Savoir réaliser des recherches d’image inversée sur le Web est une des compétences des professionnels de l’information. Si cette technique est toujours d’une utilité certaine, elle a quelque peu été malmenée au cours des dernières années. Et aujourd’hui, elle oscille entre une baisse significative de qualité et l’ajout récent de quelques nouveautés et innovations qui ouvrent de nouveaux horizons pour le veilleur.
On rappellera que la recherche d’image inversée est une fonctionnalité, proposée par la plupart des moteurs d’images comme Google Images ou Bing Images, mais aussi par des outils spécialisés comme Tineye par exemple. Elle permet, à partir d’une image (un fichier image ou l’url d’une image), de retrouver des pages et sites qui utilisent cette même image ou des images similaires.
Cette technique permet ainsi de retrouver des contenus que l’on n’aurait pas pu retrouver en effectuant une recherche textuelle par mot-clé classique.
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Les cas où cette technique et ces outils s’avèrent utiles sont nombreux et nous pourrons ici en citer quelques-uns :
Dans cet article, nous explorons les dernières grandes tendances de la recherche d’image inversée pour voir comment cela vient impacter le veilleur dans ses recherches. Nous analysons également les différents outils et méthodes existants aujourd’hui et analysons ce qui fonctionne le mieux.
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Nous avions évoqué le rachat de Proquest par Clarivate dans le numéro 392 de BASES (mai 2021) en présentant les deux sociétés et les conséquences possibles de cette acquisition.
Clarivate a annoncé le bouclage de l’opération, qui a été légèrement retardée.
Nous attendons maintenant l’annonce des changements qui ne manqueront pas de se produire.
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La recherche d’information et la veille reposent avant tout sur un bon sourcing : le sourcing clé en main que l’on trouve dans les corpus que les professionnels utilisent au quotidien (agrégateurs de presse, plateformes de veille, etc.) et le sourcing « fait maison » que chacun se doit de mettre en place et faire évoluer régulièrement.
La taille (des milliers voire des millions de sources) et la diversité des sources qui composent aujourd’hui les corpus des outils grand public et professionnels et le confort et la facilité que cela peut procurer ont tendance à faire oublier qu’il y a des angles morts dans chacun de ces outils. Aucun outil ne contient par défaut toutes les sources utiles à la bonne réalisation d’une recherche ou d’une veille. Et c’est au professionnel de constituer un corpus de qualité adapté à ses problématiques précises et surtout de rester en alerte constante pour l’adapter.
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Il y a une catégorie de sources qui échappent aux radars des différents outils et qu’il faut impérativement aller identifier par soi-même : les nouveaux titres de presse qui arrivent sur le marché. Et ils sont plus nombreux qu’on pourrait le croire.
Ces nouveaux titres de presse se positionnent souvent sur des créneaux spécifiques (hyper local, thématique ou spécialisé, etc.) et ont toute leur place dans le sourcing du veilleur.
Mais comme ils sont nouveaux, ils sont encore peu visibles et ne sont donc que très rarement intégrés dans l’immédiat aux outils de recherche et de veille.
Comment identifier ces nouveaux médias et titres de presse ? C’est ce que nous verrons dans ce nouvel article de BASES.
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Nous avions présenté le portail DATA INPI dans le numéro 378 (février 2020) de BASES.
Jusqu’à maintenant, l’outil se positionnait uniquement sur l’aspect recherche d’information. Depuis peu, il permet également de faire de la veille.
On peut désormais mettre en place, toujours gratuitement, un maximum de 10 alertes simultanément sur une entreprise, une marque, un brevet, un dessin/modèle.
Les résultats des alertes sont envoyés chaque vendredi par courriel.
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Rappelons qu’il propose des informations gratuites sur :
Après les États-Unis en 2019 et le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Australie en 2021, les internautes vont enfin pouvoir bénéficier du nouveau service de Facebook appelé Facebook News. Il a déjà été déployé auprès de quelques utilisateurs en France et devrait être disponible à tous d’ici le mois de mai.
Facebook News est un peu l’équivalent de Google Actualités, mais intégré à Facebook. Il s’agit d’un onglet spécifique à l’intérieur de la plateforme, dédiée uniquement aux articles de presse.
Pour les veilleurs, ce nouveau service attise forcément la curiosité, car la recherche et la veille sur l’actualité représentent une part importante de leur activité et parce que les outils et solutions gratuites disponibles sur le marché sont de moins en moins satisfaisants.
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Facebook News tombe donc à point nommé.
Mais qu’y trouve-t-on en termes de contenus et quelles sont les fonctionnalités offertes pour y trouver de l’information ? Faut-il y voir un remplaçant de Google Actualités, un complément intéressant ou faut-il juste passer son chemin ? Quelle place peut-il prendre dans la panoplie du veilleur ?
C’est ce que nous avons exploré dans ce nouvel article de BASES.
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Le Web change à vive allure et les sites Web que l’on voit aujourd’hui n’ont plus grand-chose à voir avec ceux d’il y a 5, 10 ou 20 ans. Si cette évolution est bien normale, elle pose un important problème en termes de conservation des données : tous les contenus qui se trouvaient sur ces sites qui ont disparu sont aujourd’hui inaccessibles directement sur le Web ou les moteurs. Et il n’existe que peu de moyens pour les retrouver.
Pour le professionnel à la recherche de contenus anciens (même s’il ne s’agit que de remonter quelques années en arrière), cette quête peut vite devenir compliquée, voire même perdue d’avance.
On a d’un côté les médias qui conservent dans la plupart des cas leurs archives Web. Ainsi une recherche d’antériorité sur ces contenus reste relativement simple. Les médias sociaux quant à eux conservent l’ensemble des contenus (sauf ceux supprimés volontairement par l’utilisateur), comme Twitter par exemple qui permet de rechercher jusqu’en 2006, année de son lancement. Là aussi, une recherche d’antériorité ne pose pas de problème majeur.
Mais pour de nombreux autres sites comme les sites d’entreprises, les sites institutionnels, les sites personnels, il ne subsiste rien quand le site fait peau neuve ou disparaît.
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Les professionnels de l’information et de la veille connaissent bien la Wayback Machine proposée par Internet Archive depuis de nombreuses années et qui permet de retrouver les archives d’une page Web à condition que la page ait bien été indexée par Internet Archive. Cet outil est très utile et permet de répondre à certains besoins ponctuels. Mais on sait également que malgré toutes ses qualités, la Wayback Machine ne fait pas de miracles. Il subsiste encore de très nombreux cas où l’on n’arrive pas à retrouver ce que l’on cherche.
De nouveaux acteurs ont fait leur apparition au cours des dernières années. Sont-ils capables de répondre à des besoins informationnels pour lesquels Internet Archive nous conduit à une impasse ?
Dans cet article, nous dressons un panorama des outils et ressources disponibles aujourd’hui pour explorer les archives du Web et nous analysons leurs capacités et complémentarités avec la Wayback Machine.
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Créée en 1996, Minesoft était quasiment une entreprise familiale, ce qui ne l'a pas empêchée de se développer sur le marché de la PI (propriété intellectuelle) et d’atteindre un chiffre d’affaires de près de 20 millions d’euros.
Connu pour sa banque de données de recherche de brevets Patbase, utilisée dans de nombreux pays et en particulier en France, Minesoft a développé différents logiciels pour accompagner cette banque de données.
Minesoft vient d’être racheté par MLM 2, une plateforme d’information et de logiciels créée en partenariat avec Warburg Pincus, une importante société de private equity qui gère 73 milliards d’assets répartis dans 235 sociétés très diversifiées.
Minesoft est la première acquisition de MLM 2 dont l’objectif est, par d’autres acquisitions, de devenir un leader dans les logiciels et le service de propriété intellectuelle.
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Si cette première acquisition est significative, on notera que le marché est déjà bien encombré même si l’on peut considérer qu’il se développe et continuera à le faire.
Les relations déjà anciennes avec RWS se poursuivront pour continuer à développer Patbase.
Il faut noter que l’équipe de Minesoft reste en place. Le nouveau responsable du marché français se nomme Alexandre Thibault (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.).
Dans le monde professionnel, nous sommes tous confrontés un jour ou l’autre, à la recherche de tarifs.
Pour certains acteurs qui opèrent notamment une activité en BtoC et vendent des produits de grande consommation, c’est même une activité cruciale et un élément clé de leur veille concurrentielle. Il s’agit alors notamment de surveiller en continu les tarifs et surtout les variations de prix opérés par les concurrents. La veille dite « tarifaire » répond alors à une démarche très structurée et fait appel à des outils capables de mener cette veille à grande échelle.
Pour de nombreux autres acteurs, la recherche de tarifs relève plus de l’investigation ponctuelle que d’une véritable démarche de veille itérative : il s’agit par exemple d’analyser son environnement concurrentiel en essayant d’avoir une vision des tarifs pratiqués par ses concurrents, d’analyser un marché sur lequel on souhaite s’implanter, de faire une première évaluation de fournisseurs ou prestataires éventuels, etc.
Mais les tarifs ne sont pas toujours affichés sur le Web et surtout, ils ne sont pas fixes et exacts. Les tarifs de produits BtoB ou de prestations de services que l’on peut trouver sur le Web permettent certes d’avoir une première idée des tarifs pratiqués, mais les tarifs réels dépendent de multiples critères qui ne peuvent être pris en compte sur une simple page web (taille de l’entreprise, type de mission, nombres de personnes impliquées, etc.). La recherche de tarifs s’avère alors plus aléatoire et compliquée pour les produits vendus en BtoB et l’est encore davantage pour les prestations de service.
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SAE International est une association existant depuis plus d’un siècle qui regroupe plus de 200 000 experts dans le monde de la mobilité et des transports.
SAE International vient de lancer un serveur de préprints en accès libre baptisé SAE MobilityRxiv (https://mobilityrxiv.sae.org) qui se présente comme le premier serveur de cette nature dans le domaine des transports et des mobilités (Cf. Figure 1. Interface de SAE MobilityRxiv).
Figure 1. Interface de SAE MobilityRxiv
Ce serveur, qui donne accès à des articles, livres blancs et thèses en langue anglaise n’ayant pas encore fait l’objet d’une revue par les pairs, est destiné à faciliter le dialogue entre experts pour faciliter l’avancement du savoir dans les domaines des transports et de la mobilité.
Lancé récemment, ce site ne propose que quelques dizaines de documents, ce nombre devant vraisemblablement croître rapidement.
En tout cas, c’est une nouvelle source dans le domaine.
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Twitter est une source d’information incontournable pour le professionnel de l’information : qu’il s’agisse de réaliser une veille métier, un sourcing thématique, un premier tour d’horizon sur un sujet, une veille concurrentielle, Twitter apporte quasi systématiquement une valeur ajoutée à la recherche d’information et à la veille.
Contrairement à la plupart des autres réseaux sociaux, Twitter a l’immense avantage de proposer des fonctionnalités de recherche dignes de ce nom, qui permettent d’explorer efficacement les contenus qu’il renferme.
Pourtant, il arrive que les fonctionnalités proposées ne soient pas suffisantes pour arriver au résultat souhaité. Il faut alors tester différentes méthodes, ruser ou trouver des outils externes qui comblent ces lacunes.
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La recherche par mot-clé sur les tweets et retweets d’un compte Twitter s’avère plus compliquée que prévu. C’est pourtant une situation que l’on peut rencontrer régulièrement. Il peut s’agir de vérifier si un compte que l’on suit a abordé tel ou tel sujet par le passé ou, lors d’un sourcing, vérifier si la personne a déjà traité spécifiquement le sujet qui nous intéresse.
Dans cet article, nous explorons les différentes méthodes disponibles pour rechercher sur un compte Twitter.
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