PANORAMA • Ressources sur l’Allemagne
WEB INVISIBLE • Nexis, un vétéran toujours alerte
ACTUALITÉ • La « gratuité » des rapports de NTIS
AGENDA • II-SDV meeting 2015 à Nice
ICIC 2014
• Dialog : du nouveau dans les citations de brevets
• Le projet de certification pour les chercheurs d'information brevet
• Copyright et text mining
Pour poursuivre notre série d’articles sur les ressources par pays, nous avons choisi de nous intéresser cette fois-ci à l’Allemagne.
Compte tenu de son potentiel économique et technologique, l’Allemagne présente un intérêt incontournable pour les professionnels de l’information et les spécialistes de l’intelligence concurrentielle et stratégique.
Pour faciliter leur travail, nous allons détailler dans la suite les principales sources d’information générale, sectorielle et stratégique concernant ce pays, qu’elles soient gratuites ou payantes.
Poursuivant notre série d’articles faisant le point sur les fonctionnalités originales et innovantes des différents serveurs d’information, nous avons choisi de nous attarder ce mois-ci sur le produit Nexis, proposé par LexisNexis Business Information Solutions.
Rappelons que Nexis propose une offre concurrente de celle de Factiva, à savoir 36 000 sources d’information dont 12 000 titres de presse à l’international couvrant les principaux pays.
Outre une collection de titres français, Nexis propose par exemple un important bouquet de sources néerlandaises, ou encore des sources britanniques pour partie complémentaires de celles disponibles sur Factiva…
La banque de données du NTIS américain (National Technical Information Service) référence plus de 3 millions de documents depuis 1964, essentiellement des rapports de recherche d’agences fédérales américaines, mais aussi quelques rapports de recherche d’origine non américaine.
Les références sont indexées de façon détaillée et proposent un résumé.
Pendant longtemps, ces rapports ont été payants, avec d’ailleurs des prix assez variables. Le NTIS a décidé de rendre gratuits pour les américains 800 000 de ces rapports qui sont disponibles en PDF.
Pour les autres, le scan sera payant pour le premier demandeur puis le rapport deviendra gratuit avec ceux qui sont déjà en PDF.
On sait que les brevets citent de nombreux documents, essentiellement des brevets, mais aussi des documents divers, en particulier des articles, mais aussi des rapports, ou des ouvrages, pour peu qu’ils aient été accessibles au public avant la date du dépôt de la demande du brevet.
Si, sur la plupart des banques de données brevets, un lien existe entre une citation de brevet et la référence du brevet en question, le lien entre une référence NPL (Non Patent Literature) et la référence complète correspondante dans une banque de données non brevet est beaucoup plus rare.
Pourtant, dès 2010,TotalPatent a établi des liens entre les références NPL des brevets et la référence complète dans Scopus si elle y est disponible (voir Bases n° 276 – Novembre 2010).
Précisons que, s’il est évidemment nécessaire d’être abonné à TotalPatent, il n’est pas besoin de l’être à Scopus pour visualiser la référence.
Bien entendu, cela ne fonctionne que pour les articles et cela suppose que les formats des références entrent dans une certaine norme. Ce qui n’est pas toujours le cas. Nous avons par exemple trouvé dans Scopus la référence d’un article cité dans une référence de brevet présente sur TotalPatent mais le lien ne fonctionnait pas.
La conférence donnée par Dania Agnoletto qui travaille au département Propriété Intellectuelle de LyondellBasell et représentait l’AIDB, concernait le projet de certification pour les spécialistes de la recherche d’information brevet. L’AIDB est l’association italienne des utilisateurs d’information brevet.
Ce projet de certification est né des constats que, s’il existe plusieurs formations diplômantes et parfois obligatoires pour exercer dans le domaine des sciences et techniques, de la propriété industrielle ou des sciences de l’information, il n’existe pas vraiment de cursus spécifiquement créé pour les spécialistes de la recherche d’information brevet et par voie de conséquence pas de diplôme correspondant.
Depuis plusieurs années, le text mining s’est fortement répandu à la fois grâce au développement de logiciels adaptés et à la mise à disposition de contenus disponibles sous forme électronique.
En observant ce développement, on peut se demander comment sont gérés du point de vue du copyright les éléments précisément protégés par un copyright, le problème étant encore plus complexe du fait que toutes les données sur lesquelles on fait du text mining ne font pas nécessairement l’objet d’un copyright.