Prospector Materials Database est aujourd’hui proposé par UL Prospector, une société américaine plus que centenaire employant plus de 12 000 personnes, spécialisée dans la sécurité, la certification et l’homologation dans une grande variété de domaines.
UL a acquis en 2012 la société américaine IDES qui se présentait comme le leader mondial de l’information sur les matières plastiques et leurs propriétés et en 2013 Innovadex spécialisée dans différents domaines de la chimie : adhésifs et colles, alimentation, arts graphiques…
Agrobiobase est réalisée par le pôle de Compétitivité Industries & Agro Ressources (IAR) basé à Laon.
Cette banque de données en libre accès permet de rechercher un bioproduit ou un fournisseur de bioproduits de multiples façons :
On obtient comme résultat une liste de produits avec le nom du fournisseur, une brève description et une photo.
En cliquant sur en savoir plus, on obtient une description plus précise et parfois un lien vers le site du fournisseur.
Un onglet permet, après s’être identifié, de demander au pôle IAR d’envoyer une demande d’information au fournisseur du produit.
Actuellement 296 produits de 96 fournisseurs sont recensés, en France et à l’international.
Les producteurs/fournisseurs de bioproduits sont invités à enrichir la base, gratuitement s’ils sont membres du pôle IAR, en payant une somme modique s’ils ne le sont pas.
Par ailleurs, le site propose 14 dossiers thématiques pointus. Le plus récent datant de février 2016 porte sur les produits biosourcés appliqués aux composites, Focus sur les résines biosourcées dans vos composites.
On trouve en outre la liste des partenaires du pôle et des liens utiles.
Auteur : François Libmann, Directeur de Publication
Factiva a récemment lancé une application Iphone permettant de suivre l’actualité en tout lieu et à tout moment. Cette application donne accès aux alertes, newsletters et actualités issues des titres présents dans Factiva. Il est possible de sauvegarder les articles pour les lire plus tard sans avoir de connexion internet.
La base de donnée Inspec (littérature scientifique et technique) est désormais accessible sur Proquest (nous rappelons qu’elle était déjà accessible depuis bien longtemps sur la plateforme Proquest Dialog et sur STN).
Proquest a également lancé récemment neuf bases de données régionales avec plus de
3 000 titres de revues académiques (business, science, sciences humaines et sociales, médecine, etc.). Les neuf bases sont les suivantes : Australie & Nouvelle Zélande, Europe continentale, Europe de l’Est & Europe Centrale, Asie de l’Est et du Sud, Inde, Amérique latine et péninsule ibérique, Afrique & Moyen-Orient, Turquie, Royaume-Uni & Irlande.
Annaïg Mahé est maître de conférences à l’Urfist de Paris / Ecole Nationale des Chartes et membre du laboratoire Dicen-Idf du Cnam et ses recherches portent sur les évolutions de la communication scientifique à l’ère numérique (et notamment les pratiques informationnelles des chercheurs, le libre accès à l’IST, ou les humanités numériques)
Le terme « altmetrics » est à la mode dans l’univers des publications scientifiques. Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Patbase est, avec Orbit et TotalPatent, l’un des produits commerciaux offrant l’accès à l’essentiel des brevets déposés dans le monde depuis très longtemps, avec une forte proportion de brevets disponibles en texte intégral dont beaucoup sont traduits en anglais, et un puissant langage de recherche.
De nombreuses banques de données brevets sont, par ailleurs, accessibles sur les serveurs Proquest Dialog et STN, ce dernier ayant comme on le sait, une offre spécifique dans le domaine de la chimie.
Minesoft vient d’innover, justement dans le domaine de la chimie, avec le lancement de Chemical Explorer.
Highwire Press, l’agrégateur qui indexe des millions d’articles de publications scientifiques et académiques a récemment signé un partenariat avec TrendMD, un moteur de recherche de recommandation qui a pour vocation à être utilisé au niveau des résultats d’Highwire.
Depuis le début de l’année 2016, Proquest et l’ISSN (International Standard Serial Number) collaborent afin d’améliorer la diffusion des revues numériques. L’un de leurs objectifs est d’identifier toutes les revues actives ne disposant pas de numéro ISSN et de leur en attribuer un.
Traditionnellement, et encore aujourd’hui dans la plupart des cas, les références obtenues dans les banques de données bibliographiques de littérature scientifique sont vraiment centrées sur l’article lui-même.
C’est-à-dire qu’on y trouve titre, source, auteur(s), résumé et indexation plus ou moins développée avec peu ou pas d’informations complémentaires.
Une première valeur ajoutée de Scopus est la présence, très fréquente, d’un lien « view at publisher »,qui donne accès directement à l’article sur le site de l’éditeur.
Après 26 ans de bons et loyaux services, Capadoc va fermer ses portes. C'était l’une des dernières sociétés indépendantes à représenter un grand serveur et en assurer le service assistance.
Capadoc avait été créé en juillet 1989 à la suite de la déconfiture du CNIC (Centre National de l'Information Chimique) provoquée par une gestion douteuse de son management.
L'équipe technique qui n'était en rien liée à ces malversations avait gardé la confiance de Chemical Abstracts Service et Mme Jérome avait alors décidé de créer Capadoc pour poursuivre la représentation de STN International et de Chemical Abstract Service en France, à Monaco et au Luxembourg et d'en assurer l'assistance technique.
Le département Intellectual Property & Science business de Thomson Reuters a récemment annoncé sa collaboration avec la bibliothèque numérique scientifique russe eLIBRARY.RU. De fait, le Russian Science Citation Index (RSCI qui inclut plus de 600 journaux scientifiques russes) sera désormais inclus dans Web of Science.
Ce même département vient tout juste de publier un rapport intitulé World’s Most Influential Scientific Minds identifiant les chercheurs ayant eu le plus d’impact dans leur domaine. Il est accessible à l’adresse suivante : bit.ly/1JTBE4Z. Les domaines couverts sont les suivants : Agricultural Sciences, Biology & Biochemistry, Chemistry, Clinical Medecine, Computer Science, Economics & Business, Engineering, Environment & Ecology, Geosciences, Immunology, Materials Science, Mathematics, Microbiology, Molecular Biology & Genetics, Neuroscience & Behavior, Pharmacology & Toxicology, Physics, Plant & Animal Science, Psychatry/Psychology, Social Sciences (General), Space Science.
La Web of Science Core Collection référence la totalité des articles de plus de 12 700 publications de haut niveau ainsi que 160 000 proceedings de conférences et plus de 68 000 livres.
Les critères d’inclusion dans cette collection sont très stricts et prennent en compte de multiples facteurs.
Afin d’élargir cette collection de la façon la plus intelligente possible, Thomson Reuters a décidé de créer une collection complémentaire baptisée ESCI (Emerging Sources Citations Index).
En septembre dernier, Alacra, qui propose de multiples bases de données et également de nombreuses données financières et business, a été racheté par la société Opus Global, un des principaux acteurs de solutions SaaS de mise en conformité. Cela fera l’objet d’un article plus détaillé dans un prochain numéro de Netsources.
Dun & Bradstreet a récemment noué un partenariat avec Docusign pour développer une app dédiée à la due diligence disponible sur la plateforme AppExchange de Salesforce.
EBSCO et Biblibre collaborent sur un logiciel Open Source à destination des bibliothèques françaises et européennes. Le partenariat permettra de renforcer l’interopérabilité entre EBSCO Discovery Service (EDS) et le logiciel Koha déployé par la société Biblibre en France depuis 2002.
Le contenu de la base de donnée BASE (gérée par la Bielefeld University – Voir Bases n° 312 – Février 2014), qui indexe des millions de documents en open access dans le domaine académique peut maintenant être recherché via EBSCO Discovery Service.
Deux éditeurs (BioMed Central avec GigaScience et Ubiquity Press avec Journal of Open Research Software) innovent en proposant pour chaque article des « Contributionship Badges for Science » (paper badgers) précisant pour chaque auteur sa contribution précise à l’objet de l’article.
Cela peut être une information inédite par exemple pour savoir qui s’est occupé de tous les problèmes informatiques liés à une expérience.
La nature des banques de données disponibles continue à s’enrichir !
Un nouvel exemple en est la banque de données I²KN qui est définie comme une base de connaissance collaborative dans les domaines de la physique et de la chimie, ces connaissances étant répertoriées sous un angle fonctionnel.
Elle a été créée par le cabinet MeetSYS. MeetSYS est le nouveau nom du cabinet CCRIM (Conseil en Créativité, Innovation et Management) créé en 2003 et dont les fondateurs s’étaient rencontrés chez Invention Machine, éditeur de logiciels d’aide à l’innovation fondé en 1992 par des scientifiques venant de l’URSS, pays d’origine de la méthode TRIZ.
Le courrier du CFIB, sous la plume de Fabienne Monfort-Windels, a fait part des nouvelles possibilités offertes par Wikipedia pour ce qui concerne la recherche sur les structures chimiques.
L’idée est de pouvoir rechercher sur les structures de 15.000 composants chimiques présents dans Wikipedia. En fait, pour diverses raisons techniques, les recherches sont limitées à environ 13.500 structures, ce nombre étant en constante croissance.
Ce projet est une collaboration entre le laboratoire Novartis, l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne et Actelion, une société biopharmaceutique.
Depuis fort longtemps, un article scientifique publié était considéré comme une sorte de vérité révélée qu’il était indécent et malvenu de critiquer.
Le médecin chercheur Philippe Froguel rappelle dans un excellent article1 que, dans les années 1990, ayant remarqué au cours de l’expertise d’un article qu’il effectuait pour « Nature Genetics », et dont il a contesté l’un des résultats, le jugeant « impossible », ce fut lui et non pas le tricheur auteur de l’article qui fut sommé de s’expliquer.
Depuis les choses ont - heureusement - évolué et ce médecin chercheur signale qu’en 2006, et tout récemment encore, le gouvernement américain a mis en prison des fraudeurs qui avaient obtenu de manière indue des financements d’agences fédérales.
Proquest vient d’annoncer que les thèses de Dissertation Abstracts correspondant à la couverture de Compendex étaient maintenant chargées dans cette base.
C’est effectivement le cas pour Proquest Dialog et STN avec 20 000 thèses environ.
Attention, si le lien depuis Dialog permet de télécharger instantanément la thèse, en Pdf ou dans un autre format, il en coûte 75 $.
Tout le monde connaît maintenant le développement fulgurant de la technologie chinoise qui se traduit par une augmentation considérable à la fois des dépôts de brevets et du nombre d’articles scientifiques.
Les brevets chinois sont bien sûr présents chez tous les grands serveurs internationaux payants de brevets tels Orbit, Patbase, Thomson Innovation, TotalPatent et aussi sur STN et Proquest Dialog qui ne sont pas limités aux brevets.
Par ailleurs, des accès gratuits sont disponibles sur Espacenet et le SIPO, l’office chinois des brevets.
Aujourd’hui, dans la quasi totalité des cas, quand un brevet d’origine chinoise n’a pas d’équivalent en anglais, des traductions sont disponibles, mais sont, au moins pour le texte complet, des MAT (Machine Assisted Translations) de qualité variable même si la tendance est à l’amélioration. En effet Orbit vient d’opter pour un moteur de traduction plus performant et les traductions sur Espacenet ont plutôt bonne réputation.
En reprenant des éléments de la très intéressante conférence de Samuel Hutsebant (SNF) et Philippe Bordart (Total) donnée à la réunion annuelle du CFIB (Club francophone de l’information Brevet), on a pu observer les nombreuses et complexes évolutions des modes de classement, numérotation, codes, tant des brevets que des modèles d’utilité par l’office chinois depuis sa création en 1965. Ils ont également identifié les sites offrant de la littérature chinoise non brevet que nous présentons ci-après.
OSTI est l’acronyme de « Office of Scientific and Technical Information » de l’US Department of Energy
Ce site est une porte d’entrée vers les différentes ressources offertes par le DOE dont voici une sélection :
- SciTech Connect regroupe les contenus de deux des collections les plus connues du DOE à savoir DOE Information Bridge et Energy and Citation Database.
Ce service contient plus de 65 ans d’information scientifique et technique issue du DOE et des agences qui l’ont précédé.
On trouve plus de 2,7 millions de citations dont 1,5 million citations d’ articles de revues ainsi que plus de 400 000 rapports d’études financées par le DOE :
C’est en fait une passerelle vers 35 000 sites Web, plus de 50 banques de données et 3 100 sociétés savantes.
Comme chaque année, la journée utilisateurs a réuni un nombre important de clients de STN qui ont pu assister à des présentations denses et très intéressantes.
L’un des exposés concernait les publications défensives, un sujet dont on parle peu souvent et pour lequel STN est un des rares à disposer d’une offre conséquente.
Ces publications défensives font partie de l’univers des brevets dans la mesure où elles concernent des inventions qui pourraient a priori être brevetées et ce, quel que soit le domaine technique.
Outre Chemical Abstracts et DWPI, la couverture de bases brevets continue à s’étendre et de nouvelles banques de données ont été chargées dans le domaine biomédical et dans celui des sciences de la vie. Rappelons que cette plateforme, qui est plus puissante que la plateforme classique est uniquement accessible via un contrat forfaitaire annuel.
Medline a commencé à charger des références d’essais cliniques et continuera à le faire en 2015.
On sait que les méthodes d’évaluation de l’impact des publications sont apparues il y a déjà de nombreuses années.
En effet, Eugène Garfield dit avoir déjà pensé en 1955 à l’Impact Factor, ce qui conduira quelques années plus tard à la création du Science Citation Index proposé par sa société ISI (Institut for Scientific Information), créée en 1960. ISI a été racheté en 1992 par Thomson Scientific & Healthcare. Elle s’appelle maintenant Thomson ISI et appartient au groupe Thomson Reuters.