L’industrie automobile a été au coeur de l’actualité récemment à l’occasion du Mondial de l’automobile à Paris. Malgré les vagues de licenciements qui touchent régulièrement cette industrie, elle n’en reste pas moins un des secteurs clés de l’industrie française et représente un intérêt certain pour bon nombre de professionnels de l’information.
Twitter est devenu une source d’information incontournable pour notre profession. Pour autant, il est souvent sous-exploité car il est difficile de se repérer au milieu de ces milliards de tweets et de comptes pour en extraire les informations réellement utiles.
Dans cette twittliste, nous avons choisi de nous focaliser sur le marché de l’automobile (nouveautés, chiffres clés, innovations, etc) et, plus particulièrement, sur des sources francophones et anglophones.
Nous avons exclu de ce périmètre tout ce qui avait trait au sport automobile mais avons conservé les sources liées aux véhicules électriques car il s’agit du segment en plus forte croissance avec +63% en 2015 en France.
L’objectif des Twittlistes mises en place par l’équipe de Netsources est d’offrir un panorama du secteur concerné tout en profitant de la force de Twitter : son instantanéité, mais aussi sa capacité à inclure des personnes (qu’il s’agisse de journalistes, d’influenceurs ou de patrons d’entreprises) et des institutions dans le processus de veille. Vous pourrez retrouver cette liste sur notre compte Twitter, à l’adresse : https://twitter.com/FlaTeam/lists/secteur-automobile
Pour identifier des twittos sur un secteur donné, plusieurs stratégies de recherche ont été appliquées.
NB : Cette liste n’a pas vocation à être exhaustive.
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CAS D’ÉTUDE • Veille stratégique :les meilleures sources pour détecter des informations et projets en amont
SOURCES D’INFORMATION • MEED, une ressource incontournable sur le Moyen-Orient
METHODOLOGIE • Géolocalisation : peut-on faire une recherche « neutre » avec Google et par quels moyens ?
BOÎTE À OUTIL • Elcurator : la curation en mode entreprise
SOURCING • La Twittliste du secteur pharmaceutique
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« Avoir un coup d’avance », anticiper, voilà l’un des principaux enjeux des entreprises en matière de stratégie.
Et pour parvenir à détecter les informations le plus en amont possible comme la détection de projet avant la parution d’un appel d’offres, l’anticipation de la stratégie d’un concurrent, l’anticipation des risques, etc, la mise en place d’une veille stratégique est un des éléments indispensables.
L’un des premiers réflexes en matière de veille consiste bien souvent à mettre sous surveillance la presse et notamment les grands titres de presse nationaux. Les outils et plateformes de veille proposent d’ailleurs fréquemment un corpus de surveillance par défaut qui inclut ces sources. Cela génère souvent un gros volume d’informations et nécessairement du bruit mais s’agit-il forcément d’un bon canal pour repérer des informations en amont ou « signaux faibles » ?
Lorsque l’information paraît dans la presse et notamment la presse grand public , n’est-il déjà pas trop tard et n’est-ce pas plutôt le moment où elle n’a plus rien d’un signal ?
La surveillance des appels d’offres et des marchés publics est également un des éléments-clés de la veille stratégique pour identifier de nouvelles opportunités d’affaires. Comme pour la presse, cette surveillance est indéniablement utile mais n’est-il pas possible de détecter ces projets en amont bien avant qu’ils ne paraissent sous la forme d’appels d’offres ?
Dans un premier temps, nous avons voulu vérifier si la surveillance de la presse pouvait réellement permettre de détecter des informations en amont. Pour cela, nous avons décidé de faire plusieurs tests en sélectionnant trois informations d’ordre business/concurrentiel ayant fait la Une (ou du moins ayant reçu une couverture importante) dans la presse française et en regardant s’il n’y avait pas d’indices au cours des mois précédents pouvant laisser penser que cet événement allait survenir. Et si tel était le cas, quelles étaient les sources ayant diffusé ces indices (presse, réseaux sociaux, blogs, etc.) ?
Dans un second temps, nous avons opéré une démarche similaire sur les marchés publics. Pour cela, nous avons repéré plusieurs appels d’offre sur une même thématique et avons effectué des recherches pour voir s’il était possible de détecter ces projets en amont.
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Longtemps ignorée du grand public, la personnalisation constante des résultats par les plus importants moteurs de recherche, Google au premier chef, est maintenant très largement intégrée dans l’esprit de chacun, prenant même une place centrale dans le débat public concernant les problématiques de respect de la vie privée.
Google, comme d’autres géants du web, utilise chacune de nos recherches pour établir un profil qui permettra ensuite à l’entreprise de proposer des publicités personnalisées, mais aussi d’adapter les résultats de recherche afin qu’ils soient les plus « pertinents » possible.
Pourtant, au-delà de la question de la vie privée, certains activistes et professionnels de l’information se sont inquiétés de la création d’une « bulle » autour de l’internaute, les résultats de recherche s’adaptant au fur et à mesure pour ne proposer au final à l’internaute que ce qu’il veut lire, évacuant des résultats potentiellement intéressants mais que le moteur de recherche aurait jugé non-pertinents.
Une autre caractéristique de plus en plus influente dans les recherches sur Google mais aussi de manière plus large sur l’ensemble des grands réseaux sociaux est l’importance accordée à la géolocalisation.
Si FourSquare, l’application américaine offre un système de « check-in » permettant de se localiser dans différents endroits et ainsi d’indiquer à ses amis où l’on se trouve, a fait office de précurseur en plaçant la géolocalisation au premier plan, celle-ci s’est ensuite étendue à tous les réseaux sociaux.
Google a très vite suivi : il est ainsi possible (en se rendant sur la page « https://www.google.com/maps/timeline?pb») de visualiser sur une carte tous les endroits depuis lesquels une personne s’est connectée à son compte Google en ayant un système de géolocalisation activé (ce qui est presque toujours le cas sur smartphone). Et Google a depuis longtemps appliqué cela aux recherches elles-mêmes : exemple le plus commun, rechercher simplement « pizzeria » remontera systématiquement des résultats relatifs à l’endroit où l’on se trouve.
Cette situation peut poser problème au professionnel de l’information qui a besoin d’effectuer une recherche neutre et « objective » , ou qui veut savoir quels résultats obtiennent d’autres personnes sur une requête précise., La personnalisation des résultats, personnalisation géographique notamment, représente alors un véritable obstacle.
Plusieurs méthodes existent heureusement pour simuler une recherche effectuée dans une autre région (une fonction que Google proposait autrefois directement dans ses outils de recherche mais qui a fini par être supprimée, car trop peu utilisée). Au-delà de Google, plusieurs moteurs de recherche aspirent aussi à offrir à l’utilisateur une expérience aussi « neutre » que possible, un objectif de plus en plus difficile à atteindre.
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Les fondateurs définissent Elcurator comme un « outil collaboratif de veille et de curation ».
A l’origine du projet, on trouve deux ingénieurs français travaillant pour le cabinet Octo Technology et qui avaient développé en interne un outil de curation et de collaboration. A partir de l’été 2014, ils décident de proposer cet outil à d’autres entreprises et au grand public sous le nom d’« Elcurator ».
Nous présenterons en détail cet outil qui ne manque pas d’atouts et le comparerons à ses concurrents les plus directs (Stample ou encore Scoop-it).
Le principe de base de l’outil consiste à partager des contenus avec d’autres utilisateurs.
Même si l’outil permet de partager des contenus de manière publique avec les internautes, nous nous focaliserons ici sur le partage privé à un nombre restreint d’utilisateurs identifiés (collègues, partenaires, clients, etc.), ce qui a un réel intérêt pour les entreprises.
Elcurator propose 3 types de comptes :
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L’industrie pharmaceutique, et plus largement les problématiques de santé liées au médicament, sont bien présentes sur Twitter.
Il faut dire qu’il s’agit d’un domaine au poids économique mondial très élevé, et toujours croissant, sans même parler des enjeux sociaux et politiques.
La taille du marché mondial était ainsi évaluée à 639 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013 (chiffre de l’organisation des entreprises du médicament), et s’il reste dominé par l’Amérique du Nord (41% des ventes de médicaments) et l’Europe (26,7%), les pays émergents représentent une part de plus en plus importante des ventes de médicaments. La société IMS Retail Drug Monitor notait ainsi pour l’année 2013 une croissance de 17% et 14% des marchés brésiliens et chinois, à comparer avec une croissance de 3% du marché américain.
L’objectif des Twittlistes mises en place par l’équipe de Netsources est d’offrir un panorama du secteur concerné tout en profitant de la force de Twitter : son instantanéité, mais aussi sa capacité à inclure des personnes (qu’il s’agisse de journalistes, d’influenceurs ou de patrons d’entreprises) et des institutions dans le processus de veille. Vous pourrez retrouver cette liste sur notre compte Twitter, à l’adresse : https://twitter.com/FlaTeam/lists/secteur-pharmaceutique
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La recherche d’informations et la veille portant sur le Moyen-Orient n’est pas une mince affaire notamment en raison de la barrière de la langue, de la méconnaissance des sources locales et du contrôle de l’information souvent mis en place par les gouvernements de ces pays.
Une des ressources incontournables sur cette région s’appelle MEED (Middle East Business Intelligence) et présente l’immense avantage de proposer de très nombreuses ressources en langue anglaise qui couvrent le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
Le site propose quelques ressources en libre accès mais pour profiter de l’ensemble du contenu, il faut souscrire un abonnement (à partir de 1 500 dollars par an).
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PANORAMA • La recherche d’informations financières et stratégiques sur les entreprises : sources et méthodologie
MÉTHODOLOGIE • Veille à l’international : comment trouver les bonnes sources d’information locales ?
COMPTE-RENDU DE SALON/CONFÉRENCE • ICI Conférence : « Façonner l’avenir par l’Intelligence Économique »
TENDANCES • DataSift : une nouvelle étape dans l’accès aux données des utilisateurs de Facebook ?
AGENDA • DocExpo : le 1er salon virtuel de la veille, de la documentation et de la gestion de l’information
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Le besoin d’information sur les entreprises (qu’elles soient concurrentes, prospects, fournisseurs, etc.) concerne aussi bien les professionnels de la veille et de l’intelligence économique que d’autres fonctions de l’entreprise (top management, marketing, direction commerciale, etc.)
Avec la quantité d’informations disponibles gratuitement sur le Web ouvert, il n’est aujourd’hui pas très difficile de trouver des informations de base sur une entreprise (sauf si elle est de très petite taille avec des activités peu originales - artisan boulanger par exemple) mais dès qu’il s’agit d’informations plus complexes et stratégiques (comptes consolidés, structure d’actionnariat, fusions/acquisitions, ratios financiers, etc.), la tâche s’avère beaucoup plus ardue d’autant plus si la société est une entreprise privée et n’est pas basée en Europe.
Dans cet article, nous aborderons dans un premier temps la question des types d’information dont on peut avoir besoin sur une entreprise et les éléments de contexte à prendre en compte (les contraintes réglementaires en matière de publication de comptes varient par exemple considérablement d’un pays à l’autre).
Nous effectuerons ensuite un panorama des sources gratuites (au niveau français et international) proposant de l’information sur les entreprises et présenterons les limites de ces sources.
Nous nous intéresserons alors aux principales sources d’informations payantes (bases de données, fournisseurs d’information, portails d’information, etc.).
L’article se finira sur un exemple concret de méthodologie de recherche sur une société de télécommunications africaine.
Le besoin d’informations sur une entreprise recouvre des réalités très diverses. Avant toute chose, il convient de se demander ce que l’on cherche réellement et dans quel but (les simples noms des dirigeants, les comptes consolidés, des rapports d’analystes, etc.).
Nous avons listé ci-dessous toute une série d’informations qui peuvent être utiles dans le cadre d’une veille concurrentielle, stratégique, etc.
Des informations de « premier niveau »
Des données plus analytiques ou requérant des connaissances de recherche plus pointues :
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La veille sur un pays étranger, qu’elle soit d’ordre économique, concurrentielle ou sectorielle, représente souvent une véritable épreuve et ce, même quand on maîtrise correctement la langue du pays en question.
Quand on se trouve en terrain connu (en l’occurrence dans son propre pays), on sait généralement où chercher ou du moins, on connaît quelques sources de référence qui vont pouvoir ensuite nous aiguiller rapidement dans la bonne direction et vers les bonnes ressources. Dans un univers qui nous est complètement étranger ou presque, on sait ce que l’on cherche (au moins approximativement) mais on ne sait pas où chercher et surtout par où commencer.
On pourra bien évidemment commencer par explorer des sources internationales (serveurs et bases de données internationales, sites des grandes organisations internationales, ambassades, etc.) qui traitent du pays en question mais il serait dommage de se priver des sources d’informations locales qui sont généralement très complémentaires.
Dans cet article, nous montrerons comment identifier des sources locales donnant accès à la presse locale, aux données économiques, aux études de marché, rapports, statistiques, informations sur les entreprises, revues scientifiques et académiques ou encore quelles sont les informations les plus souvent recherchées.
Nous nous focaliserons ici exclusivement sur l’identification de bases de données (gratuites et payantes) et fournisseurs d’informations locaux qui sont souvent un bon point d’entrée vers l’information locale.
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