TENDANCES
• La formation au cœur de la relation entre le professionnel de l’information et son public
SERVEURS
• Dialog : une nouvelle base sur les conférences
PROPRIETE INTELECTUELLE
• L’OMPI lance une banque de données sur les jugements concernant la propriété intellectuelle
CAS PRATIQUE
• Les bases de données et moteurs dédiés aux startups ont-ils une valeur ajoutée pour la veille et la recherche d’information
La relation entre le professionnel de l’information et ses usagers ou clients internes évolue en permanence. Pendant longtemps, le professionnel de l’information a été le fournisseur exclusif de l’information au sein de l’entreprise et le gardien des outils de recherche professionnels. Mais les temps ont changé avec l’arrivée d’internet et des moteurs de recherche comme Google, qui ont rendu la recherche d’information accessible à chacun, du moins en apparence.
Face à ce bouleversement, qui a redistribué les rôles entre professionnels de l’information et utilisateurs de plus en plus autonomes, les premiers ont dû et su, pour beaucoup, évoluer vers un rôle de médiateur mais aussi de «formateur en littéracie numérique» auprès de leurs publics et clients. Il s’agit en effet de renforcer encore l’autonomie de ces utilisateurs du Web en matière de veille et recherche d’information et de les aider à développer des usages plus experts afin d’assurer déjà une première réponse à leurs besoins d’information stratégique.
Lire aussi :
Peut-on innover sur les opérateurs de recherche en s’inspirant du SEO, de l’OSINT… et des hackers ?
Depuis que l’essentiel, sinon la totalité des titres de propriété intellectuelle sont disponibles sous forme électronique, les acteurs, qu’ils soient publics ou privés, ont poursuivi le développement de leurs services dans différentes directions.
On peut considérer, dans beaucoup de cas, que ces services ont atteint un bon niveau de maturité même si les développements continuent.
Ces services concernent, en particulier les possibilités de recherche proposant une part de recherche sémantique ; les traductions automatiques qui ressemblent de moins en moins à un galimatias difficile à comprendre ; l’analyse de plus en plus sophistiquée des résultats de recherche avec moult propriétés graphiques associées ; le suivi de toutes les étapes de la vie d’un titre de propriété intellectuelle ; le recueil et l’analyse des jugements concernant des litiges dans le domaine.
Morressier est une entreprise allemande dont le but est d’emmener les conférences académiques à l’âge digital, ce qui s’est révélé particulièrement adapté à cette période de COVID-19 qui a vu l’essentiel, sinon la totalité, des manifestations non annulées passer en mode virtuel.
Cela permet, en effet, de disposer quasiment en temps réel de tout ce qui a été dit ou montré (on pense, en particulier aux posters).
La veille et la recherche d’information sur les startups est une tâche complexe, en raison de leur parcours souvent mouvementé. Chaque année, des milliers de startups voient le jour, tandis que d’autres meurent ou sont absorbées par des grands groupes.
A cause de ce taux de natalité et de mortalité élevé des startups, les identifier et réaliser une veille sur cette catégorie d’entreprise demande un travail permanent de mise à jour des sources. Et cela requiert de la méthode et des outils de recherche.
Il existe de multiples sources pour rechercher de l’information sur les startups : les sources classiques comme la presse, le web ouvert, les bases financières…, mais aussi de plus en plus de moteurs et bases de données entièrement dédiés aux startups. Si l’idée est séduisante (avoir en un seul et même endroit toute l’information utile sur cette catégorie d’entreprises), ces outils sont-ils vraiment suffisants pour la veille et la recherche sur les startups et ont-ils une réelle valeur ajoutée par rapport à des sources plus classiques ?