Dans le monde de la veille, on peut aisément s’imaginer que la dataviz a surtout un rôle à jouer au niveau de l’analyse et des livrables.
Elle a en réalité un rôle à jouer à tous les niveaux.
Dans cet article, nous analysons précisément la place de la représentation visuelle à toutes les étapes de la veille (de la définition des besoins jusqu’à la diffusion), d’abord sous l’angle du type de représentation puis avec le prisme des outils des dataviz.
Quand on souhaite mettre en place une veille, il faut commencer par définir précisément les besoins en allant interroger les personnes concernées par la veille comme les futurs destinataires notamment : pour qui, pourquoi, que veut-on apprendre et découvrir, que sait-on déjà, etc.
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À ce stade, la datavisualisation peut tout à fait trouver sa place comme représentation mentale de la pensée.
On est ici dans le cas d’une datavisualisation qui :
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La datavisualisation (souvent appelée dataviz) est une représentation graphique permettant de synthétiser des données quantitatives surtout mais aussi qualitatives.
Dans son ouvrage « Rechercher l’information stratégique sur le Web », Véronique Mesguich propose une vision intéressante de ce que la datavisualisation apporte aux professionnels de l’information.
À travers notamment la retranscription d’un échange avec Serge Courrier, l’ouvrage met en avant que dans le monde de la veille et de la recherche d’information, la datavisualisation distingue deux grands usages :
Véronique Mesguich indique que la datavisualisation au sens strict du terme correspond en réalité uniquement à ce deuxième usage, mais que dans le langage courant, le mot est souvent utilisé pour désigner toute forme de représentation de données.
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Dans cet article, nous avons donc choisi de parler de datavisualisation au sens large, car ce sont bien toutes les formes de représentations de données qui ont leur place dans les processus de veille.
Nous nous intéresserons aux données, quelles qu’elles soient, qu’il s’agisse de représenter des données que l’on connaît déjà ou de faire émerger des données que l’on ne connaît pas, de traiter de gros volumes de données ou des volumes moindres gérables manuellement, de travailler sur des représentations de données textuelles ou chiffrées - souvent appelées informations qualitatives et quantitatives.
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Depuis quelques années, les plateformes de veille intègrent de plus en plus de fonctionnalités de dataviz.
Dans la grande majorité des cas, les outils de veille intègrent la représentation visuelle au niveau de l’analyse des résultats de veille. Ils aident l’internaute à se repérer dans un vaste volume d’informations, à détecter plus rapidement et facilement des informations importantes qu’il ne connaît pas encore et à exporter ces visualisations pour les intégrer à des livrables.
Mais si tous les outils de veille parlent de dataviz ou de fonctionnalités analytiques, ce qui se cache derrière ce terme « vendeur » varie en réalité d’un outil à l’autre.
Tous proposent aujourd’hui des dashboards personnalisables avec différentes représentations visuelles. Certains ont choisi de continuer à développer leurs propres solutions de datavisualisation en interne là où d’autres ont préféré choisir des connecteurs avec des outils dédiés à la datavisualisation comme les outils de BI (Business Intelligence) dès qu’il s’agit d’aller plus loin. Ce qui va varier également, c’est le degré de personnalisation de ces datavisualisations, les corpus qui servent à la réalisation de ces visualisations ou encore l’existence ou non de graphes relationnels permettant de voir des liens entre les données.
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Quand on dispose déjà d’un outil de veille, il est intéressant de regarder en profondeur ce qu’il propose en matière de datavisualisation, car ce n’est pas toujours si intuitif, ni toujours très bien mis en valeur.
Si on est à la recherche d’une plateforme de veille, il va falloir déterminer en amont quelle place donner à la datavisualisation dans son processus de veille et ensuite examiner ce que chaque outil propose en la matière. Les sites Web des différents acteurs ou les brochures mettent finalement plutôt mal en valeur cette dimension dataviz et on ne peut comprendre les différentes fonctionnalités qu’en discutant avec les différents acteurs.
Attention à regarder précisément sur quel corpus il est possible de réaliser les visualisations : le Graal, s’il existe, étant de pouvoir y inclure des données de sources diverses (presse, réseaux sociaux, sites Web, brevets, informations scientifiques, informations issues de bases de données professionnelles, etc.). Si les données entrantes sont biaisées ou très incomplètes, l’analyse qui sera faite derrière sera nécessairement biaisée et incomplète (la fameuse théorie du Garbage in Garbage out).
Dans cet article, nous faisons donc un tour d’horizon de ce que proposent les outils classiques du veilleur en matière de représentation visuelle des données. Comment cela vient-il s’interfacer dans le processus de veille, quels sont les avantages de ses fonctionnalités, leurs limites et dans quels cas faut-il plutôt se tourner vers des outils dédiés à la datavisualisation.
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Quand la datavisualisation n’est pas incluse ou pas suffisamment aboutie dans les outils de recherche ou de veille que l’on utilise au quotidien, il n’y a pas d’autre choix que de se tourner vers des outils dédiés à la représentation visuelle de données.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on se retrouve vite confronté à un marché extrêmement vaste et surtout très disparate dans lequel il est très difficile de se repérer et de trouver l’outil adapté à ses besoins particuliers.
Il est en effet impossible de mettre sur le même plan un outil qui permet de réaliser des infographies manuellement, des graphes relationnels, un outil de data storytelling, un tableur qui permet de réaliser des graphes ou un outil de Business Intelligence.
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Ces outils n’ont tout simplement rien en commun si ce n’est leur côté visuel. Ils ne répondent pas aux mêmes besoins ni aux mêmes problématiques. Et pourtant, nombreux sont les articles sur le Web du type « les X meilleurs outils de dataviz » qui mêlent sans distinction et sans réflexion tous ces outils.
Le but de cet article n’est donc pas de tester tout ou partie des outils de représentation des données, pas plus que de juger la valeur sur ces outils. Le but est ici de donner les clés pour se repérer dans cet univers très vaste et réussir à se diriger vers le ou les types d’outils correspondant à ses besoins en matière de veille.
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Le marché des outils de veille est un univers vaste qui regroupe aussi bien les grosses plateformes de veille et de social media monitoring que des outils moins onéreux comme les outils de surveillance de pages et les lecteurs de flux RSS.
Après avoir exploré en détails le marché des plateformes de veille en 2020 puis celui des outils de surveillance de pages en 2021, il est temps maintenant de se tourner vers les incontournables lecteurs/agrégateurs de flux RSS qui réussissent à allier fonctionnalités puissantes pour la veille (et même la recherche d’information !) et tarifs abordables.
Appréhender les lecteurs RSS pour la veille ne peut se faire sans une connaissance préalable du RSS et des flux RSS dans leur ensemble et de leur place dans les processus de veille. C’est justement le thème que nous avions abordé dans le précédent numéro de NETSOURCES en nous focalisant sur les flux RSS comme moyen de surveiller n’importe quelle source présente sur le Web. Nous avions notamment vu comment récupérer un flux RSS sur la majorité des sites Web, les réseaux sociaux, les newsletters ou encore les moteurs Web et Google Actualités.
Dans ce nouveau numéro, il est maintenant temps de s’intéresser aux étapes suivantes et tout particulièrement au choix crucial d’un lecteur/agrégateur de flux RSS pour réaliser sa veille.
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Le choix de l’outil n’est pas nécessairement chose aisée, car les acteurs sont nombreux et les fonctionnalités offertes très différentes d’un acteur à l’autre. Il est loin le temps où la quasi-totalité des lecteurs de flux RSS était gratuite et proposait des fonctionnalités basiques et très similaires.
Le marché que nous avons aujourd’hui sous les yeux est beaucoup plus complexe et disparate.
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Si Feedly et Inoreader sont aujourd’hui les deux lecteurs RSS les plus plébiscités pour la veille (non sans raison), ils ne conviennent pas nécessairement à tout le monde : soit en raison du prix qui ne cesse d’augmenter avec les années, soit en termes d’hébergement et de sécurité des données (certaines entreprises n’autorisent pas l’utilisation de certains outils hébergés en ligne), soit en termes de fonctionnalités (ils en ont beaucoup pour la veille, mais ne peuvent couvrir l’ensemble des besoins).
Pour cet article, nous avons sélectionné 6 agrégateurs de flux RSS parmi tous ceux sur le marché qui sont sur le papier les plus prometteurs et intéressants pour toute personne faisant de la veille : Feedbro, Fresh RSS, New Sloth, Feedbin, Newsblur et Feeder.
Nous les avons testés, avons évalué leur potentiel pour le veilleur et avons analysé leurs particularités et leur valeur ajoutée par rapport aux autres outils du marché et notamment Feedly et Inoreader.
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Feebro fait partie de cette génération d’outils apparus après la disparition de Google Reader en 2013.
Sa particularité par rapport aux autres outils, c’est qu’il se présente sous la forme d’une extension de navigateur (Chrome, Vivaldi, Brave, Firefox et Edge) et qu’il est complètement gratuit. Et alors que les outils fonctionnant sous la forme d’une extension de navigateur sont en général très simplistes, celui-ci a le mérite de proposer des fonctionnalités plutôt évoluées.
Au niveau ergonomique, on est assez loin des belles interfaces proposées par certains lecteurs RSS. On reste ici avec une interface un peu datée, mais là n’est pas son point fort.
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Conçu il y a 10 ans, Inoreader, est l’un des rares agrégateurs qui permet d’aller le plus loin avec les flux RSS et réellement faire de la veille.
Ses utilisateurs connaissent déjà les fonctionnalités qui ont assuré son succès, comme les « règles », pour automatiser le filtrage par mots-clés, le classement par « tags » ou « à lire plus tard », mais aussi la recherche et la surveillance facilitée de Google Actualités dans 25 langues, la « tasse à café » pour lire un article gratuit dans son intégralité ou encore la suppression des doublons. C’est l’une des raisons pour lesquelles il est l’outil privilégié des professionnels de l’information qui souhaitent maitriser leurs flux.
Sa tarification est une autre raison. Depuis sa création, Inoreader ne cesse de proposer de nouvelles fonctionnalités très utiles pour la veille, ce qui le hisse peu à peu en véritable concurrent frontal de certaines plateformes de veille... pour un budget beaucoup plus réduit. Si l’abonnement Pro est accessible à moins de 9 euros par mois, il faut cependant savoir que ses fonctionnalités les plus évoluées sont limitées en nombre. Il est toujours possible d’en acheter davantage pour compléter son dispositif, ce qui augmente le prix de l’abonnement, qui reste malgré tout bien en-deçà des propositions alternatives sur le marché
Inoreader est aujourd’hui doté d’au moins quatre avantages concurrentiels: la création de flux RSS, l’écoute de sa veille sous forme de playlist, son « moteur de recherche personnalisé » et sa newsletter automatique.
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Pour cet article, nous avons sélectionné 12 fonctionnalités que nous trouvons particulièrement intéressantes et utiles pour la veille et qui ne sont pas toujours pleinement exploitées par les utilisateurs d’Inoreader. Les fonctionnalités retenues sont disponibles avec l’abonnement Pro.
C’est LA fonctionnalité qui fait la différence. Au-delà de l’ajout d’un flux RSS existant, Inoreader est l’un des seuls à proposer cette fonctionnalité pourtant au cœur de l’information en ligne.
Depuis 2020, il est donc possible de créer des flux RSS à partir de l’URL d’une page web sans passer par un autre outil. Cette pratique est incontournable pour ceux qui souhaitent n’avoir le flux que d’une rubrique, ou même créer « leur rubrique personnelle » en créant le flux de la page de résultats d’une recherche sur un site en ligne.
Sur la majorité des autres agrégateurs, il est certes possible de « filtrer » les flux RSS, mais plus un flux est « retravaillé », et moins son code est « propre », ce qui diminue potentiellement sa fiabilité, et donc sa qualité.
Jusqu’ici la fonctionnalité « Détection automatique » n’était pas toujours très heureuse. Mais depuis le mois dernier, la « détection manuelle » s’est grandement améliorée avec l’ajout de l’option « Activer Javascript ». Elle permet même de créer, par exemple, le flux d’une page de nouveautés d’une librairie.
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Quand on réalise une veille pour soi-même (dans le cas d’une veille métier par exemple), des veilles qui ne nécessitent pas des milliers de sources, qui génèrent un volume d’information raisonnable ou qu’on dispose d’un budget limité, les lecteurs de flux RSS sont toujours aujourd’hui des outils incontournables.
Mais il n’est pas toujours simple de choisir parmi tous les lecteurs/agrégateurs les plus adaptés pour la veille, car il y a de nombreux critères à prendre en compte.
C’est ce que nous explorons dans cet article.
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Choisir un lecteur RSS, c’est d’abord prendre le temps de la réflexion et se demander de quelles fonctionnalités et contenus on a besoin et les classer avec différents niveaux d’importance.
Il y a les fonctionnalités et contenus indispensables, celles qui sont utiles, mais pas vitales ou que l’on peut retrouver ailleurs et celles qui ne nous sont d’aucune utilité.
Idéalement, on disposera déjà d’un premier sourcing, c’est-à-dire d’une première liste de sources que l’on souhaite mettre sous surveillance, car cela aura un impact sur l’outil que l’on va choisir.
On n’oubliera pas d’ailleurs que le choix de l’outil n’intervient pas au début d’un projet de veille. La définition du sujet, le sourcing et le plan de veille passent avant.
Un des critères principaux est bien évidemment le prix, surtout quand on ne dispose pas ou de peu de budget.
Il faut bien avoir conscience que la majorité des lecteurs fonctionnent aujourd’hui sur un modèle freemium avec des fonctionnalités gratuites qui se réduisent drastiquement avec les années voire disparaissent pour ne laisser la place qu’à un outil payant.
Un outil gratuit aujourd’hui a toutes les chances de devenir payant dans les années à venir ou de disparaître.
Seuls les lecteurs issus du monde des logiciels libres (donc open source) garantissent la gratuité sur le long terme.
Pour des personnes ne disposant d’aucun budget, la stratégie la plus sûre est donc de se tourner vers des lecteurs RSS open source en privilégiant ceux qui existent déjà depuis un certain nombre d’années (comme Fresh RSS par exemple qui vient de fêter ses dix ans).
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Feedly est aujourd’hui un des lecteurs RSS les plus utilisés par les veilleurs et professionnels de l’information. Et ce n’est pas sans raison. Il propose en effet de nombreuses fonctionnalités qui répondent aux besoins des pros de l’information.
Le Feedly d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec l’outil lancé en 2008. Au départ, Feedly est un lecteur de flux RSS gratuit proposant des fonctionnalités on ne peut plus basiques. L’outil reste relativement méconnu pendant des années, jusqu’à la disparition de Google Reader, lorsqu’il réussira intelligemment à se positionner comme alternative à Google Reader.
Avec les années, Feedly a su ajouter de nombreuses fonctionnalités utiles à toute personne faisant de la veille, mais semble de plus en plus vouloir se tourner vers d’autres types de publics.
Dans cet article, nous explorons en détail les fonctionnalités de Feedly afin de pouvoir l’utiliser au maximum de ses possibilités dans un contexte de veille, mais aussi de recherche d’information.
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Tout d’abord Feedly ne se définit plus du tout comme un lecteur/agrégateur de flux RSS. Il ne se définit d’ailleurs plus vraiment de manière précise, mais égrène de nombreux arguments commerciaux à travers son site Web.
Il y est question de réduction du bruit informationnel notamment grâce à l’IA, de la possibilité de s’informer sans avoir à tout lire, d’être la solution contre l’infobésité, d’avoir accès à des sources fiables en un seul et même endroit et de partage d’informations et de connaissance avec ses collègues et collaborateurs.
Ces arguments ressemblent de plus en plus à celles des plateformes de veille ou des outils de Competitive Intelligence et Market Intelligence dans les pays anglo-saxons.
Feedly, c’est aussi un outil de plus en plus onéreux. Il n’existe aujourd’hui plus aucune version gratuite...
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Cela fait des années que l'on nous annonce tantôt la mort du RSS tantôt sa résurrection quand ce n’est pas les deux en même temps.
Le RSS n’est jamais vraiment mort, mais tel un sous-marin, il est immergé sous la surface du Web depuis une dizaine d’années, moment où les géants du Web ont choisi de s’en passer pour mieux garder les internautes captifs de leurs plateformes (disparition de Google Reader, disparition des flux RSS sur les réseaux sociaux, etc.).
Ce qui a entraîné une réaction en chaîne où les sites web, les uns après les autres, ont arrêté d’en mettre à disposition ou tout simplement de les mettre en avant. Et finalement le RSS est complètement sorti de la sphère grand public.
Du côté des sources d’information, le RSS n’est en réalité jamais très loin. Les flux RSS sont encore disponibles sur de nombreux sites web sauf qu’ils sont souvent très discrets voire invisibles, donc difficiles à détecter.
Du côté des internautes, il est clair que le RSS a complètement déserté la sphère grand public pour ne toucher aujourd’hui qu’une poignée d’irréductibles dont les veilleurs font partie. Mais une chose est sûre : on n’a encore rien inventé de mieux pour faire de la veille sur une majorité de sources.
Dans cet article, nous faisons le point sur la place du RSS dans les processus de veille en 2022 et sur l’importance de maîtriser en profondeur le sujet que l’on soit utilisateur d’une grosse plateforme de veille ou d’outils de veille gratuits et freemiums.
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En 2022, qu’on soit utilisateur d’une plateforme de veille ou d’outils de veille gratuits ou freemiums, le RSS est toujours sous-jacent.
Sur les grosses plateformes de veille, les sources qui composent le corpus sont dans la mesure du possible surveillées grâce aux flux RSS existants de sites. Pour le cas des réseaux sociaux et autres applications, cela peut passer par des accès à des API et il peut y avoir des développements sur mesure pour les sources qui ne proposent rien.
Du côté des outils de veille freemiums comme Inoreader ou Feedly, le RSS reste aussi au cœur de la machine même si ces outils se sont diversifiés avec d’autres contenus. Il est intéressant de noter que ces outils ne se définissent plus eux-mêmes comme des lecteurs de flux RSS : Inoreader se définit comme un outil permettant de « reprendre le contrôle sur son flux d’actualités » et Feedly comme un « news reader » permettant de « repérer des connaissances sur le Web » (« track insights around the Web »).
Finalement, seuls les lecteurs RSS basiques et les petits outils qui gravitent autour du RSS (outil de création de flux, de filtres de flux, etc.) osent encore afficher leur appartenance au monde du RSS.
Le veilleur, quelle que soit la solution de veille qu’il utilise, est donc, consciemment ou non, encore entouré de flux RSS.
Les Gafams ont récemment (re) lancé de nouvelles fonctionnalités d’alertes qu’ils tentent de nous faire passer comme révolutionnaires. Mais quand on creuse un peu, le RSS est là encore un des éléments clés de ces fonctionnalités.
En 2021, Google avait lancé une version expérimentale d’un bouton « Follow » sur Chrome permettant de suivre les nouveautés d’un site. Au départ en version expérimentale pour les utilisateurs de Chrome sur Android, la fonctionnalité est sortie de son expérimentation et est désormais disponible pour tous les utilisateurs Android. Cette fonctionnalité devrait arriver prochainement sur la version desktop. Une représentante de Google a d’ailleurs expliqué sur Twitter que cette fonctionnalité s’appuyait sur les flux RSS proposés par les sites Web ainsi que sur un corpus additionnel de contenu issus de sites qui ne disposent pas de flux RSS.
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