Pickanews a été créé en 2009 par Press Index, société qu’a rachetée Kantar Media en 2013.
Plateforme de veille d’information plurimedia, Pickanews a été disponible sans changement jusqu’à la fin juillet 2015 et était utilisée par des milliers de visiteurs.
Elle disposait d’une partie gratuite très controversée par les éditeurs du point de vue de la règlementation concernant les droits de copie. Elle permettait en effet de visualiser autour du terme de recherche, quelques lignes des articles répondant à la requête avec leur titre et date de publication ainsi qu’une vignette représentant l’ensemble de l’article mais de façon volontairement illisible.
Cette vignette donnait juste une idée du volume et de la disposition de l’article. Si l’on voulait visualiser les articles, il fallait acheter des unités valables trois mois, six mois ou un an.
Kantar Media a décidé de transformer complètement la plateforme en faisant évoluer à la fois sa technologie, le parcours client et la chaîne de production des articles.
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STN annonce avoir - enfin - réussi à regrouper les bases de données de chimie proposant des recherches sur les structures de Markush.
Créées par le Dr Eugène A. Markush, un hongrois né au 19ème siècle, les structures de Markush sont une façon de décrire les molécules chimiques en regroupant dans certains symboles un ensemble d’éléments similaires ce qui simplifie grandement l’écriture de ces structures quand elles sont complexes.
Dans le domaine des brevets, les structures de Markush permettent de protéger une famille de composants analogues avec une seule revendication.
Ces brevets peuvent être considérés comme ne respectant pas la nécessité que la description complète de l’invention et de la manière de la reproduire soit incluse dans le brevet. Mais finalement les offices de brevet les ont acceptés compte-tenu des très importantes baisses de coûts qu’ils engendrent pour la recherche dans les industries chimiques et pharmaceutiques.
Ces structures sont très utilisées puisque, selon Joseph J. Mallon (en 2014), un consultant en brevets américain, un brevet sur huit contient des revendications s’appuyant sur des structures de Markush.
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MÉTHODOLOGIE
• Antérioriser un brevet, une démarche complexe et aléatoire mais à fort enjeu
SERVEURS
• Capadoc : fin de l'histoire
PANORAMA
• Open Data : une mine d'or brut pour les professionnels de l'information
ACTUS EN BREF
• L'actualité des serveurs, bases de données et éditeurs scientifiques
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Le cas de figure est classique. Un concurrent attaque un brevet que vous avez déposé, récemment ou non, au motif qu’il serait une contrefaçon d’un de ses propres brevets, déposé bien sûr avant le vôtre.
Si le brevet attaqué est le fondement du développement d’un produit ou d’une famille de produits, l’enjeu économique peut alors être très important, comme nous l’a fait savoir un client à qui il est arrivé récemment une telle mésaventure. Il était tout simplement menacé d’avoir à renoncer à lancer sa nouvelle famille de produits sauf à négocier en position très défavorable avec son concurrent.
Dans le cas précis, la recherche d’antériorité préalable au dépôt de son brevet était malencontreusement passée à coté du brevet adverse.
Autre cas de figure, imparable celui-là, le brevet adverse a été déposé au cours des dix huit mois précédant la recherche d’antériorité. Il n’avait donc pas été publié au moment de cette recherche.
Nous avons connu encore un troisième cas de figure légèrement différent. La démarche de veille de notre client avait détecté que l’un de ses concurrents avait déposé un brevet dans leur domaine commun d’activité, à savoir des machines de contrôle en continu de la fabrication d’un certain produit. Or ce brevet cherchait à protéger une gamme très large de moyens destinés à réaliser une fonction donnée, risquant ainsi de bloquer d’éventuels dépôts postérieurs de brevets s’appuyant sur une façon particulière de remplir cette fonction. Au-delà même du dépôt de brevet, une simple utilisation de cette méthode particulière était aussi prohibée. Cette situation contrecarrait les projets de notre client, comme on peut le comprendre.
Le point commun de ces trois cas de figure résidait dans le fait que pour se libérer de la contrainte, il fallait tenter d’antérioriser le brevet adverse en trouvant idéalement un document, d’ailleurs pas nécessairement un brevet, qui à lui seul ou combiné à d’autres, permette de démontrer qu’il n’y avait pas assez de nouveauté dans ce brevet.
Il suffit que ce document ait été publiquement accessible avant la date du dépôt prioritaire du brevet adverse, et ce même si la diffusion du document n’avait pas été très large. Il pouvait par exemple avoir été publié dans une revue technique peu diffusée.
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Après 26 ans de bons et loyaux services, Capadoc va fermer ses portes. C'était l’une des dernières sociétés indépendantes à représenter un grand serveur et en assurer le service assistance.
Capadoc avait été créé en juillet 1989 à la suite de la déconfiture du CNIC (Centre National de l'Information Chimique) provoquée par une gestion douteuse de son management.
L'équipe technique qui n'était en rien liée à ces malversations avait gardé la confiance de Chemical Abstracts Service et Mme Jérome avait alors décidé de créer Capadoc pour poursuivre la représentation de STN International et de Chemical Abstract Service en France, à Monaco et au Luxembourg et d'en assurer l'assistance technique.
On soulignera que Capadoc était considéré à l'unanimité des utilisateurs français comme étant de loin le meilleur service assistance des serveurs utilisés dans notre pays et on ne peut qu'espérer que la nouvelle formule gardera ce niveau de qualité.
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L’Open Data fait régulièrement la Une de l’actualité française depuis 2010 avec l’ouverture des premières données publiques dans notre pays.
Nous avons eu plusieurs fois l’occasion de publier des articles dans Bases sur l’Open Data mais il s’agissait surtout de lister les nouvelles initiatives en France et ailleurs dans le monde.
Nous avons décidé qu’il était temps de nous lancer dans un article de fond sur les apports de l’Open Data pour les professionnels de l’information.
Cet article reviendra donc sur le mouvement de l’Open Data en France mais également dans le reste du monde (dates-clés, concepts, etc.), nous nous intéresserons ensuite aux types de données proposées (quels organismes en proposent, est-ce du contenu exclusif et non disponible ailleurs, quel apport comparé à des données payantes, etc.) et nous effectuerons ensuite un focus sur la France avec un panorama des sources aujourd’hui disponibles.
Nous illustrerons tout cela avec une méthodologie de recherche pour retrouver des données sur les gares de voyageurs et de fret en France et dans différents pays européens. Enfin, nous terminerons sur les actualités des derniers mois.
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Le département Intellectual Property & Science business de Thomson Reuters a récemment annoncé sa collaboration avec la bibliothèque numérique scientifique russe eLIBRARY.RU. De fait, le Russian Science Citation Index (RSCI qui inclut plus de 600 journaux scientifiques russes) sera désormais inclus dans Web of Science.
Ce même département vient tout juste de publier un rapport intitulé World’s Most Influential Scientific Minds identifiant les chercheurs ayant eu le plus d’impact dans leur domaine. Il est accessible à l’adresse suivante : bit.ly/1JTBE4Z. Les domaines couverts sont les suivants : Agricultural Sciences, Biology & Biochemistry, Chemistry, Clinical Medecine, Computer Science, Economics & Business, Engineering, Environment & Ecology, Geosciences, Immunology, Materials Science, Mathematics, Microbiology, Molecular Biology & Genetics, Neuroscience & Behavior, Pharmacology & Toxicology, Physics, Plant & Animal Science, Psychatry/Psychology, Social Sciences (General), Space Science.
Proquest a récemment numérisé les archives complètes de six journaux féminins américains du 19e et 20e siècle (Better Homes & Gardens, Chatelaine, Good Housekeeping, Ladies’ Home Journal, Parents et Redbook) et propose une base dédiée à leur consultation appelée Women’s Magazine Archive.
A l’occasion de ses 100 ans de parution, le magazine a lancé en partenariat avec Boeing un site permettant d’accéder librement à ses archives (soit 4 500 numéros) à l’adresse archive.aviationweek.com.
L’identifiant ORCID est un numéro unique attribué à chaque auteur scientifique. Il permet ainsi d’identifier facilement un auteur et évite tout risque de confusion avec un autre auteur. Un groupe de 7 éditeurs vient d’ailleurs d’annoncer qu’il exigerait des auteurs l’utilisation de l’identifiant ORCID lors de la soumission de tout article. Il s’agit de The American Geophysical Union (AGU), eLife, EMBO, Hindawi, the Institute of Electrical & Electronics Engineers (IEEE) et the Public Library of Science (PLOS). Si tous les éditeurs venaient à utiliser ce modèle, cela offrirait des possibilités de recherche intéressantes aux professionnels de l’information notamment pour l’identification d’experts.
Depuis le 1er janvier 2016, la version papier du Journal Officiel n’existe plus. Il est désormais uniquement disponible au format numérique.
PANORAMA
• Sources et Ressources sur l’Australie
SERVEURS
• Thomson Reuters élargit la couverture de Web of Science
• Orbit se lance dans la recherche sémantique
• Identifier la contribution de chaque auteur d'une publication scientifique : une idée à développer
SOURCING
• Brèves de contenu – Décembre 2015
AGENDA
• L'édition 2016 de la conférence II-SDV aura lieu à Nice les 18 et 19 avril
• Autres manifestations
ACTUS EN BREF • L’actualité des serveurs, BDD et éditeurs scientifiques
INDEX BASES 2015
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Nous poursuivons notre série d’articles sur les ressources pays en nous intéressant cette fois-ci à l’Australie.
L’Australie, bien que plus proche du continent asiatique que du continent européen, a une image très occidentale qui lui vient de son statut de colonie britannique et de son partenariat ancien avec les Etats-Unis. De par sa taille et son importance sur la scène internationale, l’Australie est un pays qui ne manque pas de sources d’informations, fiables de surcroît. La difficulté n’est pas tant d’identifier des sources (elles sont extrêmement nombreuses et toutes anglophones) que de sélectionner les plus pertinentes pour un sujet donné.
L’Australie est un pays dont la bonne santé financière peut faire pâlir bon nombre de pays développés. C’est d’ailleurs le seul pays à ne pas avoir connu de récession durant la crise financière. La croissance a légèrement ralenti en 2013 avec un taux de 2.5% et a atteint 2.8% en 2014. Une croissance similaire est prévue pour 2015. Cette baisse (somme toute limitée) au cours des dernières années s’explique principalement par la baisse des exportations vers la Chine. Pour ce qui est du taux de chômage, il s’élevait à 6.1% en 2014.
Le secteur tertiaire représente 70% du PIB australien mais ce sont les secteurs agricoles et miniers qui dominent les exportations. L’Australie figure d’ailleurs dans le top 10 des producteurs et exportateurs de minerais (elle détient 40% des réserves mondiales d’uranium par exemple). En termes de commerce extérieur, les principaux partenaires commerciaux du pays sont les suivants : l’Asie (avec la Chine en tête), les Etats-Unis et l’Union Européenne. Les exportations françaises vers l’Australie représentaient 2.6 milliards d’euros en 2014 et les importations 0.9 milliard d’euros.
L’Australie présente un potentiel intéressant dans le secteur de l’énergie pour les années à venir. Le pays s’est d’ailleurs engagé à développer le nucléaire pour diminuer ses émissions de gaz à effet de serre. Lors de la récente COP21 (conférence mondiale sur le climat), le pays qui est l’un des plus gros pollueur de la planète, a finalement ratifié l’accord de Paris pour limiter la hausse des températures à 1,5 degré alors qu’il refusait auparavant de descendre en-dessous des 2 degrés.
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La Web of Science Core Collection référence la totalité des articles de plus de 12 700 publications de haut niveau ainsi que 160 000 proceedings de conférences et plus de 68 000 livres.
Les critères d’inclusion dans cette collection sont très stricts et prennent en compte de multiples facteurs.
Afin d’élargir cette collection de la façon la plus intelligente possible, Thomson Reuters a décidé de créer une collection complémentaire baptisée ESCI (Emerging Sources Citations Index).
Pour atteindre ESCI, une fois sur la plateforme Web of Science, il faut cliquer sur «More Settings» et choisir Emerging Sources Citations Index.
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