Zendy est un moteur académique qui a été lancé il y a quelques années, mais qui reste méconnu en France (cf. figure 1. Interface de Zendy).
L’idée de départ est de rendre plus accessible la littérature académique notamment dans les pays et régions où il est difficile de souscrire à des bases de données et serveurs payants.
Développé par Knowledge E, une société basée à Dubaï qui propose des solutions de bibliothèques numériques, Zendy a donc noué des partenariats avec de grands acteurs de l’édition académique pour indexer leurs contenus et en mettre une partie gratuitement à disposition de ses utilisateurs.
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On compte des acteurs comme Emerald Publishing, SAGE Publishing, Taylor & Francis, Wiley ou encore Ebsco.
Figure 1. Interface de Zendy
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Pendant longtemps, on a considéré que pour faire une recherche raisonnablement exhaustive de références bibliographiques scientifiques, il fallait, pour peu que l’on en ait les moyens, utiliser les serveurs ou agrégateurs payants tels que STN, Dialog, Scopus, ou encore Web of Science.
Mais à côté de ces puissants outils traditionnels, se sont développés de nombreux sites web gratuits, proposant, avec différentes interfaces user-friendly des références bibliographiques, de littérature scientifique et de brevets.
La question que se posent maintenant de nombreux de professionnels de l’information est de savoir s’il est raisonnable de limiter ses recherches aux grands serveurs/agrégateurs ou s’il est devenu utile, voire indispensable, de compléter ses recherches par l’interrogation de nombreux sites web en accès gratuit, dont on ne peut ignorer qu’ils ont aujourd’hui des contenus significatifs.
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À l’inverse, on peut se demander si une recherche dans les sites gratuits peut remplacer, au moins partiellement, une recherche dans les sites payants, même si la première sera plus laborieuse pour ces professionnels. En effet, on peut être a priori rebuté par les possibilités de recherche limitées, ainsi que par la multiplicité de sites à interroger pour tenter d’arriver au fameux sentiment d’exhaustivité qui fait partie de la culture des professionnels.
Nous avons voulu ici apporter notre point de vue de spécialistes en intelligence scientifique et technologique en comparant deux serveurs traditionnels, Dialog, STN et Scopus, avec un ensemble d’outils de recherche scientifique en accès libre. Et témoigner ainsi de notre expérience de longue date pour trouver la bonne formule d’une recherche bibliographique optimale.
Dans le monde de l’information scientifique, la création et le développement dès les années 70-80 de serveurs, américains dans un premier temps, a rendu de plus en plus facile la recherche de références d’articles scientifiques qui, auparavant, se faisait à la main.
Ces références sont donc passées en format électronique constituant des banques de données bibliographiques.
Cela s’est, bien sûr, fait progressivement, en commençant par les références sans abstract puis avec abstract. Il est maintenant courant d’avoir un lien vers le texte lui-même, que son accès soit gratuit ou payant.
On dispose aussi désormais d’autres types d’informations tels que des essais cliniques ou des molécules chimiques sous forme graphique, des données de recherche, etc.
Pendant de nombreuses années, les serveurs pionniers tels que Dialog ou SDC (devenu Orbit puis racheté quelques années plus tard par Questel) étaient la seule voie pour accéder à ces références bibliographiques tandis que le nombre et le volume de ces banques de données ne cessaient de croître tant par les mises à jour que par les remontées dans le temps.
L’avantage était que tout était bien cadré, les banques de données avaient et ont toujours des thématiques bien identifiées (métallurgie, agriculture, médecine…) et les serveurs qui les hébergeaient y donnaient accès par des langages de requête sophistiqués, réservés aux professionnels de l’information qui s’y étaient formés.
Aujourd’hui, après une période de concentration, les grands serveurs de littérature scientifique existent toujours tels que Dialog (qui a absorbé DataStar) et STN, rejoints quelques années plus tard par de grands agrégateurs de presse scientifique tels que Scopus et Web of Science.
Le développement de moteurs gratuits et de l’open access a bousculé les schémas en place, rendant une part non négligeable de ces références bibliographiques beaucoup plus facilement accessibles et gratuitement. De plus, le développement de l’outil gratuit Google Scholar a eu comme conséquence de faire croire, à tort, à de nombreux chercheurs et décideurs, qu’une recherche dans Google Scholar pouvait être considérée comme exhaustive et qu’il n’était point besoin d’aller chercher ailleurs.
Il faut préciser ici que le libre accès aux références ne signifie pas que l’article correspondant soit en open access c’est-à-dire lui aussi gratuit. On trouve les deux cas de figure : référence payante dans un serveur payant, mais article correspondant gratuit, ou l’inverse, c’est-à-dire site en libre accès et article payant, comme par exemple souvent dans Google Scholar. Bien sûr, les possibilités de recherche sont moins sophistiquées dans ces nouveaux sites. En particulier on ne peut, parfois, limiter sa recherche au titre du document, ou combiner des étapes de recherche. Il n’est donc pas évident de traiter une question complexe.
Toute la question qui se pose aujourd’hui est de savoir comment réaliser la meilleure recherche d’information scientifique sans avoir nécessairement besoin d’interroger les dizaines et dizaines d’outils gratuits et payants sur le marché, mais tout en ayant identifié une majorité raisonnable de documents clés. Et ce n’est pas une mince affaire.
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L’entreprise spécialisée dans le SEO Ahrefs, basée à Singapour, mais fondée par l’Ukrainien Dmytro Gerasymenko, vient de dévoiler son propre moteur de recherche, Yep.com, qui se veut un émule du moteur Brave et ambitionne de prendre quelque part de marché au mastodonte Google et, dans une moindre mesure, à Bing.
À la différence des moteurs tels qu’Ecosia et DuckDuckGo, Yep.com dit utiliser pour son moteur un index développé en interne, à l’instar de Brave Search (voir notre article « Brave Search, You et Presearch : les nouveaux moteurs passés au crible », BASES n° 397 de novembre 2021), et non sur des API dérivant ou s’appuyant sur les index de Google et Bing.
L’index s’appuie donc pour l’instant sur AhrefsBot, un crawler « fait maison » pour indexer le Web, au rythme de 8 milliards de pages web toutes les 24 heures, selon la société.
La prochaine étape prévue sera de créer un YepBot indépendant des algorithmes d’Ahrefs.
Lire aussi :
Brave Search, You et Presearch : les nouveaux moteurs passés au crible
Le site Abondance indique que l’index « est mis à jour toutes les 15 à 30 minutes » et que « la société ajoute 30 millions de pages web et en supprime 20 millions » par jour, sans que l’on connaisse les critères de sélection (liens morts, pages trop anciennes et non actualisées, etc.).
« Yep » est le mot anglais pour « yes » dans un contexte familier. L’interface est particulièrement épurée et aisée à comprendre et utiliser (cf. Figure 1. Interface d’accueil de Yep et Figure 2. page des résultats de Yep.com)
Figure 1. Interface d’accueil de Yep
Figure 2. Page des résultats de Yep.com
Rien de renversant dans sa présentation, ce qui est aussi bien, afin de ne pas déstabiliser l’utilisateur, très (trop ?) habitué à la présentation Google/Bing.
Ce qui va nous intéresser, c’est son positionnement, le business model que le moteur indique mettre en place et la place de ce moteur dans la boîte à outils du veilleur.
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La conférence AI-SDV revient essentiellement en présentiel, cette année, à Vienne, les 10 et 11 octobre prochains.
Les sujets traités par les 22 conférenciers concerneront la recherche avancée, le text mining, les techniques de visualisation, etc..
Un aperçu du pré-programme paraît très engageant : https://haxel.com/ai-sdv
Alors que ces dernières années, l’interface de Google Actualités n’avait pratiquement plus aucun un intérêt pour la veille et la recherche et qu’il valait mieux passer par l’onglet « Actualités » du moteur web de Google, Google Actualités (ou Google News) a récemment introduit des fonctionnalités inédites.
Plusieurs d’entre elles découlent d’une utilisation accrue de l’IA et sont particulièrement prometteuses pour la veille et la recherche d’information, à tel point qu’elles pourraient bien amener le professionnel de l’info à reconsidérer l’interface pour ses recherches, en plus du moteur web classique.
Google Actualités a récemment lancé une nouvelle interface pour Google Actualités. Cette nouvelle version reste dans la droite ligne des dernières évolutions de Google sur l’ensemble de ses produits et Google cherche à collecter le plus d’informations possible sur le profil et les habitudes de ses usagers.
Google précise d’ailleurs sans détour son parti pris concernant sa politique de contenu dans le court disclaimer suivant :
« Ces articles sont classés en fonction de leur qualité, de l’originalité et de l’actualité de leur contenu, de votre activité et de vos achats précédents dans Google Actualités, ainsi que de votre activité dans d’autres produits Google. Google peut avoir un contrat de licence avec certains éditeurs, mais cela n’a aucun impact sur le classement des résultats. »
Cet update est donc naturellement une invitation à la personnalisation avec plus de filtres, du contenu spécial Fact Checking, des sujets proposés en fonction des recherches Google faites précédemment et de la recommandation de contenus boostée par l’IA.
Cet article vise à présenter les récentes évolutions et nouveautés et proposer des pistes sur la manière de se les approprier et de réintégrer Google Actualités dans ses démarches de recherche ou de veille.
Figure 1 : Capture d’écran de la nouvelle interface Google Actualité
L’internaute arrive donc sur une interface découpée
Contrairement à la précédente interface, l’accent est beaucoup plus mis sur l’actualité locale et la recommandation de contenus.
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Malgré l’existence d’outils de recherche scientifiques, professionnels, payants et performants comme STN, Proquest Dialog, Scopus ou encore Web of Science, on constate au quotidien que Google Scholar et quelques autres moteurs académiques gratuits sont, et restent, des piliers de la recherche d’articles scientifiques. Soit en complément des serveurs et bases de données professionnelles soit comme point d’accès unique à la littérature scientifique.
Les différents moteurs académiques qui composent le marché - dont Google Scholar - ont récemment évolué aussi bien en termes de fonctionnalités proposées que de positionnement pour répondre aux besoins des utilisateurs, mais aussi pour trouver des modèles économiques viables.
Quand on fait de la veille scientifique, technique ou innovation, il faut donc embrasser ces changements et évolutions et les inclure à ses pratiques de veille et de recherche d’information.
Mais ce n’est pas si simple...
Dans cet article, nous faisons donc le point sur tout ce tout ce qu’il y a aujourd’hui à connaître à propos des moteurs scientifiques et académiques quand on recherche de l’information ou quand on fait de la veille.
Précisons que nous nous intéressons exclusivement aux moteurs académiques au sens strict du terme et non aux outils de recommandations automatiques scientifiques, aux outils de recherche par réseaux de citations, etc. qui connaissent également des développements intéressants. Mais cela fera l’objet d’autres articles à venir.
Lire aussi :
Les données de la recherche : un nouveau pan de la recherche d’information scientifique et technique - Dossier spécial Data
De nouveaux moteurs gratuits pour concurrencer Google Scholar
Rechercher des articles scientifiques anciens : entre intuition et méthodologie
Les nouveaux outils de recommandation pour l’IST
Lors de son lancement en 2004, Google Scholar a véritablement révolutionné la recherche d’information scientifique et l’accès à la littérature académique avec un outil de recherche gratuit, une couverture très large et internationale et la capacité à indexer et à rechercher sur le texte intégral des articles scientifiques (même s’il ne donne pas ensuite accès au texte intégral de tous les articles).
S’en est suivie une longue période où l’outil a peu évolué et n’a fait l’objet que de très peu de communication du côté de Google. Il n’y a qu’à se rendre sur le blog officiel de Google Scholar pour s’en convaincre avec à peine 2 ou 3 articles et annonces par an au cours des dernières années. Annonces qui sont même parfois anecdotiques et n’apportent rien aux internautes qui recherchent de l’information ou font de la veille.
Le contraste avec le moteur Web de Google, qui ne cesse d’innover et de communiquer sur son intégration de l’IA est criant… On notera d’ailleurs que certains professionnels à la recherche d’articles scientifiques préfèrent passer par le moteur Web de Google que par Google Scholar.
Depuis quelque temps cependant, Google semble accorder un peu plus d’importance à Google Scholar avec l’ajout de nouvelles fonctionnalités. Et ce qui est étonnant, c’est que Google Scholar communique sur certaines de ces nouveautés, mais une petite partie seulement. Les autres nouveautés sont découvertes un peu par hasard par des professionnels de l’information experts ou des chercheurs au gré de leurs tests et de leurs recherches. Nous allons donc nous intéresser à toutes les nouveautés de Google Scholar qu’il faut retenir, qu’elles soient annoncées officiellement par Google ou non.
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Tout le monde connaît Google Scholar pour rechercher dans la littérature académique (articles de revues scientifiques et académiques, thèses, preprints, comptes-rendus de conférences, etc.). On connaît moins les autres moteurs académiques qui composent le paysage et pourtant ils ont toute leur place dans la panoplie d’outils pour les chercheurs, les ingénieurs et les professionnels de l’information.
Dans cet article, nous avons choisi de tester un nouveau moteur académique : Elicit.
Comment vient-il se positionner dans l’univers des moteurs académiques et quelle est sa valeur ajoutée par rapport à des outils comme Google Scholar, Lens, Dimensions quand on a besoin de rechercher de l’information scientifique et technique ?
Lire aussi :
De nouveaux moteurs gratuits pour concurrencer Google Scholar
Les nouveaux outils de recommandation pour l’IST
L’outil de veille scientifique Meta sacrifié sur l’autel de Facebook
De la référence bibliographique au texte intégral des articles scientifiques, il n’y a pas toujours qu’un pas
Elicit est un nouveau moteur académique entièrement gratuit lancé en 2021 qui ne ressemble à aucun autre (cf. Figure 1. Interface d’Elicit).
Il a été créé par Ought, un laboratoire de recherche à but non lucratif localisé aux États-Unis qui reçoit des subventions d’organismes comme l’Open Philanthropy, Jaan Tallin, le Future of Life Institute, etc.
Figure 1. Interface d’Elicit
Le parti pris d’Elicit est de se positionner comme assistant de recherche dopé à l’IA, un choix audacieux quand on sait à quel point les outils IST à base d’IA ont aujourd’hui du mal à trouver leur place. Au départ construit comme un moteur mixte mêlant recherche sémantique et recherche par mot-clé classique, Elicit est aujourd’hui uniquement un moteur sémantique.
Voir notre article : Comment faire évoluer sa recherche d’information scientifique avec les nouveautés de Google Scholar et les autres ?
L’outil vise avant tout le chercheur qui a besoin de réaliser des revues de littérature dans le domaine scientifique, mais par extension il peut intéresser toute personne qui a besoin d’explorer la littérature scientifique et académique.
A l’image du moteur Web de Google aujourd’hui, Elicit est un assistant et n’a pas donc pas vocation à comprendre des requêtes traditionnelles par mots-clés. Nous avons fait le test et il n’est effectivement pas conçu pour cela.
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Rechercher des experts est une problématique courante de la recherche d’information scientifique et technique.
Quand on dispose de bases de données et serveurs scientifiques payants tels que Scopus, Web of Science, STN ou encore Dialog Solutions, l’exercice présente relativement peu de difficultés. Ces outils ont en effet développé avec les années des fonctionnalités, notamment de datavisualisation, qui permettent l’identification d’experts en faisant ressortir les auteurs les plus prolifiques et les plus cités sur une thématique donnée. Certains ont également développé des outils de recherche d’experts ou ont racheté des outils dédiés existant sur le marché. De plus, ces outils ont l’avantage de proposer des langages de recherche sophistiqués qui permettent d’avoir une approche très fine et donc d’identifier les spécialistes de n’importe quel sujet, aussi précis soit-il.
Mais quand on ne dispose pas d’accès à ces outils payants et qu’il faut réussir à identifier des experts en n’utilisant que des outils gratuits, cela s’avère nettement plus chronophage et compliqué.
Dans cet article, nous explorons le nouveau moteur du CEA dédié à la recherche d’experts et nous revenons ensuite sur les autres solutions gratuites qui existent aujourd’hui sur le marché pour identifier des experts scientifiques.
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Tout au long de cet article, nous prendrons un exemple de recherche d’experts pour illustrer la méthodologie : il s’agira d’essayer d’identifier des experts/spécialistes des microalgues en France. La recherche se fera en français et en anglais, car il ne faut pas oublier que la grande majorité des articles de recherche sont en anglais même quand il s’agit de chercheurs français.
Le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique) vient tout juste de lancer un moteur, CEA360 dont l’ambition est de permettre la découverte des activités de recherche du CEA.
L’idée est intéressante, car le CEA est un organisme gigantesque qui est loin de se limiter à la seule thématique de l’énergie atomique et dont les entités sont réparties aux quatre coins de la France.
Parmi les thématiques couvertes par le CEA, on trouve également l’assainissement, la défense et la sécurité, les différentes énergies, l’environnement, le numérique et les nouvelles technologies ou encore la santé et la science du vivant.
Jusqu’à présent, il n’était pas évident pour quelqu’un d’extérieur au CEA de se repérer dans cet immense organigramme et de réussir à repérer les bonnes entités en lien avec ses thématiques de recherche.
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Les publications défensives sont nées à la toute fin des années 1950, c’est-à-dire avant l’apparition des banques de données brevets et même des banques de données tout court.
On les appelle aussi « defensive publications », « technical disclosures » ou encore « defensive disclosures » en anglais.
Il était alors beaucoup plus difficile qu’aujourd’hui de trouver de l’art antérieur (prior art en anglais) qui n’était disponible que sous forme papier.
Cette notion d’art antérieur fait référence aux informations et documents publiés antérieurement au dépôt d’un brevet, connus du public en général et qui peuvent affecter de près ou de loin la « brevetabilité » d’une invention.
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A cette époque était apparue la nécessité de publications spécialisées dans la diffusion volontaire d’art antérieur. Cela dans le but de répondre au besoin d’inventeurs qui ne souhaitaient pas que leur invention soit brevetée par quelqu’un d’autre (pour différentes raisons que nous verrons plus loin) mais qui voulaient néanmoins pouvoir l’exploiter eux-mêmes, même en renonçant à l’exclusivité que confère un brevet (à condition qu’il soit solide).
Le but de ces publications dans des médias spécialisés était principalement qu’un concurrent et/ou un examinateur de brevet sache où chercher ces publications dites « défensives ».
On notera que les réflexions parfois très théoriques sur les publications défensives ont été à la mode il y a quelques années déjà. Cela explique les dates de publication parfois anciennes des articles et publications traitant de ce sujet. Mais cela n’empêche pas que ces réflexions restent d’actualités.
Aujourd’hui, les recherches d’antériorités brevets ne se limitent pas uniquement à ces publications et vont bien au-delà pour deux raisons :
Il n’en reste pas moins que des publications défensives existent toujours, sont toujours publiées et que leurs archives sont disponibles. Il ne faut donc pas négliger la piste de ces publications lors de toute recherche d’antériorité brevet.
Dans cet article, nous nous intéresserons tout d’abord aux cas où il faut établir une publication défensive et nous verrons ensuite quelles publications existent encore aujourd’hui et comment y accéder.
On peut identifier plusieurs situations dans lesquelles le recours par un inventeur à une publication défensive est une bonne stratégie :
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Comme chaque année, Google organise au mois de mai sa fameuse conférence annuelle appelée Google I/O (pour Input/Output). Deux jours de show à l’américaine avec des annonces de nouveautés de produits et de fonctionnalités.
Nous les avons analysées en détail pour voir comment cela allait faire évoluer la recherche d’information et la veille professionnelle.
Trois grands axes d’innovation ressortent cette année : l’un concernant la vidéo et notamment YouTube, un second l’image et un usage accentué de l’IA et le dernier la traduction appliquée à différents types de contenus.
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YouTube propose déjà depuis quelque temps des sous-titres et transcriptions automatiques de qualité très variables pour les vidéos hébergées sur sa plateforme.
La transcription et les sous-titres automatiques ne fonctionnent que pour 13 langues actuellement : allemand, anglais, coréen, espagnol, français, indonésien, italien, japonais, néerlandais, portugais, russe, turc et vietnamien.
Comme ces fonctionnalités ne sont pas activées par défaut, on rappellera qu’on accède :
Lors la conférence annuelle, nous avons donc appris qu’il était désormais possible de traduire à la volée les sous-titres automatiques dans n’importe quelle langue supportée par Google Translate.
Les sous-titres automatiques sont donc « activables » pour les 13 langues annoncées précédemment et il est ensuite possible de visualiser la traduction de ces sous-titres.
À titre d’exemple, il est donc possible de visualiser une vidéo en turc (l’une des 13 langues supportées), activer les sous-titres automatiques puis choisir de visualiser ces sous-titres en français (cf. Figure 1.).
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