Lancée en 2013, la recherche sur les valeurs numériques est une des valeurs ajoutées, originale, de l’offre du serveur STN qui propose, rappelons-le, un ensemble de banques de données dans le domaine de la littérature scientifique (références bibliographiques) et des brevets (références bibliographiques ou fulltext).
Le nombre de propriétés recherchables jusqu’à présent était de 55 telle que la charge électrique (en Coulomb), la force (en Newton), la fréquence (en Hertz), la masse moléculaire (en g/mol), la pression (en Pascal), etc.
On en trouve la liste en cherchant HELP NPS si l’on est connecté à STNext et plus précisément à une des bases offrant cette possibilité.
Sinon, on trouvera la liste à l’adresse http://www.stn-international.de/en/productsservices/products-services.
La mise à jour récente a ajouté la possibilité de rechercher sur quatre valeurs numériques supplémentaires, en peu moins classiques, portant leur nombre total à 59. Il s’agit de :
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Lancée le 18 décembre 2019, le « new PubMed » (voir figure 1.) est devenu le 18 mai dernier la plateforme par défaut de PubMed, la précédente (legacy PubMed) restant en ligne au moins jusqu’au 30 octobre 2020.
Cette période de cinq mois a été mise à profit pour réaliser différents tests et recueillir les réactions des premiers utilisateurs.
L’outil gratuit Pubmed a été lancé en 1996 comme un site Web expérimental et revendique aujourd’hui 3,4 millions d’utilisateurs pour un jour de semaine moyen, effectuant des recherches dans un corpus de plus de 31 millions de références bibliographiques.
Lire aussi :
Les outils documentaires du CHU de Rouen : CISMeF, LiSSa et HeTOP
Figure 1. Nouvelle interface de recherche de Pubmed
Dans cet article, nous revenons sur l’histoire de Pubmed pour bien comprendre son positionnement actuel, nous analysons ensuite le contenu de la plateforme et enfin nous comparons l’ancienne et la nouvelle plateforme en termes de fonctionnalités.
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L’information qui gravite autour de la veille et de la recherche d’information est toujours aussi dense en ce mois de septembre 2020.
Une rumeur a secoué le monde des moteurs de recherche au mois d’août dernier. Apple pourrait prochainement lancer son propre outil de recherche. Mais qu’en est-il vraiment ?
Aujourd’hui, seuls Google, Bing et Yandex (et probablement Weibo pour la Chine) disposent de leur propre index. Tous les autres moteurs qui vont et viennent sur la scène de la recherche web utilisent en réalité pour la plupart l’index de Bing et parfois, mais c’est beaucoup plus rare, l’index de Google ou de Yandex.
Mais le fait de partir d’un index existant n’a rien de très surprenant. Il est en effet pratiquement impossible de créer aujourd’hui un index à partir de zéro tant cela serait chronophage et couteux, sans compter que des acteurs comme Google font cela depuis maintenant plus de 20 ans.
Seul Apple serait en mesure de créer un véritable moteur de recherche car il dispose d’un robot crawler de sites appelé Applebot qui existe depuis 2015. Contrairement aux autres donc, il ne partirait pas de rien (mais 5 ans reste insignifiant par rapport aux 20 ans d’ancienneté de Google...)
Plusieurs experts des moteurs ont récemment relevé plusieurs indices laissant supposer qu’Apple pourrait se lancer dans la création de son propre moteur :
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Les réseaux sociaux les plus populaires Facebook, Twitter et Instagram, ont un rôle essentiel pour certains types de veilles : ils s’imposent comme des ressources clés pour les métiers du marketing et de la communication (veille image, e-réputation, influence et veille produit).
Même si parmi eux, Twitter se distingue véritablement par son offre de contenu et de fonctionnalités de recherche et veille, leur intérêt est tel qu’ils font tous trois l’objet de beaucoup d’efforts en termes d’intégration dans les dispositifs de veille, ainsi que dans les plateformes spécialisées.
Lire aussi :
Comment rendre Twitter plus puissant pour la veille et la recherche ?
Ils s’appellent :
Apparus il y a des années ou récemment lancés, ces réseaux sociaux que nous qualifierons « d’atypiques » sont des espaces d’expression pourtant bien présents dans l’écosystème informationnel du veilleur. Chacune de ces plateformes est très singulière dans son fonctionnement, elles n’attirent pas les mêmes publics et leur popularité varie considérablement selon le pays. Néanmoins, elles peuvent se révéler tout à fait pertinentes dans le cadre d’une veille ou d’une recherche d’information.
Certes, ces réseaux sont, pour l’instant, moins pris en compte dans les démarches de veille en raison des nombreuses difficultés qu'ils soulèvent : difficulté d’évaluer le temps d’investigation nécessaire et leur potentiel informationnel, complexité technique d’intégration dans des process de veille existants, manque d’outils connexes pour simplifier le crawling de ces plateformes… Ou encore, simple méconnaissance de leur fonction, de leur audience et du contenu qu’elles proposent.
Ces réseaux sociaux nous paraissent être cependant des sources d’information à part entière, qui évoluent et s’enrichissent en permanence. Écarter d’emblée ces nouvelles sources sans les évaluer et suivre leur évolution reviendrait à risquer de passer à côté de contenus qui peuvent se révéler pertinents dans le cadre de veille ou de recherche ciblée. Cet article vise donc à déterminer si ces réseaux sociaux présentent un intérêt pour la veille.
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Twitter est aujourd’hui le réseau social le plus utile dans un contexte de veille et de recherche d’information professionnelles. Il est également celui qui propose les fonctionnalités de recherche les plus abouties et les plus en adéquation avec les besoins des professionnels de l’information.
Pour autant, Twitter n’intègre pas (du moins pas encore) toutes les fonctionnalités utiles dans un contexte de veille ou de recherche, même si de nouvelles options sont régulièrement ajoutées. Il faut donc faire appel à de petits outils externes souvent gratuit ou freemiums pour répondre à certains besoins d’information.
Dans cet article :
Twitter est un incontournable pour la recherche d’information, d’une part pour ses contenus souvent pertinents dans un contexte professionnel, mais aussi parce qu’il offre des fonctionnalités de recherche avancées et des résultats « non biaisés ».
Ce qu’il faut absolument retenir sur ces fonctionnalités :
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La veille, qu’elle soit stratégique, concurrentielle, scientifique ou technique est généralement associée aux contenus et sources numériques : presse, sites d’actualités, blogs, réseaux sociaux, sites institutionnels, articles scientifiques, brevets, bases de données, etc.
Les livres, plus naturellement associés au papier qu’au numérique malgré l’existence des ebooks, sont souvent les grands absents des projets de veille. Alors qu’ils renvoient pourtant aux origines mêmes du métier de professionnel de l’information.
Il manque aux livres et ouvrages cette « fraîcheur » et instantanéité de l’information associée aux contenus numériques. Il n’est pas non plus simple de rechercher numériquement sur ce type de contenus pour lesquels on ne dispose souvent que des références bibliographiques. Enfin, ils ne sont pratiquement jamais accessibles gratuitement (à l’exception des livres en open access encore rares ou des ouvrages qui ne sont plus couverts par le droit d’auteur).
Inclure les livres à sa veille n’a pas de sens pour tous les types de veilles et pour tous les sujets. Mais ils ont toute leur place pour l’investigation et l’analyse en profondeur de certaines thématiques.
Quand on parle de livres, il faut tout d’abord prendre en compte leur grande diversité :
Les romans, essais, bandes dessinées ou ouvrages scolaires auront un intérêt quasi nul pour les professionnels de l’information en entreprise à l’exception de ceux travaillant pour des éditeurs (mais pas nul comme en atteste ce cas que nous avons rencontré où un brevet a pu être antériorisé à partir d’une bande-dessinée : https://www.fla-consultants.com/fr/blog-actualites/anterioriser-un-brevet-adverse-resultat-non-garanti-mais-jackpot-possible-intervention-de-francois-libmann-chez-intellixir).
Ils pourront être utiles pour les chargés de collections en bibliothèque, les professeurs-documentalistes et tout autre professionnel de l’information travaillant dans le secteur de l’enseignement qui souhaitent suivre les dernières parutions dans leur secteur.
À l’inverse, les livres scientifiques, universitaires ou de vulgarisation pourront trouver leur place dans la veille des entreprises dans le cadre de veilles scientifiques, techniques ou encore métier.
Au-delà de cette diversité, les livres n’ont pas non plus de rôle à jouer pour tous les types de veille. On pensera surtout à les intégrer dans les cas suivants :
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Avec les années, les réseaux sociaux prennent de plus en plus d’importance dans le processus de veille et de recherche d’information et Facebook ne déroge pas à la règle.
Seul problème, Facebook n’est absolument pas conçu pour la veille et la recherche professionnelle et s’avère beaucoup plus difficile à intégrer dans son process que certains de ses concurrents et notamment Twitter. En mars dernier, Facebook a lancé une nouvelle interface pour tous ses utilisateurs à travers le monde. Si le design et l’ergonomie ont bien évidemment évolué ce qui affectera peu le veilleur, quelques fonctionnalités de recherche et filtres ont également changé.
Lire aussi :
« Facebook incontournable pour la veille et la recherche ? Fantasme ou réalité ? »
Facebook reste avant tout un réseau social grand public qui attire des utilisateurs du monde entier et d’âges très différents (de moins en moins les plus jeunes cependant). Globalement, les contenus publiés restent avant tout orientés grand public et peu professionnels et l’incursion des marques et entreprises sur Facebook s’effectue essentiellement dans un contexte BtoC.
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Si les logiciels de détection du plagiat sont connus et utilisés depuis plusieurs années dans le monde universitaire, on peut se demander s’ils peuvent également servir à alimenter une démarche de veille et d’intelligence économique en entreprise.
- D’une part, en détectant des contenus plagiés par d’éventuels concurrents.
- D’autre part, en les détournant légèrement de leur utilisation première pour trouver des contenus similaires qui pourront venir enrichir son sourcing ou faire émerger des informations sur des thématiques proches.
Le plagiat se définit comme l’acte de faire passer pour sien une publication d’autrui. Tous les domaines sont concernés, car à la racine du plagiat se trouve l’intention d’utiliser l’idée de quelqu’un d’autre sans les lui attribuer.
Le consensus autour des règles de citations dans le domaine académique est clair et permet de distinguer le plagiat de la simple reprise d’une idée pour construire quelque chose de nouveau.
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