L’IA étant devenue incontournable, la plupart des serveurs et agrégateurs de presse développent de nouveaux outils ou de nouvelles interfaces intégrant ces développements technologiques.
Les équipes de Questel sont persuadées que l’IA va profondément bouleverser les opérations liées à la propriété intellectuelle, aussi bien pour la recherche, que la visualisation des résultats puis de leur analyse, le classement des résultats et plus généralement pour optimiser les workflows complexes de ce domaine.
Nous avons déjà présenté dans ces colonnes SCOPUS AI et Web of Science Research Assistant (BASES, Nos 425 et 428). Nous explorons aujourd’hui les améliorations apportées par Questel à Orbit Intelligence par l’utilisation de ChatGPT tant pour la recherche que pour la visualisation des réponses.
Nous avions décrit dans la rubrique IA du dernier numéro de BASES comment utiliser la nouvelle fonctionnalité « styles rédactionnels » de Claude, dont la promesse est de produire un texte avec le « bon style de rédaction ».
Cette fonctionnalité est intéressante en soi, car elle nous emmène déjà au-delà de la « simple » génération de contenus, vers la création de textes toujours plus personnalisables, de qualité comparable à ceux que l’on produit manuellement et même, pourrait-on dire, « humanisés ».
Claude fait d’une certaine façon « coup double » avec cette fonctionnalité des styles personnalisés : elle concerne à la fois la rédaction d’un texte en imitant un auteur humain donné et l’adaptation du message au type de public cible.
Ryan, qui a rejoint notre équipe de rédaction, est « Research librarian » à l’Université Wesleyan du Tennessee aux États-Unis. Cette fonction de « bibliothécaire spécialisé en recherche », située à l’intersection de la documentation et du soutien à la recherche académique joue un rôle très important dans la diffusion des connaissances et le développement des compétences en recherche au sein de l’université.
Les contributions de Ryan sont traduites de l’anglais par notre équipe.
Plus d’un an s’est écoulé depuis que l’intelligence artificielle (IA) s’est largement répandue, modifiant, en particulier, radicalement les processus de prise de décision, les modes d’écriture, de pensée et d’analyse des modèles, entre autres. Depuis la sortie de logiciels tels que ChatGPT, l’utilisation de l’IA et ses applications ont été vivement débattues et discutées. Qu’il s’agisse de l’application de la loi, des soins de santé, de l’éducation ou des ressources humaines, l’utilisation (et dans certains cas, l’abus) de l’IA a suscité l’émoi de nombreux professionnels intéressés par ces questions. Dans mon propre domaine, celui des sciences de l’information, les publications d’articles, les ateliers numériques et les autres occasions d’apprendre, d’expérimenter et de discuter de cette technologie émergente et passionnante ne cessent de se multiplier.
L'utilisation d'un ordinateur personnel est aujourd'hui une évidence. Il n'est plus nécessaire d'être un expert pour s'en servir, d'autant plus que ces appareils peuvent désormais prendre la forme d'un téléphone.
En fait, c’est dans l’État du New Hampshire aux États-Unis, précisément au Dartmouth College, le vrai nom de l’« Université de Dartmouth » tel qu’on le voit écrit dans la presse, que ce concept s’est matérialisé pour la première fois en 1964. Le Dartmouth College appartient à la Ivy Ligue qui rassemble huit universités prestigieuses du nord-est des États-Unis.
Ce concept fut l’aboutissement de la démarche de deux enseignants en mathématique dans cette université, John Kemeny et Thomas Kurz.
Ce dernier vient de décéder à l’âge de 96 ans, ce qui explique que ce sujet revienne dans l’actualité.