Parmi les outils IA, ceux qui proposent la fonctionnalité de Text-to-Speech (ou Text to Voice) représentent un gain de productivité. On les utilise pour écouter ses sources, ou pour faire écouter son livrable en format audio.
Nous en avons sélectionné quatre, en accès gratuit ou freemium, parmi une vingtaine d’outils explorés.
Nous les avons choisis pour la qualité du son généré par IA, c’est-à-dire le plus proche possible de la voix humaine, et pour la richesse de ce qu’ils offrent déjà dans leur version gratuite.
ElevenLabs, le plus reconnu (freemium)
ElevenLabs (https://beta.elevenlabs.io/) est sans conteste celui qui produit la meilleure qualité de voix pour générer un livrable en contenu audio dans plusieurs langues.
C’est aussi le plus généreux dans sa version gratuite puisqu’il offre 10 000 signes/mois à lire (c’est la longueur moyenne d’un article de NETSOURCES), par extraits de 2500 signes maximum (espaces compris), que l’on peut télécharger au format MP3. Ce qui permet un usage régulier.
Surtout, dans la version gratuite, on peut :
● Choisir une voix de synthèse (Speech Synthesis) en version multilingue (huit langues) pour éviter l’accent américain d’un texte français, mais les chiffres sont parfois lus en anglais (même avec un texte français !) ;
● Composer une voix de synthèse dans le VoiceLab (on choisit le genre, le niveau d’accent, et même l’âge !) ;
● Accéder à la « bibliothèque », une nouvelle fonctionnalité avec des voix créées par les utilisateurs. La bibliothèque est intéressante car souvent ces outils sont alimentés par la même API, si bien qu’ils proposent le même catalogue de voix (on les reconnaît car elles ont le même nom sur différents outils !) .../...
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Il existe de très nombreuses banques de données bibliographiques de littérature scientifique. Selon les cas, les possibilités de recherche sont plutôt rustiques ou, au contraire, plus ou moins sophistiquées (indexation, opérateurs de proximité, troncatures, conversion des orthographes américaine et anglaises, reconnaissance des abréviations, recherche sur des valeurs numériques, liens citants/cités, recherche par structures chimiques, recherche dans plusieurs banques de données à la fois…).
Europe PMC (https://europepmc.org/) va plus loin même si elle n’offre pas toutes ces possibilités et nous n’hésitons pas à la qualifier de banque de données augmentée car elle permet, d’une part, de focaliser la recherche sur certaines parties d’un article, par exemple les éléments de méthodologie ou les figures. Elle permet aussi, ce qui est original, d’établir, à partir du contenu d’une référence des liens avec plusieurs banques de données externes plutôt factuelles/numériques, spécialisées dans le domaine des sciences de la vie telles que ChEMBL-small molecules ou MGnify-Metagenomics.
Commençons par le contenu, totalement en open access qui est très diversifié tout en restant centré sur les sciences de la vie.
Europe PMC présente, d’une part, ses contenus d’une façon globale, chiffres régulièrement mis à jour :
● 42,7 millions de références dont 35,9 millions venant de PubMed/Medline comme le nom de cette banque de données le laisse entendre. A noter que 70% d'entre elles ont un abstract ;
● 9 millions d’articles en texte intégral ;
● 0,92 millions de références de documents issues de la banque de données Agricola (qui en offre 8,3 millions). Les références les plus récentes apparaissent comme étant publiées en … 2 122. Vérification faite sur le site web, il s’agit bien de 2 023. La plus ancienne date de 1 885 ;
● 4,2 millions de brevets provenant de la banque de données Espacenet de l’OEB (qui en propose 140 millions en tout) ;
● 2 262 NHS guidelines qui sont des « evidence reviews ». Elles sont produites par le plus important organisme de santé au Royaume-Uni. On y accède spécifiquement de la façon suivante, qui est loin d’être intuitive (Cf. Figure 1.) : dans la boite de la recherche simple il faut entrer PUBLISHER:"nice" OR PUBLISHER:"national institute for health and clinical excellence" OR PUBLISHER:"national institute for health and care excellence"
● 628 045 preprints qui proviennent de 31 serveurs de preprints parmi lesquels arXiv, agriRixv, Beilstein archives, bioRxiv, preprints.org, F100 research.
Figure 1. Interface de Europe PMC
La deuxième façon de présenter le contenu est aussi plus opérationnelle puisqu’elle permet de sélectionner une ou plusieurs source(s) parmi celles présentées dans une liste.
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Sur Dialog, nous effectuons en général, pour commencer, une recherche sur l’ensemble des banques de données disponibles et, dans un deuxième temps, sélectionnons, au vu des résultats, les banques de données dans lesquelles nous allons poursuivre la recherche.
Voilà un moment que, sur Dialog, nous avions remarqué qu’il arrivait souvent qu’une référence d’Embase (coût 13,24 $) apparaisse alors que la référence au même document dans Medline (coût 3,29 $) était également disponible sur le serveur.
Bien sûr, ces deux bases de données ne sont pas identiques, mais les références communes sont nombreuses et si les abstracts semblent identiques pour ces références communes, les indexations sophistiquées sont propres à chaque base.
Nous avons enfin fini, grâce au service assistance, par comprendre le mécanisme et pouvoir choisir d’obtenir la référence issue de Medline plutôt que celle issue d’Embase.
Dans nos paramètres de recherche (à droite de l’écran), l’option « supprimer les doublons » est activée en permanence, ce qui semble logique, le système choisit alors la référence qui est entrée la première dans Dialog, alors que nous pensions que le choix se faisait en respectant « l’ordre des bases de données préférées » qui figure également à la droite de l’écran. Nous avions préalablement défini cet ordre en mettant en première position « Publicly available content » qui est gratuite et, juste après Medline, Embase arrivant plus loin.
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Cela fait plusieurs années que Questel n’avait pas organisé physiquement une réunion d’utilisateurs comme c’était le cas auparavant, ce qui a fait que celle organisée récemment a été fort bien accueillie.
Pendant ce temps, la vie ne s’est pas pour autant arrêtée pour Questel, qui a continué ses acquisitions de sociétés dans le domaine de la propriété intellectuelle, 18 en cinq ans, portant le groupe à un effectif de 1 700 salariés.
Ces acquisitions ont conduit Questel à ne plus être juste un fournisseur de logiciel mais une plateforme de gestion de la propriété intellectuelle au service de tous types de professionnels de la propriété intellectuelle. Questel définit maintenant sa mission de la façon suivante : « répondre à tous les besoins au long du cycle de vie des titres de propriété intellectuelle ». Cela se traduit par une proposition d’externalisation de la plupart des actes administratifs dans la gestion d’un portefeuille de brevets, en liaison avec le conseil en propriété intellectuelle ou l’expert interne.
Ces actes administratifs concernent en particulier la gestion des paiements des annuités, les entrées en phase nationale des PCT, les traductions, etc.
Questel propose pour cela aux grandes entreprises la plateforme EQUINOX qui est un système d’IPMS (Intellectual Property Management System) développé par la société anglaise du même nom dans laquelle Questel a pris une participation majoritaire en 2022.
L’autre point que l’on retiendra de cette journée est le développement de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’offre Questel. Nous avons échangé à ce sujet à l’issue de la réunion avec Benoit Chevalier qui est Customer Success & Marketing Director.
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Ne dites plus « lecteurs de flux RSS » mais « lecteurs d’information » ou « App d’actualité ». Nouvelles applis, nouvelles fonctionnalités, nouveaux looks, nouvelles promesses… Au cours de leur veille outils, les professionnels de l’info ont vu apparaître dernièrement de nouveaux acteurs, avec un discours marketing prometteur. Les lecteurs se moderniseraient-ils au point de gagner en notoriété ? Faut-il se préparer à remplacer Feedly ou Inoreader ? C’est à ces questions que nous nous proposons de répondre.
Apparues dans le sillage du déploiement de l’IA à grande échelle, ces plateformes sont de deux natures différentes. Il y a celles qui se présentent comme des « apps d’actualité », conçues pour être consultées principalement ou uniquement sur mobile, et celles qui se présentent davantage comme des lecteurs RSS consultables sur le web, même si leur fonctionnement est parfois différent.
Si leur défi d’apparaître (enfin!) comme une solution face à la « fatigue informationnelle » qui touche le grand public réussit, cela pourrait normaliser l’usage des lecteurs et créer le réflexe du grand public de centraliser son actualité pour mieux s’approprier l’information. Un rêve éveillé pour les veilleurs souvent seuls à s’émerveiller devant le potentiel d’un lecteur de flux RSS.
Et si les lecteurs RSS reviennent sur le devant de la scène auprès du grand public, cela entraînerait aussi des conséquences positives pour les professionnels car cela pourrait engendrer de nouveaux développements : des sites qui remettent du RSS, de nouveaux outils et nouvelles fonctionnalités, etc. En attendant, qu’ont-elles vraiment à offrir aux veilleurs, grands consommateurs d’information ?
Lire aussi :
Maîtriser le RSS, le socle inamovible de la veille (09/2022)
Comment choisir la méthode la plus adaptée pour mettre une source en veille à partir d'un flux RSS ? (09/2022)
Comment récupérer un flux RSS sur les moteurs web et Google Actualités ? (09/2022)
Comment récupérer des flux RSS sur les réseaux sociaux ? (09/2022)
Comment transformer une newsletter en flux RSS ? (09/2022)
Comment récupérer un flux RSS sur la majorité des sites web ? (09/2022)
Sur quoi se basent ces outils pour réenchanter l’information ? Mode de consultation épuré inspiré de celui des réseaux sociaux, ouverture des formats d’intégration des RSS aux APIs, fonctionnalités IA qui facilitent la consultation des corpus… voici les pistes que nous avons relevées après avoir testé une dizaine d’outils, notamment Artifact, Informed, Feeeed, Apricot, Gistreader, Readwise Reader, etc.
L’ambition la plus forte est celle d'Artifact. Il s'agit de « créer un réseau social de l’information ». Avec cette promesse de créer un espace dédié à l’information, où le public passerait autant de temps et serait aussi engagé que sur les réseaux sociaux, l'appli - disponible uniquement en téléchargement sur mobile - a fait l’objet de relais uniques à l’échelle internationale, tant dans la presse techno que dans la presse généraliste.
Figure 1. Configuration graduelle sur Artifact pour alimenter son algorithme, sous forme de Bonus à gagner.
La raison d’un tel engouement ? Ses fondateurs ne sont autres que ceux d’Instagram : Kevin Systrom and Mike Krieger. De quoi rendre Artifact, et tous ses lecteurs avec, un espace déjà plus trendy qu’Inoreader ou Feedly… avant même de l’avoir testé.
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Pour ce nouvel article de « Focus IA », nous avons décidé de nous intéresser spécifiquement aux outils qui permettent de résumer et d’interroger des vidéos YouTube.
Nous avons identifié une vingtaine d’outils répondant à nos critères et nous les avons tous testés sur quatre vidéos : une vidéo d’actualité en français émanant d’un grand média français et une autre en anglais émanant d’un média américain, un webinaire d’une heure proposé par un éditeur de veille en français et enfin une vidéo tech en anglais recommandant plusieurs extensions ChatGPT.
Parmi la vingtaine d’outils, nombreux sont très décevants mais quatre sortent du lot et produisent des résultats intéressants pour les professionnels de l’information. Voici notre sélection !
Lire aussi :
Les meilleurs outils IA pour résumer et interroger les contenus de la veille
Notre sélection d’annuaires d'outils IA
Attention : Même si ces outils « hallucinent » beaucoup moins que ChatGPT, ils ne sont pas exempts d’erreurs et approximations. Il est nécessaire de toujours revérifier les informations de ces outils si on souhaite les réutiliser par la suite.
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Sur le Web, les commentaires publiés sous des articles, billet de blogs et sous les posts des réseaux sociaux peuvent parfois receler de véritables pépites mais ce sont des contenus difficiles à intégrer dans ses veilles et recherche d’information. En effet, on peut ponctuellement avoir besoin de plonger dans les commentaires sur les réseaux sociaux, par exemple pour une étude d’image, pour obtenir des informations complémentaires à l’article lui-même, pour y trouver des réponses, pour les analyser en vue d’une étude ou les sauvegarder en vue d’un usage futur.
Mais comment extraire les commentaires associés à un tweet sur Twitter, ou à un post sur Facebook, Instagram, LinkedIn, YouTube et les autres surtout quand ils sont nombreux et qu’on on ne dispose pas de budget ni d’un besoin suffisant pour acquérir une grosse plateforme payante ? Nous avons choisi ici l’angle des outils gratuits ou peu onéreux car l’extraction de commentaires ne représente souvent qu’un besoin ponctuel pour les professionnels de l’information et ne justifie donc pas l’acquisition d’une plateforme très onéreuse.
C’est ce que nous avons exploré dans cet article en testant différentes méthodes et outils et en vous proposant la meilleure issue de nos tests.
Lire aussi :
Comment surveiller Twitter après la fermeture en cascade des outils dédiés ? (04/2023)
Réussir à utiliser LinkedIn pour la veille et la recherche d’information (06/2022)
Veille Instagram : quoi, comment, pour quoi faire ? (06/2022)
Comment intégrer YouTube dans votre dispositif de veille (04/2022)
Facebook : toutes les clefs pour ouvrir ce coffre bien fermé à la veille ou la recherche
Nous avons choisi de tester les méthodes et outils à partir des réseaux sociaux suivants :
● YouTube
À chaque fois, nous avons testé les outils sur des publications qui avaient une centaine de commentaires.
La méthode la plus simple et ne nécessitant pas l’utilisation d’outil externe consiste tout simplement à se positionner sur le post qui nous intéresse puis de copier-coller dans un fichier texte (Word) ou tableur (Excel par exemple) l’ensemble des commentaires.
Notre avis
Point positif, c’est la seule méthode qui ne nécessite pas l’usage d’outils externes. Cela peut fonctionner, mais c’est très chronophage quand il y a beaucoup de commentaires et il y a un très gros travail de reformatage pour réussir à obtenir des données véritablement exploitables. On ne recommandera pas cette méthode.
Passons maintenant aux outils dont le rôle principal est justement d’exporter les commentaires depuis les réseaux sociaux.
Certains sont multi-réseaux sociaux (sauf pour LinkedIn) comme Export Comments (https://exportcomments.com/) ou Comment Picker (https://commentpicker.com/).
On trouve également des outils spécialisés sur l’exportation de commentaires depuis un réseau social spécifique :
● Pour Facebook : FB Comments Extractor
● Pour LinkedIn : LinkedIn comment Exporter mais limité à dix commentaires par fichier dans la version gratuite. Il faut ensuite payer entre 5 à 10$/mois
● Pour Instagram : Exportgram, IG Comment export, Instaloadgram ou encore Youtogift.
● Pour YouTube, YouTube Comments Downloader ou encore YouTube comments Scraper
On notera que la fin de la gratuité de l’API Twitter a mis un coup d’arrêt à la plupart des outils d’export pour ce réseau et il n’en reste aujourd’hui que très peu, souvent payants.
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Il y a quelques années, on avait pu voir émerger des outils d’exploration des réseaux de citations des articles scientifiques. Ces outils s’avèrent très utiles pour trouver des articles scientifiques pertinents que l’on n’aurait pas forcément identifiés lors d’une recherche par mot-clé classique et sont donc complémentaires aux moteurs académiques.
Parmi cette première génération d’outils, il existait deux grandes catégories : ceux qui étaient visuels proposant donc une représentation graphique, et ceux qui étaient uniquement textuels
Voir notre article « La recherche de citations et de références boostées par l’IA et les “open citations” » paru en avril 2019 - BASES n° 369.
Si les outils textuels ont bien résisté et ont aujourd’hui une place de choix dans le paysage de l’IST, les outils visuels n’ont pour la plupart pas eu le même destin. Parmi les outils de dataviz de première génération, on comptait des acteurs comme Citigraph, Yewno ou encore Citation Gecko, qui ont tous fermé leurs portes. Dans cette catégorie, seul VosViewer continue sa route et a été intégré très discrètement au moteur académique Dimensions.
Au cours des deux dernières années, une nouvelle génération d’outils visuels d’exploration des réseaux de citations est apparue, avec une petite dizaine d’acteurs cette fois-ci, toujours portée par l’amplification du mouvement de l’open (open access et open citations) dans le monde académique.
Dans cet article, nous dressons un panorama de ces différents outils et de leurs spécificités. Nous les avons également tous testés pour évaluer leur performance et vous aider à faire le bon choix.
Au cours des dernières années, nous avons pu noter l’apparition d’une petite dizaine d’acteurs proposant de rechercher et analyser les réseaux de citations des articles scientifiques façon dataviz. On retrouvera ces différents acteurs dans l’infographie en figure 1. À cette liste s’ajoutait CoCites, un outil intéressant lancé en 2020, mais qui a cessé de fonctionner suite au décès de son créateur.
Si au départ, tous les outils de ce type étaient entièrement gratuits, force est de constater que les modèles ont rapidement évolué. On a d’un côté des outils complètement gratuits, souvent des projets personnels réalisés sur le temps libre qui revendiquent leur appartenance au mouvement de l’open et s’engagent à rester gratuits et de l’autre des outils qui sont devenus des produits à part entière avec des équipes derrière et qui fonctionnent sur des modèles freemiums.
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On découvre chaque jour, dans la déferlante des applis, extensions et plug-ins, tout le potentiel de ChatGPT et de l’IA pour nos métiers de l’information. Malgré les réserves très compréhensibles que l’on peut avoir, on ne peut nier l’intérêt de ces puissants modèles d’intelligence linguistique pour l’ensemble des opérations de traitement des données qui sont pour partie le socle de la veille et de l’activité documentaire.
Nul doute que le professionnel de l’information doive évaluer tous les outils en fonction de leur apport technique et fonctionnel sur l’ensemble de la chaîne de valeur des opérations. Leur intégration conduit progressivement à l’optimisation, voire le ré-engineering, des processus internes.
● Face aux enjeux, nos méthodologies et recommandations d’outils dans BASES et NETSOURCES intègrent de plus en plus les contributions des premières IA commercialisées. À titre d'exemple : la «Revue des moteurs de recherche à l’heure de ChatGPT» (BASES N°413) et notre prochain NETSOURCES dédié à ChatGPT et autres outils d'IA.
● Nous consacrerons désormais notre rubrique ACTUALITES à l’exploration des outils «du moment» dans un domaine fonctionnel donné, afin de sortir des discours euphoriques et faire émerger ceux qui nous paraissent les plus prometteurs dans un contexte incertain.
Nous avons décidé de commencer cette nouvelle série d’articles par les nouveaux annuaires IA car c’est une des portes d’entrée de choix vers les nouveaux outils dopés à l’IA générative. Parmi les nombreux annuaires sur le marché, nous en avons sélectionné quatre que nous avons jugés les plus pertinents.
Future Tools
Près de 1600 outils sont référencés par Future Tools. Le moteur de recherche est réalisé par Matt Wolfe, un développeur qui réalise des outils no code et du contenu autour de l’IA. Il a notamment une chaîne Youtube avec plus de 330 000 abonnés.
L’accès au moteur est gratuit, mais on peut offrir si on le souhaite un Burrito au créateur du site. Chacun peut soumettre un outil gratuitement et le site n’accepte aucune forme d’affiliation. Chaque outil est approuvé individuellement, manuellement.
Matt Wolfe explique que son annuaire a commencé sous forme d’une liste Google Sheet fin 2021/début 2022, puis il a construit un site pour son usage personnel, avant de le partager sur les médias sociaux et d’ajouter une rubrique « Actualités ». Aujourd’hui les descriptions des outils et les actualités sont collectées par une IA, puis vérifiés et publiés par lui-même « AI generated, but human-curated ».
Les outils peuvent apparaître par ordre de popularité (chacun peut voter pour un outil), par ordre alphabétique du nom ou par date de l’ajout dans l’annuaire. On aime particulièrement la pertinence des quelques 29 catégories (Text to Speech, AI Detection, Research, Prompt Guides) auxquelles on peut ajouter le filtre « gratuits/Freemium/Payant », mais aussi « Open Source/GitHub/Google Colab ». Quelques 100 outils sont ainsi référencés, rien que pour la recherche ! Dommage qu’aucun effort ne soit fait pour hiérarchiser les résultats.
On peut se tenir informé régulièrement via la newsletter (voir ci-dessous) ou créer le flux RSS de la page des derniers outils indexés https://www.futuretools.io/newly-added, (avec Inoreader par exemple).
Sa newsletter (plus de 100 000 abonnés, sans publicité), va droit au but. Elle est structurée ainsi : cinq outils (IA) innovants, trois articles d’actualité, trois vidéos inspirantes et une nouvelle façon de gagner de l’argent avec l’IA. Le site propose aussi un glossaire, très utile actuellement pour mieux comprendre les subtilités de l’IA.
À l’heure où nous écrivons, près de 12 000 outils sont référencés sur WikiAITools. Le site, qui se veut « le plus large portail d’outils IA » a été rapidement créé en mars 2023 par Carter Wang, entrepreneur américain depuis une quinzaine d’années dans le milieu de la tech.
La présentation du site mentionne « une équipe de développeurs et d’entrepreneurs » qui semble davantage conçu pour créer des opportunités commerciales autour de leur cœur d’activité : la création d’outils à base d’IA.
Avec près de 200 catégories, il est difficile d’être plus exhaustif ! Mais si elle peut donner des idées de ce qu’il est possible de faire avec ces nouveaux outils, cette liste perd en lisibilité ce qu’elle gagne en exhaustivité. Chaque vignette/visuel mentionne rapidement si l’article est gratuit ou payant, mais il n’y a pas de filtre a priori, ce qui est dommage, surtout avec autant d’outils listés !
Il n’est pas possible d’uploader ou de soumettre des outils, il semble que ce soient les créateurs du site qui choisissent eux-mêmes les outils publiés, sans préciser si l’indexation est gratuite ou pas.
Pour suivre l’actualité des nouveaux outils, on peut consulter la rubrique « New Tools » https://www.wikiaitools.com/tag/new-tools, mais surtout, on créera un flux RSS de la rubrique ou même d’une catégorie d’outils (elles ont l’avantage d’être près précises).
Le site étant pensé pour un gain de notoriété des fondateurs, on imagine que le blog est là pour maximiser le SEO. Et de fait, l’équipe ne ménage pas ses efforts car elle a publié le premier mois un article tous les deux jours. Au final, après quelques jours de pratique, on lui préfèrera l'annuaire FuturePedia (https://www.futurepedia.io/), exclu au départ pour son manque de transparence mais bien plus pertinent dans l'analyse des outils, fort d'une commuauté importante et d'une chaîne Youtube importante.
ToolScout.ai (https://toolscout.ai/) est un annuaire dédié aux outils basés sur l’IA qui a été lancé au début de l’année 2023. Plusieurs centaines d’outils y sont référencés et l’annuaire est mis à jour quasi-quotidiennement. Même si le site n’indique pas qui est à l’origine de l’outil et l’alimente, nous avons réussi à identifier un certain Joshua Molinare.
L’annuaire est accessible gratuitement et tout le monde peut soumettre de nouveaux outils à intégrer. Le site propose aux créateurs de mettre en avant leurs outils sur la page d’accueil pour un coût de 100$. Les outils ayant payé pour y être mieux référencés sont indiqués par une icône « Boosted » ou une couronne en or.
L’annuaire dispose d’un moteur dont nous déconseillerons l’utilisation. En revanche, il propose un système de tags (comme Search Engine, Writing, marketing, SEO, etc.) et de filtres par prix (gratuit, payant, freemium, sur liste d’attente, open source, etc.) pour identifier des outils par catégories.
Pour détecter les nouveaux outils ajoutés à ToolScout.ai, il n’existe malheureusement pas d’alertes.
Deux possibilités s’offrent à nous : mettre sous surveillance (avec un outil ou service de surveillance de pages) l’URL suivante https://toolscout.ai/new qui recense les derniers outils ajoutés ou s’abonner au compte Twitter de l’annuaire https://twitter.com/toolscoutai qui indique les nouveaux outils ajoutés.
On peut se connecter à ToolScout avec son compte Google et on a alors la possibilité de bookmarker et évaluer (avec des étoiles) les outils. Pour chaque outil, on peut également savoir combien de personnes l’ont mis dans leur bookmark, ce qui peut être un signe de popularité et d’intérêt.
L’outil propose également une page de « News », avec des articles sur le thème de l’IA et qui est mise à jour très régulièrement. Si on a connecté son compte Google, on reçoit alors une newsletter régulière avec les dernières actualités.
Cet annuaire (https://aitools.fyi/) a été lancé en janvier 2023 par Rishit Patel, un développeur indien basé au Canada.
L’annuaire est accessible gratuitement mais fait payer le référencement des outils aux éditeurs (10$). Il existe également des moyens d’être encore plus visible en payant plus cher pour être affiché sur la première page et en affichant des publicités sur différentes pages du site. La distinction entre les outils qui ont payé et les autres n’est pas très claire sur ce site.
L’annuaire dispose d’un moteur de recherche simple et de nombreux tags pour filtrer facilement les résultats par type d’outil comme Video Generation, summarizer, etc et modèle économique (gratuit, payant, freemium).
Il n’existe pas de fonctionnalité d’alertes mais une page « Recently added » que l’on pourra mettre sous surveillance avec ses outils de veille classiques. Le site propose également une newsletter régulière https://worldofai.beehiiv.com/ qui signale certains outils. Attention, là encore la newsletter mêle contenus sponsorisés et organiques.
L’annuaire utilise un modèle à la Reddit où les internautes peuvent mettre des upvotes, c’est-à-dire l’équivalent de likes sur d’autres réseaux sociaux, ce qui peut donner une première indication sur la valeur et l’intérêt de l’outil. On appréciera également que pour chaque outil, l’annuaire nous propose plusieurs alternatives.
L’annuaire propose une page « Deals » qui rassemble des codes promo à utiliser sur certains outils payants ou freemiums référencés dans l’annuaire.
Enfin, le site est lié à un autre site du même créateur appelé « AI of the Day » (https://aioftheday.com/) avec chaque jour cinq outils mis en évidence, une sélection d’actualités sur le thème de l’IA et une autre sélection des outils les plus tendances de la semaine.
La recherche de financements est souvent au cœur des préoccupations des entreprises, des instituts de recherche et des universités, ainsi que des associations.
Réussir à identifier des financements demande une rigueur certaine car il existe des milliers de dispositifs d’aide à l’entreprise en France, et la même information est relayée par beaucoup de moteurs de recherche et quelques listes de sources à ne pas omettre.
Nous vous proposons ici une démarche méthodes/outils complète pour agir de façon structurée et la plus exhaustive possible dans la recherche de financements.
Le professionnel de l’information n’est pas forcément un expert en financements, et, un brief client sur les questions financières demande un haut niveau de confiance. Car les types d’aides sont divers et les filtres des moteurs de recherche touchent le cœur de la stratégie financière d’un client puisqu’ils concernent les sources et la nature des financements (emprunts bancaires, partage de capital, subventions par quel type d’organisme, avec ou sans apport, etc.).
En cas de création ou de reprise d’entreprise, on pourra s’aider de ce questionnaire de Bpifrance, qui commence par distinguer les financements pour une étude de faisabilité/un prototype, le projet dans son ensemble, un besoin de trésorerie, des investissements.
Que la recherche soit sous la forme de requête booléenne ou de prompt (une consigne sur une IA), elle nécessite des mots clés pour guider vos recherches, du général au particulier.
Vous pourrez commencer par préciser :
● la nature du demandeur, comme « institut de recherche », « entreprise » ;
● la nature de l’aide : « aides publiques », « aides privées » ou « mixtes » ;
● le type de besoin : « micro crédit », « subvention », « prêt », avance, allègement de charges, crédits d’impôt, etc ;
● le niveau de l’aide demandée : département/régional, national, européenne ;
● le domaine de financement : « innovation », « création ou reprise d’entreprise », « transition énergétique », « R&D », « Recherche développement innovation (RDI) », etc ;
● l’objectif du financement : recherche fondamentale, recherche appliquée, aide à la connaissance, etc ;
● le secteur du demandeur : agriculture bio, high tech, robotique.
Mais surtout… il est nécessaire de rechercher des « moteurs de recherche », des « portails », voire des « bases de données », sous peine de se noyer dans les initiatives des milliers de dispositifs/solutions et d’organismes de financements… et de leurs intermédiaires !
Guides et filtres des moteurs de recherche fournissent aussi de très bons mots-clés, y compris pour effectuer des recherches dans la presse, comme « micro-crédit », « prêt bancaire », « crédit vendeur », voire « exonérations ».
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