Nous avions présenté le portail DATA INPI dans le numéro 378 (février 2020) de BASES.
Jusqu’à maintenant, l’outil se positionnait uniquement sur l’aspect recherche d’information. Depuis peu, il permet également de faire de la veille.
On peut désormais mettre en place, toujours gratuitement, un maximum de 10 alertes simultanément sur une entreprise, une marque, un brevet, un dessin/modèle.
Les résultats des alertes sont envoyés chaque vendredi par courriel.
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Après les États-Unis en 2019 et le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Australie en 2021, les internautes vont enfin pouvoir bénéficier du nouveau service de Facebook appelé Facebook News. Il a déjà été déployé auprès de quelques utilisateurs en France et devrait être disponible à tous d’ici le mois de mai.
Facebook News est un peu l’équivalent de Google Actualités, mais intégré à Facebook. Il s’agit d’un onglet spécifique à l’intérieur de la plateforme, dédiée uniquement aux articles de presse.
Pour les veilleurs, ce nouveau service attise forcément la curiosité, car la recherche et la veille sur l’actualité représentent une part importante de leur activité et parce que les outils et solutions gratuites disponibles sur le marché sont de moins en moins satisfaisants.
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Le Web change à vive allure et les sites Web que l’on voit aujourd’hui n’ont plus grand-chose à voir avec ceux d’il y a 5, 10 ou 20 ans. Si cette évolution est bien normale, elle pose un important problème en termes de conservation des données : tous les contenus qui se trouvaient sur ces sites qui ont disparu sont aujourd’hui inaccessibles directement sur le Web ou les moteurs. Et il n’existe que peu de moyens pour les retrouver.
Pour le professionnel à la recherche de contenus anciens (même s’il ne s’agit que de remonter quelques années en arrière), cette quête peut vite devenir compliquée, voire même perdue d’avance.
On a d’un côté les médias qui conservent dans la plupart des cas leurs archives Web. Ainsi une recherche d’antériorité sur ces contenus reste relativement simple. Les médias sociaux quant à eux conservent l’ensemble des contenus (sauf ceux supprimés volontairement par l’utilisateur), comme Twitter par exemple qui permet de rechercher jusqu’en 2006, année de son lancement. Là aussi, une recherche d’antériorité ne pose pas de problème majeur.
Mais pour de nombreux autres sites comme les sites d’entreprises, les sites institutionnels, les sites personnels, il ne subsiste rien quand le site fait peau neuve ou disparaît.
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Créée en 1996, Minesoft était quasiment une entreprise familiale, ce qui ne l'a pas empêchée de se développer sur le marché de la PI (propriété intellectuelle) et d’atteindre un chiffre d’affaires de près de 20 millions d’euros.
Connu pour sa banque de données de recherche de brevets Patbase, utilisée dans de nombreux pays et en particulier en France, Minesoft a développé différents logiciels pour accompagner cette banque de données.
Minesoft vient d’être racheté par MLM 2, une plateforme d’information et de logiciels créée en partenariat avec Warburg Pincus, une importante société de private equity qui gère 73 milliards d’assets répartis dans 235 sociétés très diversifiées.
Minesoft est la première acquisition de MLM 2 dont l’objectif est, par d’autres acquisitions, de devenir un leader dans les logiciels et le service de propriété intellectuelle.
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Dans le monde professionnel, nous sommes tous confrontés un jour ou l’autre, à la recherche de tarifs.
Pour certains acteurs qui opèrent notamment une activité en BtoC et vendent des produits de grande consommation, c’est même une activité cruciale et un élément clé de leur veille concurrentielle. Il s’agit alors notamment de surveiller en continu les tarifs et surtout les variations de prix opérés par les concurrents. La veille dite « tarifaire » répond alors à une démarche très structurée et fait appel à des outils capables de mener cette veille à grande échelle.
Pour de nombreux autres acteurs, la recherche de tarifs relève plus de l’investigation ponctuelle que d’une véritable démarche de veille itérative : il s’agit par exemple d’analyser son environnement concurrentiel en essayant d’avoir une vision des tarifs pratiqués par ses concurrents, d’analyser un marché sur lequel on souhaite s’implanter, de faire une première évaluation de fournisseurs ou prestataires éventuels, etc.
Mais les tarifs ne sont pas toujours affichés sur le Web et surtout, ils ne sont pas fixes et exacts. Les tarifs de produits BtoB ou de prestations de services que l’on peut trouver sur le Web permettent certes d’avoir une première idée des tarifs pratiqués, mais les tarifs réels dépendent de multiples critères qui ne peuvent être pris en compte sur une simple page web (taille de l’entreprise, type de mission, nombres de personnes impliquées, etc.). La recherche de tarifs s’avère alors plus aléatoire et compliquée pour les produits vendus en BtoB et l’est encore davantage pour les prestations de service.
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SAE International est une association existant depuis plus d’un siècle qui regroupe plus de 200 000 experts dans le monde de la mobilité et des transports.
SAE International vient de lancer un serveur de préprints en accès libre baptisé SAE MobilityRxiv (https://mobilityrxiv.sae.org) qui se présente comme le premier serveur de cette nature dans le domaine des transports et des mobilités (Cf. Figure 1. Interface de SAE MobilityRxiv).
Figure 1. Interface de SAE MobilityRxiv
Ce serveur, qui donne accès à des articles, livres blancs et thèses en langue anglaise n’ayant pas encore fait l’objet d’une revue par les pairs, est destiné à faciliter le dialogue entre experts pour faciliter l’avancement du savoir dans les domaines des transports et de la mobilité.
Lancé récemment, ce site ne propose que quelques dizaines de documents, ce nombre devant vraisemblablement croître rapidement.
En tout cas, c’est une nouvelle source dans le domaine.
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Twitter est une source d’information incontournable pour le professionnel de l’information : qu’il s’agisse de réaliser une veille métier, un sourcing thématique, un premier tour d’horizon sur un sujet, une veille concurrentielle, Twitter apporte quasi systématiquement une valeur ajoutée à la recherche d’information et à la veille.
Contrairement à la plupart des autres réseaux sociaux, Twitter a l’immense avantage de proposer des fonctionnalités de recherche dignes de ce nom, qui permettent d’explorer efficacement les contenus qu’il renferme.
Pourtant, il arrive que les fonctionnalités proposées ne soient pas suffisantes pour arriver au résultat souhaité. Il faut alors tester différentes méthodes, ruser ou trouver des outils externes qui comblent ces lacunes.
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L’exploration de portails documentaires dans le dernier numéro de BASES (Décembre 2021) a mis en lumière une véritable couche informationnelle du Web, constituée d’ensembles très riches de ressources et sources de valeur sur des secteurs très souvent difficiles à appréhender avec exhaustivité.
Comme nous le faisions remarquer, ces portails sont produits par des personnes qualifiées, documentalistes spécialistes des secteurs traités, qui mettent ici à profit leurs compétences d’expert(e)s de l’information. Des compétences qui garantissent la fiabilité des opérations requises pour la mise à disposition des ressources, de leur recherche à la structuration des données, en passant par leur sélection et leur mise en valeur.
À ce titre, ces produits documentaires constituent des savoirs sectoriels bien aussi précieux, plus cohérents et complets, que certaines fiches sectorielles de l’incontournable Wikipédia. Mais, comme on s’en doute, moins bien publicisés…
C’est pour cette raison que nous avons décidé de les valoriser et de vous les faire découvrir au fur et à mesure de nos découvertes dans une nouvelle rubrique de BASES. Nous n’avons pas hésité à appeler cette rubrique « les trésors du web ». De véritables trésors en effet, dans un Web où le pire côtoie le meilleur et où les ressources les plus visibles sont souvent les plus commerciales…
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Les portails documentaires ont depuis de nombreuses années de multiples atouts qui en font des candidats de choix pour le sourcing des veilleurs. Mais encore faut-il réussir à les identifier.
Les portails sont créés et alimentés par des professionnels de l’information spécialistes des thématiques qu’ils abordent, au contact direct des experts du domaine et avec une connaissance pointue de la recherche d’information et de la veille, de la mise en place des portails et de la structuration de l’information (ontologie, thésaurus, indexation, etc.).
Au-delà du catalogue classique d’une bibliothèque ou d’un centre de documentation, ou encore de certaines bases de données spécialisées, ces portails proposent de plus en plus des veilles thématiques prêtes à l’emploi, des newsletters ou encore des notes de synthèses, études et analyses.
Bref, une véritable mine d’or !
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Il y a quelques mois, l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) a mis en ligne son nouveau portail documentaire à l’adresse https://portaildocumentaire.inrs.fr/. On y trouve de multiples ressources en santé et sécurité au travail.
On y trouve tout d’abord INRS Biblio, une base de données bibliographique consacrée à la santé et sécurité au travail avec un focus plus spécifique sur la prévention.
À cela s’ajoutent les produits documentaires réalisés par les veilleurs et documentalistes de l’INRS :
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