Factiva a récemment lancé une application Iphone permettant de suivre l’actualité en tout lieu et à tout moment. Cette application donne accès aux alertes, newsletters et actualités issues des titres présents dans Factiva. Il est possible de sauvegarder les articles pour les lire plus tard sans avoir de connexion internet.
La base de donnée Inspec (littérature scientifique et technique) est désormais accessible sur Proquest (nous rappelons qu’elle était déjà accessible depuis bien longtemps sur la plateforme Proquest Dialog et sur STN).
Proquest a également lancé récemment neuf bases de données régionales avec plus de
3 000 titres de revues académiques (business, science, sciences humaines et sociales, médecine, etc.). Les neuf bases sont les suivantes : Australie & Nouvelle Zélande, Europe continentale, Europe de l’Est & Europe Centrale, Asie de l’Est et du Sud, Inde, Amérique latine et péninsule ibérique, Afrique & Moyen-Orient, Turquie, Royaume-Uni & Irlande.
Des experts de six grands organismes de recherche ont récemment écrit une lettre ouverte à la National Library of Medicine (qui produit Pubmed) pour l’enjoindre à publier sur chaque notice bibliographique de Pubmed des informations sur le financement des travaux de recherche et les éventuels conflits d’intérêts. Espérons qu’ils en prendront bonne note !
Notons que Pubmed a récemment amélioré ses rubriques « My bibliography » et « Other citations » en proposant un outil de recherche et de sélection permettant d’ajouter des citations de Pubmed et une option pour ajouter en vrac des citations en utilisant des fichiers qui ont des citations au format Medline ou RIS.
Même si ce n’est pas nouveau, voici une base de données qui mérite d’être signalée. Depuis juin 2014, le Ministère des affaires sociales et de la santé a mis en place une base appelée Base transparence santé qui liste tous les avantages (en espèce et nature d’une valeur de 10 € ou plus) accordés par une entreprise à un professionnel de santé. Elle est accessible à l’adresse https://www.transparence.sante.gouv.fr.
L’association professionnelle IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) qui est connue pour ses publications de qualité et ses conférences vient de racheter l’entreprise Globalspec et sa plateforme/outil de recherche d’actualités, de données et d’analyse Engineering360. Cela permet ainsi à l’association de se diversifier et de proposer des contenus à valeur ajoutée pour ses adhérents et plus largement aux professionnels issus du monde de l’industrie. La plateforme qui s’adresse à un public d’ingénieurs (tous domaines et pas uniquement électricité/électronique) a d’ailleurs été rebaptisée IEEE Globalspec suite à ce rachat.
On y trouve :
La société Altmetric, l’une des plus connue dans le monde des métriques alternatives (voir Bases N°336 - Avril 2016) propose désormais son fameux « donut » pour les ouvrages académiques. Il sera ainsi possible de savoir combien de fois un ouvrage académique ou un chapitre sont mentionnés sur les réseaux sociaux, les blogs, dans les médias ou encore les outils de gestion bibliographiques.
Toujours dans le domaine des Altmetrics, un autre acteur ImpactStorypropose une nouvelle version de son outil qui présente désormais trois indicateurs : le Buzz, l’engagement et l’ouverture en libre accès. Les notifications par email ont été renforcées et les métriques sur les citations ont disparu.
Mendeley (l’outil de gestion de notices bibliographique) avait lancé Mendeley Data (https://data.mendeley.com) en 2015, un site permettant de stocker et de partager des jeux de données (en l’occurence les données de recherche comme par exemple les résultats d’expérimentations). L’outil a récemment été amélioré et quitte désormais sa version beta. Parmi les dernières améliorations, on notera la possibilité de mettre un embargo sur certaines données afin de ne les publier qu’après un certain nombre de mois, et plus de catégories (4 000) afin de rechercher et retrouver des données plus facilement. On notera que Mendeley Data n’apporte pas de réelle valeur ajouté par rapport aux autres outils du même genre comme Zenodo, Figshare, Dryad, Pangea, etc mais il a l’avantage de permettre aux personnes utilisant Mendeley pour les notices bibliographiques de diversifier le type de contenu qu’ils hébergent, partagent ou recherchent.
Pour les personnes qui surveillent la publication d’appels d’offres au BOAMP, il est important de noter que, depuis le 4 avril, la liste des mots descripteurs avec lesquels les avis d’appels d’offres sont classifiés a été modifiée et le critère de recherche par domaine d’activité a été supprimé. Attention à bien modifier vos alertes !
Du côté des flux RSS, l’outil Page2RSSqui permettait de créer des flux sur des pages qui n’en proposaient pas, a fermé ses portes le 1er Mai. On trouvera un liste d’alternatives à l’adresse suivante : http://alternativeto.net/software/page2rss
Dans le secteur des outils de veille beaucoup plus haut de gamme, Linkfluence, l’éditeur de l’outil Radarly (voir Netsources n°120 - janvier-février 2016) a récemment annoncé qu’il intégrait la reconnaissance d’image. Cela permettra aux utilisateurs de Radarly de détecter la mention d’une marque même si elle n’est pas citée textuellement.
Il y a quelques mois, Talkwalker avait fait une annonce similaire en intégrant une nouvelle technologie exclusive permettant à plus de 30 000 marques de détecter leurs logos dans les images publiées sur les réseaux sociaux ou ailleurs sur Internet (même lorsque la marque n’est pas mentionnée dans le texte). A voir dans quelques mois si d’autres plateformes de veille se lancent sur le même créneau.
La BNF a récemment lancé Retronews, un site qui donne accès aux archives de la presse française de 1631 à 1945. Lancé avec 15 millions d’articles et les principaux titres de la presse d’information générale sur 3 siècles, RetroNews a vocation à s’enrichir régulièrement en presse politique, satirique, régionale, littéraire… et à devenir, à terme, la plateforme de référence de la presse française. Le but n’est cependant pas de concurrencer les agrégateurs de presse qui, eux, se concentrent sur les articles courants et des archives beaucoup plus récentes.
En France, les sénateurs ont voté le libre accès aux données de recherche scientifique publique (articles financés sur fonds publics à hauteur d’au moins 50 %) après une durée d’embargo maximale de six mois pour le domaine des sciences, techniques et médecine et douze mois pour les sciences humaines et sociales.
De nouveaux portails et sites diffusant des données publiques ont récemment vu le jour en France et en Europe
En revanche, il faudra encore attendre un peu pour la mise à disposition des données essentielles des marchés publics français dont la mise en œuvre n’est prévue que pour 2018.
Après une session à Nice, le prochain ICIC (International Conference on Trends for Scientific Information Professionals) retourne à Heidelberg où il se tiendra les 17 et 18 octobre 2016.
La formule « pas de conférences en parallèle, brève présentation de produits en plénière et exposition attenante » est reconduite puisqu’elle donne satisfaction depuis fort longtemps.
Le programme de cette année propose plusieurs conférences sur de nouvelles possibilités de recherche dans le domaine de la chimie.
D’autres, comme on s’y attend, sont centrées sur les brevets et les différentes analyses que l’on peut faire avec ce matériau.
Plus originale, une conférence s’intéressera à l’utilisation des données de financement de la recherche pour détecter des tendances le plus tôt possible.
On parlera aussi de fenêtre de commercialisation et d’optimisation de l’innovation.
Le Centre National de Documentation marocain, sous tutelle du Haut-Commissariat au Plan, organise pour la toute première fois un salon virtuel dédié au domaine de l’information-documentation qui ouvrira ses portes à partir du 1er juillet 2016.
Près de 150 exposants seront présents, répartis au sein de 10 halls thématiques :
FLA est heureux d’annoncer son soutien et sa participation à ce salon innovant
La liste des exposants présents sur le salon : http://cnd.hcp.ma/docexpo2016/Exposants-stands-Liste-des-demandes-recues_a12.html
Pour plus d’informations, et pour vous inscrire, rendez-vous à cette adresse : http://cnd.hcp.ma/docexpo2016/
GRANDES TENDANCES
• Altmetrics : véritable innovation ou simple phénomène de mode ?
SALON/CONFÉRENCE
• i-expo 2016 : retours sur les conférences et exposants
• Sondage sur les livrables de veille
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Annaïg Mahé est maître de conférences à l’Urfist de Paris / Ecole Nationale des Chartes et membre du laboratoire Dicen-Idf du Cnam et ses recherches portent sur les évolutions de la communication scientifique à l’ère numérique (et notamment les pratiques informationnelles des chercheurs, le libre accès à l’IST, ou les humanités numériques)
Le terme « altmetrics » est à la mode dans l’univers des publications scientifiques. Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Dans cet article, nous nous intéresserons dans un premier temps à l’histoire de ces métriques alternatives qui mesurent notamment l’impact des publications scientifiques sur les réseaux sociaux, nous analyserons les différences avec la bibliométrie traditionnelle, détaillerons leur fonctionnement et leur utilisation actuelle chez les éditeurs et bases de données scientifiques.
Enfin, nous pointerons leurs intérêts et leurs limites pour les professionnels de l’information.
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Comme nous l’avions mentionné dans le précédent numéro de Bases, le salon i-expo a rencontré un véritable succès en termes de fréquentation cette année.
Cela s’explique sûrement en partie par le fait que quatre salons avaient lieu en même temps (un salon orienté RH, un second sur le e-learning, un troisième le plus à même d’intéresser les professionnels de l’information, « Solutions Intranet, RSE et collaboratif » et bien-sûr i-expo).
Le salon i-expo regroupait une vingtaine d’exposants principalement des éditeurs d’outils et la presse spécialisée du domaine.
On retrouvait les habitués des précédents salons comme Coexel, FLA Consultants, Knowledge Plaza, Qwam ou encore Sindup mais également quelques petits nouveaux avec un potentiel certain comme BrandWatch (un outil de veille des médias sociaux) et ElCurator (un outil de curation à destination des entreprises). 14 conférences et ateliers tous gratuits venaient compléter le dispositif avec une forte orientation sur les thématiques de la veille, des métiers, des outils de veille et de collaboration ainsi que de l’Open Data.
Du côté du salon Solutions Intranet, RSE et collaboratif, on approchait plutôt de la cinquantaine d’exposants, encore majoritairement des éditeurs d’outils parmi lesquels BlueKiwi, Jalios, Jamespot, Jive Sofware, KB Crawl, Knowings ou encore Knowledge Plaza. 12 tables rondes et 30 ateliers de démos d’outils/services étaient parallèlement organisés avec tout de même un très fort accent sur l’aspect RSE (Réseau social d’entreprise).
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OUTILS DE CURATION • Veille & Curation sur Twitter : quels sont les meilleurs outils ?
BREVETS • Minesoft/Patbase lance Chemical Explorer
SALON/CONFÉRENCE • i-expo : renouveau et transformation
RESSOURCES MÉTIER • You Tube / DailyMotion : quel intérêt pour les pros de l''info ?
ACTUS EN BREF • L'actualité des serveurs, bases de données, outils de veille et éditeurs scientifiques
A LIRE • La revue du web de Mars 2016
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A l’automne 2015, Twitter a ouvert au grand public son outil de curation de contenu appelé -sans grande originalité- Curator (qui n’a absolument rien à voir avec l’outil de curation français El Curator).
L’outil déjà accessible à une poignée de professionnels depuis mai 2015, a pour ambition de répondre à un besoin majeur des professionnels de l’information : la possibilité de mettre en place des requêtes complexes afin de pouvoir trouver l’information pertinente sur Twitter et de la diffuser ensuite.
Face à l’immense masse de données publiées chaque jour sur le réseau social, la recherche par hashtag montre en effet très vite ses limites, notamment lorsqu’il s’agit de réaliser une veille : difficulté de suivre plusieurs hashtags, danger d’être submergé lorsqu’un hashtag est massivement utilisé (d’autant que les hashtags populaires sont systématiquement « spammés » par des bots, c’est-à-dire des programmes utilisés pour publier automatiquement sur Twitter, les rendant très vite illisibles), risque de passer à côté de tweets pertinents mais n’utilisant pas le hashtag en question…
Le moteur de recherche proposé par Twitter, bien que relativement efficace pour une recherche ponctuelle, n’est absolument pas conçu pour une veille, même s’il est possible de contourner le problème (nous en parlerons par la suite). Curator se veut donc comme une réponse à ces limites, afin de permettre aux différents professionnels de l’information de pouvoir utiliser tout le potentiel du réseau social. Néanmoins, si Curator accomplit partiellement sa mission, il n’en possède pas moins plusieurs failles qui expliquent que, depuis sa sortie grand public en Octobre 2015, l’outil n’ait pas rencontré un succès majeur auprès des spécialistes de l’information. Il est donc important de noter quels sont les atouts mais aussi les défauts de cet outil, et les alternatives pouvant être employées.
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Patbase est, avec Orbit et TotalPatent, l’un des produits commerciaux offrant l’accès à l’essentiel des brevets déposés dans le monde depuis très longtemps, avec une forte proportion de brevets disponibles en texte intégral dont beaucoup sont traduits en anglais, et un puissant langage de recherche.
De nombreuses banques de données brevets sont, par ailleurs, accessibles sur les serveurs Proquest Dialog et STN, ce dernier ayant comme on le sait, une offre spécifique dans le domaine de la chimie.
Minesoft vient d’innover, justement dans le domaine de la chimie, avec le lancement de Chemical Explorer.
Ce service qui apparaît dans l’onglet « Search » de Patbase a pour objet d’identifier des composants chimiques et, éventuellement des composants analogues présents dans le texte des brevets.
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A lire dans le prochain numéro : nos comptes-rendus sur les conférences clefs d’i-expo 2016
Il semblerait que ce soit pari gagnant pour la nouvelle formule d’i-expo.
Le pari était audacieux, car cette dernière décennie avait malmené ce salon historique (son ancêtre IDT est né en 1974), sur une pente descendante après un certain nombre de péripéties liées au départ de co-organisateurs au fil du temps, du retrait de SPAT, l’organisateur quasi-historique, et pour finir, la grève des transports qui avait malencontreusement affecté l’édition 2014.
Le point d’orgue en avait été le report en septembre dernier à la nouvelle date de mars 2016.
L’actuel propriétaire d’i-expo, Infopromotions, organisateur de salons importants à Paris et en France, a complètement redéfini la manifestation.
Il a de fait déplacé le salon à une date stratégique, le mois de mars et en « accolant » i-expo à une manifestation consacrée aux RH et au e-learning. Il a ensuite fusionné en un seul espace i-expo (Information, Veille et Connaissance) et IC & RSE (Solution Internet-RSE & Collaboratif), ce qui a eu pour effet d’élargir le public à d’autres professionnels que ceux de l’information pure et de favoriser des synergies entre le monde de l’information et celui de l’entreprise dans sa transversalité.
Et enfin, il a proposé un ensemble de conférences et d’ateliers tous gratuits susceptibles d’attirer du monde.
Cela a finalement donné une recette gagnante avec un nombre important de visiteurs et un renouveau des profils avec de plus en plus de responsables de veille et d’IE fraîchement nommés ou responsables de projets ressuscités grâce à la sensible amélioration de la situation économique.
En ce qui concerne les stands, on comptait sur les doigts d’une main les « anciens » des derniers i-expo, aucun serveur ni aucune banque de données n’étant présents, en revanche de multiples exposants proposaient des plateformes de veille, de RSE, de GED, etc., renouvelant ainsi l’offre traditionnelle d’i-expo.
Infopromotions semble avoir trouvé la solution. Nous espérons que cette formule sera pérenne.
La date du prochain salon i-expo vient d’ailleurs d’être dévoilée. Le salon aura donc lieu du 21 au 23 mars 2017.
Les plateformes vidéos de type YouTube ou Dailymotion sont aujourd’hui des éléments incontournables de notre vie privée mais peuvent-elles réellement avoir un intérêt dans un cadre professionnel, notamment pour les professionnels de l’information ?
Quand on pense à YouTube, on pense plutôt clips de musiques, bandes annonces de films, rediffusions de programmes TV ou séries diffusées plus ou moins légalement, youtubers qui font des sketchs et vidéos humoristiques ou bien tutos beauté. Bref, on est très très loin de l’univers de l’entreprise...
Et pourtant, en creusant un peu, on finit par découvrir bien plus de contenus utiles à l’entreprise qu’on ne l’imaginait ! Voici donc un panorama des ressources professionnelles que l’on peut y découvrir et leurs utilisations potentielles dans le monde de l’entreprise.
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