La recherche d’information et la veille reposent avant tout sur un bon sourcing : le sourcing clé en main que l’on trouve dans les corpus que les professionnels utilisent au quotidien (agrégateurs de presse, plateformes de veille, etc.) et le sourcing « fait maison » que chacun se doit de mettre en place et faire évoluer régulièrement.
La taille (des milliers voire des millions de sources) et la diversité des sources qui composent aujourd’hui les corpus des outils grand public et professionnels et le confort et la facilité que cela peut procurer ont tendance à faire oublier qu’il y a des angles morts dans chacun de ces outils. Aucun outil ne contient par défaut toutes les sources utiles à la bonne réalisation d’une recherche ou d’une veille. Et c’est au professionnel de constituer un corpus de qualité adapté à ses problématiques précises et surtout de rester en alerte constante pour l’adapter.
Lire aussi :
Avec le Live Streaming, les médias innovent mais le veilleur souffre
Peut-on encore utiliser les kiosques numériques pour la recherche presse ?
La veille «médias» en 2021 : à la conquête d'un champ complexe et diversifié
Recherche et veille sur les articles de presse : entre tradition et renouveau
Les nouveaux formats des médias appellent de nouvelles méthodes et outils de recherche et veille
Nous avions présenté le portail DATA INPI dans le numéro 378 (février 2020) de BASES.
Jusqu’à maintenant, l’outil se positionnait uniquement sur l’aspect recherche d’information. Depuis peu, il permet également de faire de la veille.
On peut désormais mettre en place, toujours gratuitement, un maximum de 10 alertes simultanément sur une entreprise, une marque, un brevet, un dessin/modèle.
Les résultats des alertes sont envoyés chaque vendredi par courriel.
Lire aussi :
Après les États-Unis en 2019 et le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Australie en 2021, les internautes vont enfin pouvoir bénéficier du nouveau service de Facebook appelé Facebook News. Il a déjà été déployé auprès de quelques utilisateurs en France et devrait être disponible à tous d’ici le mois de mai.
Facebook News est un peu l’équivalent de Google Actualités, mais intégré à Facebook. Il s’agit d’un onglet spécifique à l’intérieur de la plateforme, dédiée uniquement aux articles de presse.
Pour les veilleurs, ce nouveau service attise forcément la curiosité, car la recherche et la veille sur l’actualité représentent une part importante de leur activité et parce que les outils et solutions gratuites disponibles sur le marché sont de moins en moins satisfaisants.
Lire aussi :
L’outil de veille scientifique Meta sacrifié sur l’autel de Facebook
Le nouveau Facebook simplifie-t-il enfin la vie du veilleur ?
Comment surveiller Google Actualités ?
Quelles alternatives crédibles à Google Actualités en 2020 ? Dossier spécial Agrégateurs de presse
Le Web change à vive allure et les sites Web que l’on voit aujourd’hui n’ont plus grand-chose à voir avec ceux d’il y a 5, 10 ou 20 ans. Si cette évolution est bien normale, elle pose un important problème en termes de conservation des données : tous les contenus qui se trouvaient sur ces sites qui ont disparu sont aujourd’hui inaccessibles directement sur le Web ou les moteurs. Et il n’existe que peu de moyens pour les retrouver.
Pour le professionnel à la recherche de contenus anciens (même s’il ne s’agit que de remonter quelques années en arrière), cette quête peut vite devenir compliquée, voire même perdue d’avance.
On a d’un côté les médias qui conservent dans la plupart des cas leurs archives Web. Ainsi une recherche d’antériorité sur ces contenus reste relativement simple. Les médias sociaux quant à eux conservent l’ensemble des contenus (sauf ceux supprimés volontairement par l’utilisateur), comme Twitter par exemple qui permet de rechercher jusqu’en 2006, année de son lancement. Là aussi, une recherche d’antériorité ne pose pas de problème majeur.
Mais pour de nombreux autres sites comme les sites d’entreprises, les sites institutionnels, les sites personnels, il ne subsiste rien quand le site fait peau neuve ou disparaît.
Lire aussi :
Comment retrouver de vieux articles de presse ?
Conseil Veille du 12 mai 2021 pour naviguer dans les archives d’un site web
Outils de recherche sur les contenus audios : un segment encore pauvre
Créée en 1996, Minesoft était quasiment une entreprise familiale, ce qui ne l'a pas empêchée de se développer sur le marché de la PI (propriété intellectuelle) et d’atteindre un chiffre d’affaires de près de 20 millions d’euros.
Connu pour sa banque de données de recherche de brevets Patbase, utilisée dans de nombreux pays et en particulier en France, Minesoft a développé différents logiciels pour accompagner cette banque de données.
Minesoft vient d’être racheté par MLM 2, une plateforme d’information et de logiciels créée en partenariat avec Warburg Pincus, une importante société de private equity qui gère 73 milliards d’assets répartis dans 235 sociétés très diversifiées.
Minesoft est la première acquisition de MLM 2 dont l’objectif est, par d’autres acquisitions, de devenir un leader dans les logiciels et le service de propriété intellectuelle.
Lire aussi :
Généralisation de la reconnaissance automatique des éléments chimiques dans les textes
Minesoft/Patbase lance Chemical Explorer
Les banques de données brevets gratuites ou freemium