COMPTE-RENDU DE CONFÉRENCE
ILI 2019 : une vision anglo-saxonne de l avenir des professionnels de l information
TENDANCES
Les nouveaux Netflix de la presse vont-ils concurrencer Factiva, Nexis Newsdesk, Press edd et les autres ?
BASE DE DONNEES
CAS Formulations database : une nouvelle banque de données sur STN
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Comme l’année dernière, nous avons eu l’occasion d’assister au salon Internet Librarian International à Londres, le rendez-vous annuel des professionnels de l’information (documentalistes, veilleurs, bibliothécaires) outre-Manche.
L'un des grands intérêts de ce e salon qu'il s'y côtoie professionnels européens, mais également des quatre coins de la planète.
Cette année encore, ce fut une expérience enrichissante qui nous a permis de mettre en perspective les problématiques des professionnels de l’information français et celles de leurs homologues d’autres pays.
Cette année, la conférence était organisée autour de 6 grands thèmes :
En cohérence avec la ligne éditoriale de BASES, nous avons choisi d’assister aux interventions sur le thème du « professionnel de l’information réinitialisé » où il était question des compétences à acquérir pour survivre et aux évolutions du métier ainsi que des grandes tendances de la recherche d’information.
Nous avons également assisté à quelques sessions sur la « magie du marketing » car la promotion et la mise en valeur des services d’information reste aujourd’hui un élément central du métier sur lequel il faut sans cesse évoluer et se remettre en question.
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Alors que des services comme Netflix pour la vidéo à la demande ou Spotify pour la musique sont devenus incontournables auprès des internautes, cela fait des années que revient régulièrement l’idée d’un « service de streaming » de la presse, basé sur un abonnement mensuel low-cost avec un accès illimité à un grand nombre de titres de presse.
En France, l’idée n’est pas nouvelle et tout avait commencé il y a quelques années avec des kiosques numériques à l’image de lekiosque.fr (qui vient d’être rebaptisé Cafeyn), SFR Presse ou encore E-presse. Mais ces services avaient, à leurs débuts, vocation à vendre des numéros de journaux et magazines à l’image des kiosques à journaux physiques.
D’autres acteurs comme Blendle, Articly ou Milibris avaient quant à eux choisi un business model basé sur la vente à l’article mais comme nous avons pu le voir dans le dernier numéro de BASES, cela a finalement été un échec et la majorité des acteurs ont soit disparu soit changé de business model.
Mais depuis le début de l’année 2019, on commence à voir apparaître de nouveaux acteurs directement créés sur un modèle à la Netflix ou Spotify, comme Apple News+ en janvier dernier et très récemment à la fin du mois d’octobre Pressmium sur le marché français.
La complexité d’accès aux articles de presse, , qui sont de plus en plus souvent derrière un paywall, pour peu qu’on utilise de nombreuses sources est une problématique récurrente pour tous les professionnels de l’information.
Sur le papier, ces nouvelles initiatives semblent très prometteuses et permettraient d’accéder à un nombre important de titres et d’articles de presse à un tarif très abordable alors que l’utilisation des agrégateurs de presse professionnels requièrent un budget initial conséquent. Et pour ceux qui disposent déjà d’accès à des agrégateurs, ces nouvelles plateformes pourraient représenter un complément intéressant et non ruineux pour accéder à des titres non disponibles dans leurs abonnements.
Mais est-ce aussi avantageux que cela en a l’air ? Ces plateformes ont-elles réellement un intérêt dans un contexte de veille et de recherche d’information professionnelle ? Ont-elles une chance de concurrencer les agrégateurs de presse sur le long terme ?
C’est ce que nous avons exploré dans cet article en testant les différentes plateformes présentes sur le marché.
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CAS FORMULATIONS DATABASE est une nouvelle base exclusivement accessible sur la nouvelle plateforme STNext. Son nom s’abrège en CASFORMULTNS mais CASFORM ou CASFOR sont plus simples et fonctionnent aussi bien.
La matière est sensiblement la même que celle proposée par la banque de données CHEMICAL ABSTRACTS (CA), à savoir des références indexées en détail de brevets et d’articles scientifiques concernant la chimie, la pharmacie, la biochimie, … Mais l’antériorité est bien plus limitée, puisque les brevets en langue anglaise, de même qu’une sélection de brevets chinois, français, allemands, japonais ou coréens ne sont pris en compte que depuis 1996. Les articles ne sont quant à eux pris en compte que depuis 2014.
S’y ajoutent aussi, ce qui est une différence par rapport à CHEMICAL ABSTRACTS (CA), les notices de médicaments lancés sur le marché américain issues de la publication DailyMed produit par la FDA (Food and Drug Administration) et distribuée par la NLM (National Library of Medicine, producteur de Medline/PubMed).
Si donc le contenu, à l’antériorité près, est de nature semblable à celle de CHEMICAL ABSTRACTS (CA), la finalité de cette base est tout à fait différente.
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