On a pu assister ces dernières années à des progrès spectaculaires dans le traitement et l’exploitation des données : traitement du langage, analyse sémantique, réseaux de neurones ou IA, pour n’en citer que quelques-uns. Le monde du brevet n’échappe pas à cette tendance, et on a pu voir au cours des dernières années plusieurs initiatives dans les domaines de la traduction, de la classification automatisée ou de la recherche.
IPRally dont nous avons eu l’occasion de parler en détail dans le n° 395 de BASES de septembre 2021 est d’ailleurs un exemple concret de l’application de ces nouvelles technologies au service de la recherche dans les bases de données.
Sur quelles thématiques travaillent aujourd’hui les spécialistes du domaine ? Quelles futures révolutions nous attendent dans les années à venir pour la veille et la recherche d’information brevet ?
C’est ce que nous avons essayé de déterminer dans cet article avec une approche qui nous a paru originale : aller regarder dans les brevets eux-mêmes «ce qui les attend» à plus ou moins long terme - autrement dit , essayer de lire l’avenir du brevet en tant qu’objet d’innovation dans les brevets eux-mêmes.
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L’heure est indéniablement aux bonnes nouvelles du côté des moteurs. Alors qu’il n’y avait jusqu’à présent aucune alternative crédible à Google sur le terrain des moteurs Web pour la veille et la recherche d’information professionnelle, on voit enfin arriver sur le marché une nouvelle génération de moteurs en phase avec les problématiques des professionnels de l’information.
Après le lancement du très prometteur Neeva (voir notre article « Nous avons testé Neeva, le moteur qui pourrait remplacer Google chez les pros de l’info » - BASES n°406 - septembre 2022) voici venir un autre moteur tout aussi intéressant appelé Kagi Search (https://kagi.com/).
Kagi a lui aussi opté pour un positionnement où la qualité des résultats et de la recherche et le respect de la vie privée priment. Et ce choix passe également par un modèle économique freemium.
Dans cet article, nous présentons en détail ce nouveau moteur, son positionnement et ses fonctionnalités et nous évaluons sa capacité à intégrer la panoplie des veilleurs et des professionnels de l’information.
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Elsevier vient d’annoncer le lancement de la base de données Embase Preprints.Cette base propose des documents de travail et preprints issus des deux principaux sites de preprints dans le domaine biomédical à savoir MedRXiv et, depuis décembre 2021, BioRXiv.
Un algorithme d’indexation automatique permet d’affecter à chaque document l’essentiel de l’indexation du thesaurus EMTREE propre à Embase.
La mise à jour se fait tous les jours de la semaine.
Elsevier tient à garder la différence de nature entre les contenus d’Embase et ceux d’Embase Preprints. En effet, les alertes d’Embase n’incluront pas automatiquement les mises à jour d’Embase Preprints ; il reste la possibilité, bien sûr, d’enregistrer une alerte dans chaque base.Mise à part la création de cette base, il faut signaler qu’un nombre croissant de bases offrent des références de preprints.
Nous avons fait un test pour voir si les preprints de Medrxiv étaient bien référencés dans Embase Preprints.
Les 400 clients de FIZ Autodoc ont reçu un mail leur annonçant la fermeture du service à la fin de l’année.
Ce service est, ou était, l’un des rares services européens de fourniture de documents primaires après la disparition du service de l’INIST aux entreprises. FIZ Autodoc (https://autodoc.fiz-karlsruhe.de/) sous-traitait d’ailleurs une partie de ses prestations à des « confrères » comme la British Library ou l’américain Reprints Desk…
Auparavant, déjà, la possibilité de voir les prestations de FIZ Autodoc imputées sur la facture STN, ce qui était bien pratique, avait disparu au début de l’année.
Cet arrêt du service tient très vraisemblablement au désengagement de FIZ dans STN, les bases présentes sur FIZ ayant vocation à basculer sur les serveurs de l’American Chemical Society, qui reste le seul opérateur de ce serveur, à l’origine une association entre l’allemand FIZ Karlsruhe et l’American Chemical Society, rejoints pendant quelques années par le japonais JICST.
Cela fait des années que le mouvement de l’open dans le monde scientifique et académique ne cesse de prendre de l’ampleur : l’open access d’abord puis l’open citations, mais aussi l’ouverture des données de la recherche,
Pour rappel, les données de la recherche correspondent à « l’ensemble des informations collectées, observées ou créées sous une forme numérique ou non, par les chercheurs dans le cadre d’un projet de recherche et à partir desquelles ils bâtissent leurs hypothèses. » (source : https://bu.univ-amu.libguides.com/donneesrecherche/definition-DR).
Il n’existait pas jusqu’ici d’initiative nationale pour la diffusion et la recherche des données de la recherche française (alors qu’il existe depuis des années un portail national pour les données publiques issues des collectivités et de l’État appelé data.gouv.fr). C’est désormais chose faite avec le lancement le 8 juillet dernier de la plateforme Recherche Data Gouv (https://entrepot.recherche.data.gouv.fr/).