En septembre dernier, Alacra, qui propose de multiples bases de données et également de nombreuses données financières et business, a été racheté par la société Opus Global, un des principaux acteurs de solutions SaaS de mise en conformité. Cela fera l’objet d’un article plus détaillé dans un prochain numéro de Netsources.
Dun & Bradstreet a récemment noué un partenariat avec Docusign pour développer une app dédiée à la due diligence disponible sur la plateforme AppExchange de Salesforce.
EBSCO et Biblibre collaborent sur un logiciel Open Source à destination des bibliothèques françaises et européennes. Le partenariat permettra de renforcer l’interopérabilité entre EBSCO Discovery Service (EDS) et le logiciel Koha déployé par la société Biblibre en France depuis 2002.
Le contenu de la base de donnée BASE (gérée par la Bielefeld University – Voir Bases n° 312 – Février 2014), qui indexe des millions de documents en open access dans le domaine académique peut maintenant être recherché via EBSCO Discovery Service.
LexisNexis a récemment lancé une nouvelle version de Nexis (la partie information business du serveur). Il est désormais possible de dédoublonner les articles reçus dans les alertes (ce qui n’était possible auparavant que dans la recherche et les pages de résultats), la configuration des alertes a été facilitée et optimisée et une fonctionnalité de partage des alertes a également été ajoutée.
Proquest améliore la visibilité des thèses et mémoires disponibles dans la base ProQuest Dissertations & Thèses Global. Le serveur a récemment noué plusieurs partenariats avec d’autres fournisseurs d’information pour rendre ces contenus plus visibles et plus facilement accessibles. Ainsi, les références de thèses pourront apparaître dans les résultats de Ei Compendex ou encore Philosopher’s Index.
Pour les bibliothèques, Proquest a lancé à la rentrée la base d’archives Newspapers.com Library Edition qui offre un accès à plus de 3000 titres de presse américains et du monde entier avec une antériorité remontant au début du 18e siècle jusqu’au début des années 2000.
Proquest travaille également sur un nouveau modèle pour la diffusion d’ebooks à destination des bibliothèques. L’idée étant de proposer aux bibliothèques un catalogue plus vaste en matière d’ebooks mais de ne facturer que ceux réellement consultés par les usagers des bibliothèques.
Proquest a récemment racheté le groupe Ex-Libris, une société spécialisée dans les solutions d’automatisation de bibliothèques.
Pubmed et Pubmed Central ont ajouté de nouveaux filtres de recherche permettant de limiter la recherche aux contenus sous license Creative Commons.
A la rentrée, SAGE a lancé une nouvelle base appelée Business Stats qui regroupe plus de 4000 séries de données couvrant aussi bien des données démographiques que des données sur les salaires, le taux de chômage, les brevets et les marques, les ventes, etc. au niveau mondial. La majorité de ces données sont issues de sources propriétaires comme par exemple Woods & Poole et incluent des projections jusqu’à 2040.
Thomson Reuters prévoit d’explorer « différentes options stratégiques » pour sa division Intellectual Property & Science qui regroupe notamment les produits Web of Science, Thomson CompuMark, Thomson Innovation, MarkMonitor, Thomson Reuters Cortellis et Thomson IP Manager. En d’autres termes, Thomson Reuters pourrait bientôt chercher à vendre cette division pour se concentrer toujours un peu plus sur l’aspect business et juridique.
Cette même division a lancé au cours du mois de septembre un nouveau site appelé The State of Innovation (http://stateofinnovation.thomsonreuters.com) qui permet de suivre les tendances en matière d’innovation. On y trouve notamment le top 100 des entreprises innovantes.
La base de données Thomson Reuters Embargoed Research Collection (analyses sociétés et marchés par les analystes financiers/brokers) est maintenant accessible en Pay as you Go pour les utilisateurs de ProQuest Dialog. La recherche est gratuite et l’utilisateur ne paye que pour les documents visualisés. (pour plus de détails, voir l’article Retour en force de Dialog dans les rapports d’analystes – Bases n°331 – Novembre 2015).
L’outil de gestion bibliographique Mendeley a récemment introduit de nouvelles fonction- nalités. L’outil offre désormais un système de recommandation d’articles basé sur les documents/articles présents dans la bibliothèque de l’utilisateur. Un module de statistiques a également été ajouté permettant ainsi aux chercheurs de connaître le nombre de visualisation de leurs articles, le nombre de citations, etc. Enfin, les pages de profil des utilisateurs ont été améliorées.
Le concept de recommandation est décidément à la mode. Springer vient également d’introduire un système de recommandation pour les articles présents dans SpringerLink. Pour le moment, cela ne s’applique qu’aux documents présents dans la rubrique « biotechnology » mais il est prévu que cela soit étendu à toutes les collections. Le système est intéressant puisqu’il utilise le moteur de recherche sémantique UNSILO. Au-dessous de chaque article, on trouve dans un premier temps les différents concepts identifiés au sein de l’article. Le lecteur peut ensuite sélectionner un ou plusieurs concepts et visualiser des articles contenant des concepts similaires.
L’office des brevets et marques américains (USPTO) a récemment lancé une nouvelle plateforme de visualisation et d’analyse des brevets appelée Patents View (http://www.patentsview.org). Elle permet d’effectuer des recherches avec une antériorité de 40 ans.
L’office de brevets européens (EPO) quant à lui a ajouté le moteur EspaceNet à la version mobile de son site Web permettant ainsi aux utilisateurs d’effectuer des recherches directement depuis leurs smartphones.
Il ne se passe pas un jour sans que l’on n’entende parler des fameux altmetrics, ces nouveaux indicateurs proposés comme alternative au facteur d’impact des journaux qui prennent en compte le comptage des citations mais aussi les aspects sur les impacts de la publication sur les réseaux sociaux.
Science Open, le réseau social scientifique a développé un partenariat avec la société Altmetric pour afficher ces nouveaux indicateurs sur les 10 millions d’articles scientifiques présents sur sa plateforme.
De son côté, l’entreprise Altmetric a ajouté une nouvelle fonctionnalité sur ses outils Altmetric Explorer et Altmetric for Institutions permettant aux utilisateurs de pouvoir effectuer la recherche et filtrer les résultats sur les identifiants ORCID (code alphanumérique qui permet d’identifier de manière unique les chercheurs et auteurs de contributions académiques et scientifiques).
La British Library a récemment mis en ligne plus d’un million d’images libres de droits extraites de livres des XVIIe, XVIII et XIXe siècles. Elles sont accessibles sur Flickr à l’adresse http://bit.ly/1Npi6nb.
Une bibliothèque numérique dédiée aux œuvres théâtrales françaises du domaine public a récemment été lancée. Elle s’appelle Libre Théâtre et est accessible à l’adresse http://libretheatre.fr/.654 œuvres sont pour le moment disponibles. Le site proposera dans un second temps, pour chaque œuvre, des ressources complémentaires, libres d’utilisation : éditions remarquables, informations et objets relatifs à des représentations, analyses et critiques…
On note également le lancement d’une autre bibliothèque contenant plusieurs centaines d’ouvrages libres ou du domaine public appelée FramaBookin (http://framabookin.org). Elle a été développée par l’association Framasoft qui se consacre majoritairement au logiciel libre.
Deux éditeurs (BioMed Central avec GigaScience et Ubiquity Press avec Journal of Open Research Software) innovent en proposant pour chaque article des « Contributionship Badges for Science » (paper badgers) précisant pour chaque auteur sa contribution précise à l’objet de l’article.
Cela peut être une information inédite par exemple pour savoir qui s’est occupé de tous les problèmes informatiques liés à une expérience.
Aujourd’hui, nous en sommes au tout début concernant le nombre de publications scientifiques prises en compte, mais on peut souhaiter que cette pratique se développe rapidement.
PANORAMA
• Où et comment trouver des études de marché sur la France?
MÉTHODOLOGIE
• De l’intérêt des grands réseaux sociaux pour la veille
CARNET
• Retour en force de Dialog dans les rapports d'analystes
SERVEURS
• I²KN, une base de connaissance inspirée par la méthode TRIZ
• Articles de presse : Factiva étend la recherche de tonalité à de nouvelles langues
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La recherche d’études de marché et l’obtention de ce type de données, très prisé par les entreprises, est une mission dont il n’est pas simple de s’acquitter.
Et ce, pour trois raisons principales : les bonnes sources de données de marché sont très difficiles à localiser dans l’immense univers informationnel, que ce soit chez les fournisseurs d’informations spécialisés et les sources d’information à notre disposition, elles sont la plupart du temps très chères, et enfin leur qualité n’est jamais assurée, la fiabilité des données trouvées n’étant jamais garantie et devant être évaluée par recoupement.
Nous aurons l’occasion de revenir sur chacun de ces points, mais il est avant tout nécessaire de se poser les questions suivantes : qu’est-ce qu’une étude de marché ? Y a-t-il une acception générale ?
Il nous paraît pertinent de définir une étude de marché en fonction de son objectif. La nature des données recherchées ainsi que les modes de collecte et de traitement de l’information sont en effet très différents, qu’il s’agisse par exemple du lancement/ de l’évaluation d’un produit ou bien d’une implantation sur un nouveau marché ou dans un nouveau pays.
Dans le premier cas, nous parlerons le plus souvent d’études ou sondages consommateurs, axés sur l’établissement d’échantillons représentatifs des attentes et réactions de diverses catégories de la population (consommateurs, lecteurs,…). Ces études sont menées par des cabinets très spécialisés. En France plusieurs sociétés de sondage d’opinions et marketing proposent ce type de services à un prix variable suivant la complexité du projet. On peut citer ici quelques exemples de sociétés d’études en France1 comme Ipsos France, GfK France, Médiamétrie, BVA, Groupe MV2, Ifop France, CSA, etc.
Dans le deuxième cas, le plus fréquent, il s’agira d’une étude de marché au sens le plus conventionnel du terme, à savoir l’exploration d’une industrie, d’une catégorie de services ou de produits.
La forme de ces études est bien sûr extrêmement diverse : celles-ci pourront se limiter à une analyse concurrentielle ou être beaucoup plus ambitieuses en fonction de l’objectif final. Elles pourront donc, soit porter sur un marché global, couvrir le champ d’une filière industrielle avec l’ensemble des mouvements stratégiques des différents acteurs ou projets de développement dans la filière, ou encore inclure des aspects réglementaires, logistiques, etc.
L’analyse d’un marché spécifique se fera via la collecte de données la plus exhaustive possible, pour en définir le volume et la segmentation, les acteurs et leurs parts de marché, leurs stratégies, les produits… Les informations fournies par ce type d’étude serviront ensuite de base à des choix et décisions stratégiques pour l’entreprise, comme par exemple le développement d’une politique marketing, une décision d’implantation, la création d’un nouveau produit.
Ce type d’étude revêt en effet une importance stratégique pour l’entreprise à l’origine de la demande d’étude, qui tentera par ce biais d’analyser un marché pour s’y positionner le mieux possible.
Beaucoup d’entreprises, quand elles sont de taille importante, font leurs études elles-mêmes grâce à des services dédiés ou en les confiant à des cabinets de stratégie. Dans les petites entreprises qui n’en ont pas les moyens, les services marketing ou commerciaux se contentent d’explorations moins globales, en cherchant eux-mêmes sur Internet ou en se limitant aux données transmises par certains organismes (fédérations, syndicats de branche,…) qui leur communiquent régulièrement un aperçu global de leur métier. Les échanges avec les clients et avec parfois les concurrents sont aussi, ne l’oublions pas, une source principale d’informations, certes informelle et très qualitative, mais précieuse.
Quel que soit le mode d’acquisition des données de marché, elles nécessitent une grande connaissance des sources et des techniques de recherche. L’expertise du service d’information de l’entreprise ou des prestataires d’information externes sera alors très sollicitée et utile pour fiabiliser au maximum la recherche et faire une première évaluation des données obtenues.
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La pratique de la veille s’était jusqu’à ces dernières années exercée principalement sur la presse, considérée comme le principal vecteur d’information d’actualités.
La surveillance de cette presse passait par des moyens très élaborés, que ce soit via les grands agrégateurs pour les media « print », ou les plates-formes spécifiques pour les media sur le web.
L’arrivée des réseaux sociaux a perturbé le jeu, en introduisant une nouvelle matière première informationnelle. La vision que l’on a de ces réseaux, au départ considérés comme de purs moyens d’échange et de dialogue pour différentes communautés, ne peut manquer d’évoluer devant la richesse d’informations qu’ils contiennent et véhiculent.
Force est de constater que cette matière première, même si elle est très hétérogène et de qualité inégale, contient une richesse d’information réelle. Twitter, par exemple, peut être considéré comme l’accès à des millions de références d’articles de presse échangés par les Twittos.
On aura donc tout intérêt, pour une veille spécialisée sur un secteur, à recenser et surveiller les comptes experts spécialisés dans la thématique en question.
Parallèlement à cette prise de conscience, il faudra procéder à une véritable révision des processus de veille utilisés traditionnellement, car ce type d’information est radicalement différent et encore plus complexe à intégrer dans les processus de veille que les sites web. Il faudra donc comprendre très finement la structure de chaque réseau social et la spécificité de ses contenus et flux afin d’élaborer la bonne approche pour une surveillance efficace.
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La nature des banques de données disponibles continue à s’enrichir !
Un nouvel exemple en est la banque de données I²KN qui est définie comme une base de connaissance collaborative dans les domaines de la physique et de la chimie, ces connaissances étant répertoriées sous un angle fonctionnel.
Elle a été créée par le cabinet MeetSYS. MeetSYS est le nouveau nom du cabinet CCRIM (Conseil en Créativité, Innovation et Management) créé en 2003 et dont les fondateurs s’étaient rencontrés chez Invention Machine, éditeur de logiciels d’aide à l’innovation fondé en 1992 par des scientifiques venant de l’URSS, pays d’origine de la méthode TRIZ.
Cette origine explique que le fil rouge de l’approche scientifique suivie à travers ces différentes structures soit fortement lié à la méthode TRIZ qui a inspiré leur démarche analytique des processus d’innovation. Cela se retrouve aussi dans la banque de données qui a été conçue comme un outil d’aide à la résolution de problèmes techniques par les consultants de MeetSYS.
Le contenu de la base est en libre accès après inscription. Un deuxième niveau est réservé aux contributeurs et aux experts reconnus.
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On se souvient que le passage de Dialog et DataStar à Proquest Dialog avait eu pour conséquence l'abandon de toute une série de types d'information tels que les annuaires d'entreprises, les bases de données marques et les rapports d'analystes/études de marché.
Aujourd'hui, bonne nouvelle, les rapports d'analystes sont de retour avec la banque de données baptisée Thomson Reuters Embargoed Research Collection qui n'est autre que la banque de données Investext rebaptisée.
Il y a, comme on s'en souviendra, trois types de rapports de recherche : sur une entreprise, sur une industrie ou sur un sujet spécifique.
Les rapports au nombre d'environ 13 millions proviennent de plus de 1 000 sources, banques d'investissement, maisons de courtage, sociétés de conseil.
Un embargo d'une durée moyenne de 7 jours est imposé et la mise à jour est quotidienne avec une moyenne de 10 000 documents. L'antériorité remonte à 2003 pour l'essentiel, mais des rapports antérieurs peuvent être aussi disponibles.
On peut chercher, en particulier, dans le texte intégral ce qui est nettement plus opérationnel que de chercher seulement sur le titre comme cela n'est pas si rare.
Autre bonne nouvelle, il n’y a aucune obligation d'acheter le rapport en entier, il n'y a pas de droit d'entrée et la recherche est gratuite (comme sur toutes les bases disponibles sur Proquest Dialog).
On peut donc acheter des pages d'étude pour 11,50$/page (rapport "standard") et 20$/page (rapport "premium"). On peut bien sûr acheter un rapport entier pour un prix indiqué précisément à chaque fois, sachant qu'au delà d'un certain nombre de pages, il est plus rentable d'acheter le rapport en entier.
Factiva vient d’annoncer que les recherches de tonalité (positive ou négative) d’un article étaient étendues à plusieurs langues.
Cette possibilité qui était jusqu’alors limitée aux documents en anglais est maintenant disponible pour le français, le russe, l’italien, l’espagnol et l’allemand.
Pour y accéder à partir de la recherche experte, il faut cliquer sur la flèche bleue devant « Recherche des Experts Factiva », puis sur le premier choix « Analyse de la tonalité des articles ».
On se voit alors proposer les choix « articles négatifs » d’une façon générale ou plus particulièrement sur la politique, les entreprises ou les personnes et également un choix « articles positifs » d’une façon générale, mais à l’examen plutôt orienté entreprise.
Puis pour chaque option, le choix parmi les six langues est proposé.
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PANORAMA • Le monde des affaires publiques et lobbying : information stratégique et outils
ICIC
• ICIC 2015 toujours centré chimie-brevets
• Intellixir va continuer son développement au sein de Questel
• AI Patents : une nouvelle façon de rechercher les brevets
SERVEURS
• Un nouveau service d’analyse médias sur Pressedd
• Questel continue à se développer en suivant trois axes
CARNET • Wikipedia permet maintenant de rechercher des structures chimiques
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Les phénomènes de lobbying et d’influence existent depuis longtemps, cependant leur utilisation est de plus en plus répandue dans ce contexte particulier de nouvelle donne internationale.
A Bruxelles, le lobbying est une industrie qui pèse plusieurs milliards d’euros. Selon le Corporate Europe Observatory, organisation militant pour une plus grande transparence, la ville compterait jusqu’à 30 000 lobbyistes, presque autant que d’employés à la Commission.
La capitale européenne est la ville qui, après Washington, connaît la plus forte concentration de personnes cherchant à influer sur la législation.
Dans ce contexte, cet article a comme but de donner un aperçu global des outils et des sources d’information destinées aux professionnels intéressés par les affaires publiques et le lobbying.
L’image de cette activité ou profession suscitent des critiques au regard de la transparence et de la responsabilité dans le cadre du processus décisionnel et législatif de l’UE. Pour répondre à ces préoccupations, le Parlement a créé en 1995 un registre des lobbyistes, suivi en 2008 par la Commission. Les deux institutions ont, en 2011, fusionné ces deux instruments en un registre européen de Transparence.
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