OUTIL DE VEILLE • Edd devient Aday, la mutation de la plateforme de veille média, pp. 1-4
AGENDA • Report des conférences et formations, p. 4
BREVETS • Les combinations sets dans la classification des brevets, p. 5
IST • Les nouveaux outils de recommandation pour l’IST, pp. 6-9
SOURCING • Quelles sources pour une veille sur le Coronavirus ? pp. 10-11
L’acteur historique de l’accès numérique à la presse française a changé discrètement de nom courant mars. Mais ce changement de nom est le reflet d’une mutation plus profonde qui a démarré il y a plusieurs années.
Né en 1989 de la fusion de G.Cam serveur et Juridial, sous le nom de l’Européenne de Données à l’époque, il a été l’un des premiers à offrir un accès en ligne aux grands quotidiens comme Le Monde ou aux dépêches de l’AFP. Racheté en 1991 par ORT, il continue alors à être commercialisé sous sa marque. Lorsque Reuters rachète ORT en 1999, l’Européenne de Données ne fait pas partie du rachat et est reprise à titre personnel par les fondateurs d’ORT. C’est en 2004 que L’Européenne de Données adopte le sigle EDD, plus facile à utiliser.
Il existe, ou il a existé, plusieurs classifications de brevets reposant sur les éléments constitutifs de chaque brevet.
La plus récente est la Classification Coopérative des brevets (CPC) qui est une extension de la Classification Internationale des Brevets (CIB), créée par l’Arrangement de Strasbourg de 1971, qui est un système hiérarchique de classement des brevets selon les différents domaines technologiques auxquels ils appartiennent.
Cette nouvelle classification des brevets est gérée conjointement par l’Office Européen des Brevets (OEB) et l’United States Patent and Trademark Office (USPTO) et intègre les meilleures pratiques de classification des deux offices. Sa création a été initiée en 1990 par un accord entre les deux offices et elle a été mise à disposition au début de 2003.
Depuis deux ou trois ans, le nombre de nouveaux outils pour la recherche d’information scientifique et technique est en nette progression, ce qui est une bonne nouvelle. Et cerise sur le gâteau, la majorité de ces outils fonctionne sur un modèle de gratuité.
La principale raison de cette prolifération d’outils est simple : il y a d’une part le développement de l’open science (articles scientifiques en open access, ouvertures des données de la recherche) qui fournit une matière précieuse au développement de nouveaux projets et outils et d’autre part les récentes avancées de l’IA qui permettent de proposer des outils d’un nouveau genre.
En 2020, la trajectoire semble se confirmer et de nouveaux outils de recommandation automatique de contenus appliqués à l’IST ont récemment fait leur apparition.
Nous avons choisi dans cet article de faire le point sur ces nouveaux outils de recommandation de contenus en l’occurrence Meta, Scitrus, Sparrho et CoCites.
Actualité oblige, de nombreux professionnels de l’information se retrouvent à devoir effectuer recherches d’information ou veilles sur le sujet du coronavirus.
Mais cela n’a rien de simple tant le volume d’information à l’échelle mondiale illustre parfaitement le concept de surinformation.
Un volume d’information impossible à gérer humainement
Du côté de la presse par exemple, Tagaday (ex-Pressedd) recensait plus de 19 000 mentions du coronavirus dans la presse française en mars 2020 (voir figure 1.).
Mediatree relevait quant à lui plus de 49 000 mentions sur les radios et TV françaises entre le 19 et le 25 mars. Et on se situe ici uniquement au niveau français...
Les articles scientifiques ne sont bien sûr pas en reste. Les bases de preprints (donc non validés par les pairs) MedrXiv et BiorXiv dépassent déjà les 1 000 articles dédiés au Coronavirus.
Enfin, les réseaux sociaux ne parlent pratiquement plus que de cela.