OUTILS DE VEILLE
• De la veille à la recherche rétrospective, il n’y a qu’un pas !
PANORAMA
• Recherche sur les réseaux sociaux : quelles solutions gratuites ?
CAS PRATIQUE
• RSS, Twitter, Facebook, LinkedIn et les autres : surveille-t-on vraiment la même chose ?
METHODOLOGIE
• Comment bien interroger Google en 2018 ?
Les outils et plateformes de veille, par définition, surveillent un périmètre et des sources à partir d’un instant t et de manière itérative sur une certaine durée.
Les termes veille et antériorité ou rétroactivité semblent donc à première vue antinomiques. Les outils de veille sont associés au futur mais cherche le présent, là où les moteurs de recherche ou bases de données sont associés au passé.
Pourtant, il est impensable de penser la veille sans un minimum d’antériorité, que ce soit au niveau du sourcing, de la mise en place des sujets de veille ou bien même quand la veille est déjà mise en place et fonctionne depuis longtemps.
Cette question renvoie à l’éternelle distinction et débat entre la veille et la recherche d’information.
Pour certains, il existe une distinction claire et nette entre ces deux disciplines. La veille est un processus itératif et continu qui débute à un instant T, s’intéresse au présent et au futur, avec entre autres, la détection de tendances et signaux.
Alors que la recherche d’information est ponctuelle, interroge le présent et le passé et que l’on cherche généralement à obtenir une vision la plus exhaustive possible d’un sujet ou d’un événement.
Il y a encore une dizaine d’années d’ailleurs, il s’agissait souvent de deux métiers bien différents, avec les « veilleurs » amenés à réaliser la veille d’une part et les documentalistes dédiés à la recherche d’information d’autre part. Mais aujourd’hui, il est de plus en plus rare de voir ces deux fonctions dissociées. La veille est d’ailleurs de plus en plus une compétence intégrée à de nombreux postes, postes de documentalistes bien sûr, mais aussi d’ingénieurs, chercheurs, ou chargés de marketing ou communication.
A l’inverse, pour d’autres personnes, il n’existe finalement pas de distinction entre la veille et la recherche d’information, et c’est finalement le terme Veille qui l’emporte et englobe sans distinction la veille au sens strict du terme et la recherche d’information ponctuelle.
Rechercher sur le Web classique est une chose ; effectuer des recherches sur les réseaux sociaux en est une autre.
Si les moteurs de recherche classiques comme Google et Bing sont adaptés à la recherche sur les sites Web tels que les sites d’entreprises, sites institutionnels, sites d’actualités, blogs, forums, ils ne sont pas d’une très grande utilité lorsque l’on souhaite obtenir des résultats issus de réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, Instagram, Pinterest ou encore LinkedIn.
Il y a une dizaine d’années, la surveillance des flux RSS étaient au cœur du processus de veille et offrait un moyen simple et efficace pour suivre les nouveautés d’un site sans se rendre sur celui-ci et sans recourir à un outil de surveillance de pages généralement payant et moins intuitif. Mais, force est de constater que le RSS semble avoir perdu de sa splendeur au profit des réseaux sociaux.
De nombreux sites ont ainsi supprimé leurs flux RSS, du moins en apparence, mais proposent toute une collection de boutons Twitter, Facebook, LinkedIn, YouTube, Instagram, Pinterest etc. pour suivre leurs actualités.
Quand on dispose de la référence bibliographique d’un article scientifique, il n’est souvent pas très difficile d’identifier et d’obtenir l’article en texte intégral même si cela a un coût.
Dans la majorité des cas, une simple recherche sur le titre de l’article dans un moteur de recherche généraliste, comme Google ou Bing, ou dans un moteur de recherche académique, comme Google Scholar, permet d’identifier rapidement le PDF de l’article en ligne, qu’il soit accessible gratuitement ou de façon payante sur le site de l’éditeur.