Depuis maintenant quelques années, le monde des moteurs académiques est en pleine ébullition.
La famille des moteurs académiques gratuits ne cesse ne s’agrandir. Après Dimensions, 1Findr ou encore Lens, voici un petit nouveau : Scinapse.
Scinapse, un nouveau venu au pays des moteurs académiques, affiche clairement ses ambitions depuis la page d’accueil : « We’re better than Google Scholar. We mean it. »
(« Nous sommes meilleurs que Google Scholar, nous le pensons vraiment »).
Le moteur indique qu’il permet de rechercher sur plus de 200 millions d’articles issus de plus de 48 000 publications scientifiques et académiques. Quand on regarde de plus près, on découvre qu’il utilise 4 grandes sources de données : Microsoft Academic Graph, Semantic Scholar, Pubmed et Springer Nature.
Derrière ce nouveau moteur, on trouve Pluto Network basé en Corée du Sud qui regroupe des ingénieurs et entrepreneurs.
Nous l’avons testé sur plusieurs requêtes et voici nos constats.
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Plusieurs banques de données qu’on avait l’habitude de pouvoir interroger presque indifféremment sur les serveurs Dialog ou STN ont connu ces derniers temps des restrictions d’accès.
WSCA (World Surface Coatings Abstracts) chargée en 1996 sur STN correspondait à la publication du même nom produite par la Paint Research Association UK. Elle était aussi accessible sur Dialog et même, il y a fort longtemps, sur Questel avant que ce serveur ne se focalise sur les brevets. Sa mise à jour avait cessé en 2013.
Aujourd’hui, la banque de données WSCA est produite par PRA World Ltd, le nouveau nom de la Paint Research Association et correspond à la banque de données Coatings online réservée aux membres de PRA.
WSCA n’est plus accessible que sur STN. Les mises à jour ont repris et la partie manquante de 2013 à 2018 a été comblée.
Dialog ne serait pas opposé à un rechargement, mais rien n’est fait pour le moment.
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PANORAMA
• Optimiser sa veille avec des extensions Chrome ou Firefox
BASE DE DONNÉES
• Les archives de Pascal et Francis en accès libre sans les abstracts
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Depuis des années, les extensions de navigateurs (principalement sur Firefox et Chrome) permettent aux veilleurs d’optimiser leurs veilles, leurs recherches et collectes d’informations.
Elles peuvent ainsi jouer un rôle aussi bien au niveau de la surveillance de pages Web, la traduction instantanée de contenu, la détection de flux RSS, l’identification d’articles académiques en libre accès, l’extraction de données, la recherche d’images, etc.
Si les utiliser est souvent un jeu d’enfants, réussir à identifier les plus pertinentes pour son travail quotidien est une autre paire de manches…
Car ces extensions sont très nombreuses - il y en a ainsi plus de 500'000 référencées sur Mozilla par exemple - et il est donc très difficile de repérer spécifiquement celles pouvant avoir un réel intérêt dans un contexte de veille et de recherche d’information.
De plus, nombre d’entre elles disparaissent régulièrement ou deviennent inutilisables à chaque nouvelle version du navigateur et d’autres apparaissent régulièrement sans qu’il n’existe de solution dédiée satisfaisante pour les repérer.
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L’histoire des banques de données Pascal et Francis produites par l’INIST a été fortement agitée ces dernières années.
Il en a été de même avec le service de fourniture des documents primaires Refdoc, fort utilisé à une époque mais dont le nombre de commandes avait beaucoup baissé avec le temps (900'000 commandes en 1999 contre une estimation de 100'000 pour l'année 2014 selon les prévisions de l’INIST de l’époque).
Cette baisse était la conséquence du fait qu’un très grand nombre d’éditeurs avaient mis à disposition leurs publications en ligne et surtout, avaient finalement permis l’achat à l’article sans rendre obligatoire l’abonnement à la publication.
Dans un premier temps, le service Refdoc a cessé de fournir des documents aux clients privés.
Cette décision a été provoquée par la conjonction de deux facteurs : l’acharnement de David Forest, un juriste, à faire condamner l’INIST sur des problèmes très juridiques de droit de copie et une sorte de cabale menée par Savoirscom1 et le blogueur Olivier Ertzscheid (Affordance) qui trouvaient insupportable que l’INIST « vende » des articles accessibles gratuitement par ailleurs, ne comprenant malheureusement pas que l’INIST vendait un service plutôt qu’un document et que, de plus, il ne possédait pas le moindre monopole pour cette prestation.
Le pire, si l’on peut dire, est la déclaration de Savoircom1 du 19 décembre 2013 peu après la publication de l’arrêt de la Cour de Cassation clôturant l’affaire sur le fond : « Notre collectif prend acte de la fermeture de ce service (Refdoc, ndlr) même si nous n’avons jamais souhaité sa disparition pure et simple ». Ce niveau d’inconscience et d’inconséquence ne peut que laisser pantois, pour ne pas être plus désagréable.
On trouvera une analyse détaillée de cette calamiteuse affaire dans nos articles « Disparition de Refdoc : un désolant remake » (BASES n° 318, septembre 2014) et « Refdoc/Inist : un peu de bon sens » (BASES n° 298, novembre 2012)
En effet, d’aucuns se demandaient si la vocation de l’INIST était vraiment de produire des banques de données pour un large public, et cela malgré une utilisation loin d’être négligeable tant en France qu’à l’international où Francis présentait une véritable originalité.
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PANORAMA
• Tour du monde des sites de thèses en libre accès
BASE DE DONNÉES
• STN décharge la banque de données Dissertation Abstracts
• Forte chute des références d’articles en langues asiatiques dans Chemical Abstracts
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La disparition de la banque de données payante Dissertations Abstracts du serveur STN est pour nous l’occasion de faire un tour du monde des sites de thèses en accès libre.
Nous avons déjà eu l’occasion d’aborder plusieurs fois cette question dans BASES , mais nous avons souhaité faire aujourd’hui un tour d’horizon le plus large possible, sans pour autant pouvoir garantir l’exhaustivité sur le sujet. De plus, la mise à disposition des thèses et références de thèses sur le Web a évolué rapidement en quelques années, ce qui justifie donc une remise à jour.
Il est évident, dans ce contexte, qu’une même thèse peut être recensée par plusieurs sites.
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STN a déchargé le 29 juin dernier la banque de données Dissertation Abstracts (DISSABS) à la demande de son producteur ProQuest.
Cette banque de données est aujourd’hui l’une des rares banques spécialisées dans les thèses à demeurer payante.
Depuis quelques années, la tendance est en effet au développement de sites de thèses en accès libre, non seulement pour les références, mais souvent aussi pour le texte intégral en PDF.
Ce modèle de Dissertation Abstracts s’explique par le fait que sa création est très ancienne, à une époque où la majorité des banques de données étaient payantes.
En effet, créée par la société UMI (University Microfilms International) en 1967 sous le nom de Datrix et finalement Dissertation Abstracts en 1987, les références de thèses constituaient une banque de données analogue à celles qui référençaient les articles scientifiques et académiques.
Chaque document proposait les données bibliographiques, un abstract(résumé), accompagnés le plus souvent d’une indexation.
L’accès au document primaire, possible dans un très grand nombre de cas, mais pas systématique, se faisait alors par commande payante de photocopie des thèses.
Il ne reste plus aujourd’hui que deux accès à cette base de données : le premier par un abonnement annuel auprès de ProQuest, plutôt réservé aux établissements d’enseignement qui donnent ainsi accès au contenu de la base à leurs élèves, étudiants, enseignants ou chercheurs.
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Lors de la récente journée annuelle du CFIB (Club Francophone de l’Information Brevet), Philippe Bodart (TOTAL Research & Technology, Feluy-CFIB) a fait part de sa découverte de la « dégringolade » du nombre de références d’articles écrits en chinois, donc a priori d’auteurs chinois, dans la Chemical Abstracts.
Nous avons décidé d’approfondir le sujet de cette tendance inquiétante et cet article est le résultat de nos investigations et de nos échanges.
Tout d'abord, nous avons effectué des comptages, non seulement dans Chemical Abstracts, mais aussi dans d’autres banques de données et dans d’autres langues asiatiques pour voir si le problème était limité aux articles écrits en chinois pour Chemical Abstracts ou s'il était beaucoup plus large.
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SERVEURS
• Dialog s’est enfin décidé à évoluer
TENDANCES
• La veille face aux nouveaux médias : podcasts, Stories, Lives, etc.
DATAVISUALISATION DE L’INFORMATION
• Conseils pour un bon visuel
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