel. Pour mener à bien cette stratégie d’acquisition, le CEO de Meltwater a d’ailleurs indiqué rechercher « principalement des technologies pointues qui ont fait leurs preuves dans le domaine de la science des données, du machine learning et du traitement automatique du langage naturel.».
Talkwalker, l’un des concurrents de Meltwater (voir Netsources n°115 - Mars/Avril 2015) a de son côté levé 5 millions d’euros en janvier pour développer sa plateforme de veille et d’analyse et renforcer ses équipes commerciales en Europe et aux Etats-Unis. Talkwalker indique également mettre l’accent sur l’intelligence artificielle sur sa plateforme.
Inoreader, le lecteur de flux RSS puissant qui propose des fonctionnalités de veille avancée a annoncé en fin d’année la possibilité de traduire les articles à la volée directement au sein de son outil. Attention cependant, cette fonctionnalité n’est accessible qu’aux personnes ayant souscrit l’abonnement « Professional ».
Synthesio, l’un des principaux acteurs sur ce marché a récemment racheté Bunkr, un outil qui souhaitait « remplacer Powerpoint ». Synthesio et Bunkr collaboraient depuis le début de l’année 2016 et la technologie de Bunkr servait à automatiser la création de rapports. C’est en ce sens que les équipes de Bunkr vont travailler au sein de Synthesio.
Linkfluence(l’éditeur de la plateforme de veille Radarly) a signé un partenariat avec l’américain Spredfast. Les utilisateurs de Spredfast bénéficieront de la technologie de Radarly au sein de l’outil. Spredfast est une plateforme de gestion des médias sociaux plutôt destinée aux services communication et marketing.
Diigo, l’outil de curation qui avait connu un grand succès il y a quelques années revient en force en proposant une nouvelle interface et de nouvelles fonctionnalités depuis plusieurs mois.
En ce début d’année, il lance les « Diigo Teams » qui vont permettre de partager des contenus de manière collaborative. Les membres pourront annoter les contenus et les taguer. Diigo indique que ces groupes seront privés et que la sécurité des données sera l’une de leurs priorités. Avec ce lancement, Diigo se rapproche donc des outils de curation professionnels comme Elcurator ou encore Stample. On notera également le lancement récent d’une extension chrome pour Diigo.