A lire dans le prochain numéro : nos comptes-rendus sur les conférences clefs d’i-expo 2016
Il semblerait que ce soit pari gagnant pour la nouvelle formule d’i-expo.
Le pari était audacieux, car cette dernière décennie avait malmené ce salon historique (son ancêtre IDT est né en 1974), sur une pente descendante après un certain nombre de péripéties liées au départ de co-organisateurs au fil du temps, du retrait de SPAT, l’organisateur quasi-historique, et pour finir, la grève des transports qui avait malencontreusement affecté l’édition 2014.
Le point d’orgue en avait été le report en septembre dernier à la nouvelle date de mars 2016.
L’actuel propriétaire d’i-expo, Infopromotions, organisateur de salons importants à Paris et en France, a complètement redéfini la manifestation.
Il a de fait déplacé le salon à une date stratégique, le mois de mars et en « accolant » i-expo à une manifestation consacrée aux RH et au e-learning. Il a ensuite fusionné en un seul espace i-expo (Information, Veille et Connaissance) et IC & RSE (Solution Internet-RSE & Collaboratif), ce qui a eu pour effet d’élargir le public à d’autres professionnels que ceux de l’information pure et de favoriser des synergies entre le monde de l’information et celui de l’entreprise dans sa transversalité.
Et enfin, il a proposé un ensemble de conférences et d’ateliers tous gratuits susceptibles d’attirer du monde.
Cela a finalement donné une recette gagnante avec un nombre important de visiteurs et un renouveau des profils avec de plus en plus de responsables de veille et d’IE fraîchement nommés ou responsables de projets ressuscités grâce à la sensible amélioration de la situation économique.
En ce qui concerne les stands, on comptait sur les doigts d’une main les « anciens » des derniers i-expo, aucun serveur ni aucune banque de données n’étant présents, en revanche de multiples exposants proposaient des plateformes de veille, de RSE, de GED, etc., renouvelant ainsi l’offre traditionnelle d’i-expo.
Infopromotions semble avoir trouvé la solution. Nous espérons que cette formule sera pérenne.
La date du prochain salon i-expo vient d’ailleurs d’être dévoilée. Le salon aura donc lieu du 21 au 23 mars 2017.
Les plateformes vidéos de type YouTube ou Dailymotion sont aujourd’hui des éléments incontournables de notre vie privée mais peuvent-elles réellement avoir un intérêt dans un cadre professionnel, notamment pour les professionnels de l’information ?
Quand on pense à YouTube, on pense plutôt clips de musiques, bandes annonces de films, rediffusions de programmes TV ou séries diffusées plus ou moins légalement, youtubers qui font des sketchs et vidéos humoristiques ou bien tutos beauté. Bref, on est très très loin de l’univers de l’entreprise...
Et pourtant, en creusant un peu, on finit par découvrir bien plus de contenus utiles à l’entreprise qu’on ne l’imaginait ! Voici donc un panorama des ressources professionnelles que l’on peut y découvrir et leurs utilisations potentielles dans le monde de l’entreprise.
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Highwire Press, l’agrégateur qui indexe des millions d’articles de publications scientifiques et académiques a récemment signé un partenariat avec TrendMD, un moteur de recherche de recommandation qui a pour vocation à être utilisé au niveau des résultats d’Highwire.
Depuis le début de l’année 2016, Proquest et l’ISSN (International Standard Serial Number) collaborent afin d’améliorer la diffusion des revues numériques. L’un de leurs objectifs est d’identifier toutes les revues actives ne disposant pas de numéro ISSN et de leur en attribuer un.
Eurostat propose depuis peu une application téléchargeable gratuitement et disponible sous Ios et Android appelée « Eurostat Country Profiles » afin d’accéder aux données et statistiques pays sur mobile. A noter qu’Eurostat propose également d’autres applications dont « My Region » (avec des indicateurs régionaux annuels) et « EU Economy ».
La base de donnée « Company Intelligence » réalisée par la société MorningStar fournissant de nombreuses données financières sur les entreprises britanniques et des données sur leurs dirigeants et leur structure coporate cessera d’exister au 31 juillet 2016.
A la demande du ministère de l’Environnement, le BRGM a mis en place une base de données permettant de faire état de l’intensité potentielle des séismes historiques insuffisamment documentés. La base de données est disponible dans les outils cartographiques des sites GéoRisques, InfoTerre et Plan Séisme.
Ex Librisintègre désormais les altmetrics à son outil de découverte « Summon ».
Elsevier a annoncé au mois de février le lancement de nouveaux indicateurs (metrics) permettant aux institutions de mesurer l’impact de leur recherche. Ces nouveaux indicateurs sont disponibles via Scival, l’outil d’Elsevier qui permet de visualiser l’impact des articles de recherche, effectuer un benchmarking par rapport à ses pairs, développer des partenariats et analyser les tendances de recherche. Ces nouveaux indicateurs incluent des citations de brevets issus des cinq plus grands offices brevets au monde ainsi que des données issues de Scopus.
Figshare, un repository qui permet aux chercheurs de sauvegarder et partager leurs données de recherche (et notamment figures, fichiers de données, images, vidéos, etc) a introduit une nouvelle fonctionnalité appelée « Collections », une sorte de Pinterest de la recherche (un des réseaux sociaux d’images les plus connus). Les utilisateurs peuvent ainsi regrouper au même endroit des contenus hébergés sur Figshare de différents types (vidéos, images, etc) et les partager publiquement, un peu à la manière d’un outil de curation.
L’outil de gestion des références bibliographiques Papers qui appartenait jusque-là à Springer Nature vient d’être racheté par la société ReadCube, une société qui édite des logiciels à destination des chercheurs et du secteur académique.
Expernova, l’outil qui permet d’identifier des experts scientifiques et dont nous avons déjà parlé dans Bases (Voir Bases n°313 - mars 2014) lance sa version 4. Parmi les nouveautés, une interface de recherche plus intuitive, de plus en plus de détails sur les acteurs identifiés, un outil de cartographie amélioré et des fonctionnalités de bookmarking collaboratives.
Depuis 2014, le CEVIPOF (UMR mixte de Sciences Po et du CNRS) et la Bibliothèque de Sciences Po mettent progressivement à disposition sur Internet Archive les archives électorales de 1958 à 2002. On y trouve pour le moment les archives des élections législatives de 1958, 1962, 1967, 1968, 1973, 1978, 1981, 1988 et 1993 à l’adresse bit.ly/1KeXFeR
La BNF a récemment lancé le site « Presse locale ancienne » (http://presselocaleancienne.bnf.fr) qui liste des journaux d’intérêt local parus en France des origines à 1944. Y sont référencés plus de 29 000 journaux dont plus de 1400 sont numérisés. La recherche peut s’effectuer par ville, par thème, de manière chronologique, sur les seuls journaux numérisés ou selon les tendances politiques.
Europeana (http://www.europeana.eu), la bibliothèque numérique européenne a lancé son nouveau site au début de l’année. La recherche et les filtres de recherche ont été améliorés avec notamment une nouvelle fonctionnalité de recherche innovante sur les couleurs.
L’équipe du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie a récemment mis en ligne la nouvelle version de VigiPallia (http://vigipallia.soin-palliatif.org), le portail documentaire sur la fin de vie, les soins palliatifs, l’accompagnement, la mort et le deuil.
Il est désormais possible d’accéder aux collections du château de Versailles sur mobile. Plus de 18 000 œuvres sont visualisables en ligne. (http://m.collections.chateauversailles.fr).
La Croix rouge a mis en ligne sa plateforme d’archives audiovisuelles à l’adresse https://avarchives.icrc.org. On y trouve plus de 93 000 photos numérisées, environ 1 700 films et vidéos et plus de 1 000 enregistrements audio.
La réalisation du portail francearchives.fr a officiellement été lancée au début de l’année 2016. Francearchives.fr a vocation à présenter le réseau français des archives et à constituer un point d’accès national à ses contenus numériques. Pour assurer la plus vaste audience au patrimoine archivistique français, il donnera accès aux inventaires et aux métadonnées associées aux documents des services d’archives, vers lesquels il renverra pour la consultation des images numérisées proprement dites. Le portail francearchives.fr deviendra également l’agrégateur national qui centralisera la fourniture des données destinées à enrichir le portail européen des archives (Archives Portal Europe).
Le réseau des bibliothèques de Paris vient de lancer des programmes de formation à distance dans de nombreuses disciplines (http://biblio.toutapprendre.com).
La bibliothèque nationale de médecine vient de lancer MedPix, une base de données dédiée aux images médicales librement accessible en ligne à l’adresse https://medpix.nlm.nih.gov.
La bibliothèque nationale irlandaise archive et donne accès au Web irlandais sur le site http://collection.europarchive.org.
La bibliothèque nationale australienne vient de mettre en ligne plus de 40 000 cartes du 19e et 20e siècle (sur l’Australie mais pas uniquement) : bit.ly/1Uygpdz
La bibliothèque nationale indonésienne a récemment mis en ligne une bibliothèque numérique avec des archives émanant de 218 institutions et notamment institutions gouvernementales et universités indonésiennes (http://onesearch.id).
Inoreader, le lecteur RSS qui fait fureur en ce moment de par ses excellentes fonctionnalités de recherche et de surveillance a récemment indiqué que les Google News étaient désormais directement accessibles depuis l’outil.
Alertes Presse, le moteur de recherche qui indexe en texte intégral la totalité des contenus présents dans les magazines du kiosque numérique Relay et qui permet de créer des alertes sur ce contenu n’est plus disponible. Un nouveau système d’alertes arrivera dans les prochains mois mais aucune date n’est pour le moment annoncée.
L’outil de veille sur les médias sociaux, Talkwalker a récemment introduit une nouvelle fonctionnalité intéressante : la reconnaissance d’image. Sa nouvelle technologie exclusive permet à plus de 30 000 marques de détecter leurs logos dans les images publiées sur les réseaux sociaux ou ailleurs sur Internet (même lorsque la marque n’est pas mentionnée dans le texte).
De son côté, Synthesio (outil de veille sur les médias sociaux) lance sa version 3.0 avec des innovations intéressantes : back data (recherche d’antériorité), troncature, nouvelles métriques, etc.
Stratégie, politique et reformulation de l’open access, Revue française des sciences de l’information et de la communication, mis en ligne le 24 mars 2016 http://rfsic.revues.org/1836
Ghislaine Chartron, directrice de l’INTD a récemment publié un article dans la revue française des sciences de l’information entièrement dédié à l’Open Access. Cet article aborde le développement de l’open access et les reformulations progressives du mouvement, la diversification et développement des modèles open access, les politiques nationales d’open access, le contexte français, l’actualité de la loi numérique et le nouveau tournant marqué par Berlin 12.
Twitter creates ‘new academic hierarchies’, suggests study, Times Higher Education, 23 mars 2016 bit.ly/1q1RX7c
Les altmetrics (métriques alternatives qui mesurent l’impact des publications scientifiques dans les médias sociaux) sont à la mode. Mais cet article émet des doutes quant à l’utilisation de Twitter pour évaluer l’impact d’un article scientifique. Il montre, entre autres, que les comptes Twitter académiques (chercheur, doctorants, etc.) qui suivent une centaine de comptes ont en moyenne 91 followers alors que ceux qui en suivent environ 1000 ont en moyenne 870 followers. La notoriété d’un compte ne serait donc pas forcément reliée à un certain mérite académique.
Grand Challenges in Altmetrics: Heterogeneity, Data Quality and Dependencies, Scientometrics, 2016 bit.ly/1pMRbL1
Cet article scientifique d’une dizaine de pages s’intéresse aux challenges des altmetrics, à l’hétérogénéité et la qualité des données sur les médias sociaux par rapport à la question de ces métriques alternatives.
Comparing the coverage, recall, and precision of searches for 120 systematic reviews in Embase, MEDLINE, and Google Scholar: a prospective study, Systematic Reviews, Mars 2016 bit.ly/1RtgcS1
On se demande souvent s’il existe une grande différence de résultats entre Google Scholar et les bases et serveurs scientifiques et quelle est la valeur ajoutée des outils payants par rapport au gratuit.
Cet article scientifique compare la couverture et la précision d’Embase, MEDLINE, et Google Scholar à partir de tests précis réalisés dans le cadre d’une étude.
Les 20 comptes Twitter à suivre absolument pour votre veille Social Media, Digimind Social Intelligence Blog, mars 2016
Pour toutes les personnes intéressées par les médias sociaux, Digimind a récemment publié une liste des meilleurs comptes Twitter à suivre dans le domaine.
8 Best Reverse Image Search Engines And Websites, Loud Techie, 4 mars 2016 bit.ly/1Rj7AmQ
Les moteurs de recherche d’images qui permettent d’effectuer des recherches inversées (en effectuant la recherche à partir d’une image que l’on charge ou une url qui pointe vers une image) présentent un réel intérêt notamment pour les marques. Google offre cette fonctionnalité mais quelles sont les alternatives ? L’article compare les 8 moteurs suivants : Image Raider, Google Images, Tin Eye, Visual Search Tool from Pinterest, Image Identify, Baidu, Yandex et Karma Decay.
La veille informationnelle comme clé de voûte de la transition numérique, 4e #EdTechForum, 2 mars 2016 bit.ly/1VV351Y
Nicolas Roland (chercheur en sciences de l’éducation) a récemment partagé sur Slideshare le support de son intervention présentée lors du #EdTechForum. Il y est question de veille d’un point de vue théorique, des usages et outils de la veille et des clés de la réussite. A noter que la présentation se concentre exclusivement sur des outils gratuits et sur une pratique de la veille plutôt destinée à être rendue publique qu’à être diffusée en interne dans les entreprises.
Only Half of Companies Actually Use the Competitive Intelligence They Collect, Harvard Business Review, 26 janvier 2016 bit.ly/1TlXhgL
La célèbre revue Harvard Business Review a publié en janvier dernier les résultats d’une enquête menée auprès de managers en « Competitive Intelligence » et analystes sur l’utilisation qui est faite des données qu’ils collectent lors de leur veille et de l’analyse qui est par la suite effectuée.
Ils ont reçu 236 réponses de personnes émanant de 21 industries différentes (aux USA et en Europe). 55% des répondants indiquent notamment que les données et analyses qu’ils ont produites ont eu un impact ou ont influé sur des décisions majeures au sein de l’entreprise. L’article analyse ensuite les différents résultats et tente d’expliquer quels sont les succès d’une démarche d’intelligence économique dans les entreprises.
Digne de confiance les youtubeurs scientifiques ? Thot Cursus, 16 mars 2016 bit.ly/1Y1LLqD
Les youtubeurs scientifiques (qui vulgarisent la science sous forme de petites vidéos postées sur YouTube) ont de plus en plus de visibilité et leurs vidéos sont parfois visualisées plusieurs millions de fois. Mais quelle est la fiabilité de ces vidéos ? C’est à cette question que tente de répondre cet article.
SERVEURS • Scopus offre des références bibliographiques très enrichies
AGENDA • Créativité et Innovations dans les pratiques de veille et recherche d information
BASES DE DONNÉES • Bureau van Dijk : une vaste gamme de bases de données financières et business
OUTILS DE VEILLE • Kantar Média relance Pickanews
SERVEURS • STN regroupe les banques de données permettant des recherches sur les structures de Markush
SOURCING • Brèves de contenu janvier/ février 2016
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Traditionnellement, et encore aujourd’hui dans la plupart des cas, les références obtenues dans les banques de données bibliographiques de littérature scientifique sont vraiment centrées sur l’article lui-même.
C’est-à-dire qu’on y trouve titre, source, auteur(s), résumé et indexation plus ou moins développée avec peu ou pas d’informations complémentaires.
Une première valeur ajoutée de Scopus est la présence, très fréquente, d’un lien « view at publisher »,qui donne accès directement à l’article sur le site de l’éditeur.
Plusieurs cas de figure se présentent alors : soit l’article est en Open Access et il suffit de le décharger, soit l’institution est abonné à la publication et, là encore, on peut le décharger ou bien, troisième cas on peut l’acheter en utilisant une carte de crédit.
L’information sur les références citées dans l’article ou citant l’article est presque toujours absente dans les banques de données classiques. Néanmoins, il y a eu récemment une petite évolution avec les bases Chemical Abstracts et Medline sur STN ainsi qu’avec Inspec.
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Pour fêter les 30 ans de BASES, nous vous invitons à une table-ronde intitulée « Créativité et Innovations dans les pratiques de veille et recherche d’information » qui se tiendra lors du prochain salon i-expo le 24 mars 2016 de 11h à 11h50.
La conférence sera suivie d’un cocktail sur notre stand (F47).
i-expo 2016, Parc des Expositions, Paris Porte de Versailles, Pavillon 4.2
Jeudi 24 mars 2016 de 11h à 11h50 - Salle : ZOLA
Au programme :
Bureau van Dijk (aussi connu sous l’acronyme BvD) est un acteur majeur des bases de données financières et business, comme en témoigne la notoriété de bases telles qu’Amadeus ou Diane.
Pour autant, le détail de son offre de produits et services n’est pas toujours très bien connu des professionnels de l’information.
Nous avons donc souhaité faire le point sur l’offre de cet acteur et détailler précisément la base de données Orbis, qui s’avère la base la plus complète dédiée à l’information sur les entreprises que nous avons eu l’occasion de tester.
Les informations des différentes bases de données de van Dijk sont susceptibles d’intéresser aussi bien les professionnels de l’information que les personnes travaillant dans les secteurs Finance Corporate, Fusions et Acquisitions, gestion du risque crédit, corruption et due diligence, risque fournisseur, recherche académique ou encore business development ou marketing B2B.
Les origines de BvD remontent aux années 1970 avec la création en Belgique d’une société appelée alors « Bureau Marcel van Dijk » spécialisée dans les systèmes d’informations et documentaires. Rapidement, l’entreprise ouvre deux bureaux, l’un à Paris, l’autre à Bruxelles. En 1985, lors du départ à la retraite de son dirigeant, l’entreprise est reprise par Bernard van Ommeslaghe et Alain Liedts qui diversifient alors ses activités en intégrant notamment des prestations de consulting, d’audit et de support IT.
L’activité bases de données ne débute réellement qu’à partir de 1987 avec le lancement de bases de données économiques et financières diffusées sous la forme de CD-Roms. En 2004, la société Candover avait racheté 60% des parts de l’entreprise (les 40 % restant étant toujours détenus par le management).
En 2011, l’entreprise est vendue à Chaterhouse Capital Partners puis rachetée en 2014 par EQT Partners.
Aujourd’hui, l’entreprise compte plus de 800 salariés répartis dans plus de 30 bureaux autour du monde. En France, l’entreprise compte de nombreux clients issus de secteurs d’activités très divers mais il s’agit principalement de grands comptes et d’ETI (entreprises de taille intermédiaire).
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Pickanews a été créé en 2009 par Press Index, société qu’a rachetée Kantar Media en 2013.
Plateforme de veille d’information plurimedia, Pickanews a été disponible sans changement jusqu’à la fin juillet 2015 et était utilisée par des milliers de visiteurs.
Elle disposait d’une partie gratuite très controversée par les éditeurs du point de vue de la règlementation concernant les droits de copie. Elle permettait en effet de visualiser autour du terme de recherche, quelques lignes des articles répondant à la requête avec leur titre et date de publication ainsi qu’une vignette représentant l’ensemble de l’article mais de façon volontairement illisible.
Cette vignette donnait juste une idée du volume et de la disposition de l’article. Si l’on voulait visualiser les articles, il fallait acheter des unités valables trois mois, six mois ou un an.
Kantar Media a décidé de transformer complètement la plateforme en faisant évoluer à la fois sa technologie, le parcours client et la chaîne de production des articles.
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STN annonce avoir - enfin - réussi à regrouper les bases de données de chimie proposant des recherches sur les structures de Markush.
Créées par le Dr Eugène A. Markush, un hongrois né au 19ème siècle, les structures de Markush sont une façon de décrire les molécules chimiques en regroupant dans certains symboles un ensemble d’éléments similaires ce qui simplifie grandement l’écriture de ces structures quand elles sont complexes.
Dans le domaine des brevets, les structures de Markush permettent de protéger une famille de composants analogues avec une seule revendication.
Ces brevets peuvent être considérés comme ne respectant pas la nécessité que la description complète de l’invention et de la manière de la reproduire soit incluse dans le brevet. Mais finalement les offices de brevet les ont acceptés compte-tenu des très importantes baisses de coûts qu’ils engendrent pour la recherche dans les industries chimiques et pharmaceutiques.
Ces structures sont très utilisées puisque, selon Joseph J. Mallon (en 2014), un consultant en brevets américain, un brevet sur huit contient des revendications s’appuyant sur des structures de Markush.
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