Cikisi est le produit éponyme de la société franco-belge CIKISI, créée en 2016 par des anciens du renseignement militaire et de la veille stratégique. La société a ouvert un bureau en France il y a un an.
Cette plateforme a retenu notre attention par son approche des technologies IA et machine learning qu’elle a développées au service du veilleur, et de l’intégration de celles-ci dans les différentes étapes du processus de veille : de la mise sous surveillance des sources jusqu’à l’exploitation finale des données.
Cikisi se définit comme une plateforme de « web intelligence complète », intégrant trois dimensions : un logiciel de veille, un moteur de recherche et un outil d’exploration de données.
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La société a nourri sa plateforme d’un fort développement de technologies informationnelles, en utilisant d’une part le big data pour collecter quotidiennement des centaines de milliers de nouveaux articles et images, et rechercher au sein d’archives générées en continu (tous formats : HTML, images, PDF, etc.), et d’autre part le smart data pour enrichir en amont les données via différents procédés.
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Pour les professionnels de la veille francophones, l’univers des plateformes de veille se compose d’acteurs qui s’appellent Digimind, KB Crawl, Sindup, MyTwip, Iscope, Qwam, etc. À l’international et surtout dans les pays anglo-saxons et d’Europe du Nord, le paysage des outils et plateformes de veille n’a pas grand-chose à voir avec ce que nous connaissons en France et dans la plupart des pays francophones.
Il suffit de regarder la récente étude « Forrester New Wave™: Market And Competitive Intelligence Platforms, Q4 2019 » publiée par un des leaders des études de marché pour découvrir des outils dont les noms ne nous évoquent que de vagues souvenirs voire même absolument rien : Crayon, Market Logic, InfoNgen, Wide Narrow, Knowledge 360, etc.
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- Du côté des sites internationaux de comparaison de logiciels et plateformes comme Capterra ou G2, le constat est le même.
- À l’inverse, les acteurs présents sur le marché français et francophone n’ont visiblement pas réussi à se frayer une place dans les classements internationaux.
Seul Digimind semble avoir une réelle présence à l’international du côté des plateformes de veille traditionnelles ainsi que les plateformes internationales qui ont ouvert des bureaux en France comme M-Brain ou Intelligence2day (Comintelli). AMI-Bertin et Sindup sont également parfois cités, mais dans une bien moindre mesure.
Dans cet article, nous avons choisi de nous pencher sur ces plateformes internationales :
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DOSSIER SPÉCIAL SOURCING
PANORAMA • Sourcing, de la théorie à l’épreuve de la pratique
METHODOLOGIE
• Les outils professionnels suffisent-ils pour s’aventurer en territoire inconnu ?
• Sourcing : peut-on faire l’impasse sur les recherches en langue locale ?
• Comment identifier des sources d’information locales ?
• Les obstacles à la recherche d’informations financières d’entreprises à l’étranger
Le sourcing, c’est-à-dire l’identification des sources pertinentes, est une étape cruciale de tout processus de veille. Négliger cette étape, c’est prendre le risque de ne pas disposer des bonnes sources et par là-même des bonnes informations, ce qui peut mener à des analyses biaisées et de mauvaises décisions.
Les évolutions des outils de veille gratuits ou payants au cours des dernières années et notamment l’intégration de très vastes corpus de sources pré-paramétrés ou d’outils d’alertes qui crawlent en apparence l’ensemble du Web ont pu laisser croire que cette étape était devenue inutile ou en tout cas moins cruciale. Pourtant, il n’en est rien.
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Réaliser un bon sourcing ne s’improvise pas : il faut en maîtriser la méthodologie, disposer d’une bonne connaissance des sources et des outils et faire preuve de créativité. Il faut aussi avoir conscience que tous ces éléments évoluent et changent avec les années. On ne réalise plus un sourcing en 2020 comme on pouvait le faire il y a 5 ou 10 ans.
Maîtriser l’art du sourcing et remettre à jour régulièrement ses connaissances sur le sujet est donc indispensable, mais ce n’est que la première étape... Dans un contexte toujours plus globalisé, les veilleurs sont très souvent amenés à devoir faire de la veille sur des pays et zones géographiques qu’ils ne connaissent pas ou peu.
Les méthodes, sources et outils traditionnels du sourcing résistent-ils à l’épreuve de ces nouveaux environnements informationnels ? Comment s’adapte-t-on localement ?
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Dans le cadre d’une recherche d’information dans un pays que l’on ne connait pas ou peu, la question du sourcing se pose inévitablement. Que l’on soit dans une recherche ponctuelle ou dans une démarche de veille, identifier les sources importantes est primordial et se fera en deux temps.
En effet, une première phase d’acquisition de connaissances inhérente au capital informationnel dudit pays est nécessaire avant de démarrer la construction de son corpus de sources.
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Nous avons réalisé un test sur le cas de l’Afrique dont on suppose qu’il est difficile d’accès et sous-représenté dans les médias accessibles.
À partir d’une recherche unique portant sur le complexe immobilier Eko Atlantic au Nigeria, nous avons comparé les résultats obtenus selon l’outil de recherche : Facebook, Twitter, GoogleNews, Lexis Newsdesk, Factiva et Tagaday (ex PressEDD).
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La maîtrise de l’anglais et du français peut sembler suffisante à un internaute français pour avoir le sentiment de couvrir ses besoins en recherche ou veille d’information.
Il est vrai qu’avec ces deux langues, et l’anglais en particulier, l’internaute peut avoir une première réponse, a priori satisfaisante, à ses besoins de recherche ou de veille sur un grand nombre de sujets. En 2017, certaines études situaient à plus de 50 % la domination de l’anglais sur le web.
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En effet, la précision et l’exhaustivité requises pour la réponse, dans ce cas, deviennent alors des critères de performance incontournables et l’on est bien obligé de sortir de sa zone de confort pour aller sur le terrain de la recherche en langue locale, condition sine qua non pour acquérir le niveau de connaissance satisfaisant.
La décision d’aller investiguer sur le «terrain linguistique local» n’est pas neutre, car elle nécessite un véritable effort en termes de temps et de moyens, à la fois au niveau du sourcing, de l’élaboration des requêtes dans une langue inconnue, ainsi que du traitement pas toujours aisé des résultats pour lesquels une traduction « à la volée » grâce à des traducteurs automatiques devra être complétée par une interprétation précise des données.
Avant de s’engager sur cette voie, il est très utile d’évaluer, au démarrage d’une recherche ou d’une veille, les ressources locales potentielles susceptibles de répondre à une problématique donnée. Les analyses des tests obtenus lors de ces évaluations permettront dans une première étape d’arbitrer sur la nécessité d’investir dans des recherches en langue locale.
Dans chaque pays, et on le voit notamment à travers le cas de l’Afrique dans l’article «Les outils professionnels de recherche suffisent-ils pour investir une zone géographique réputée difficile ?», la langue de publication des données et informations de type économique, scientifique, ou politique est liée à un certain nombre de facteurs historiques et culturels, à des stratégies d’influence du pays ou à son positionnement dans le contexte de mondialisation.
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L’identification de sources locales couvrant des zones lointaines présente plusieurs difficultés, liées notamment à la langue ou au manque de connaissance du pays.
Une fois que l’on aura levé ces premières barrières, le moyen qui semble le plus évident pour l’identification de telles sources est d’utiliser tout simplement un moteur de recherche, en particulier Google. Cependant, un certain nombre d’étapes est indispensable pour obtenir plus de résultats et de meilleure qualité. On ne négligera pas non plus d’autres outils de recherche de type annuaires ou pages de liens.
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Beaucoup d’utilisateurs pensent, à tort, que l’interrogation de Google permet de couvrir le monde entier, quelle que soit la recherche effectuée. Or, il faut être conscient que Google prend en compte la zone géographique depuis laquelle la recherche est effectuée, afin de privilégier en premier lieu des résultats rédigés dans la langue du pays et/ou issus de sites provenant du pays en question, puis des pays les plus proches.
De plus, l’utilisation de mots-clés de recherche dans la langue du pays ne sera pas toujours suffisante en première intention.
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Dans le précédent dossier de NETSOURCES (n°145 - mars-avril 2020), nous avons vu qu’obtenir des informations financières sur une société peut s’avérer difficile. Ceci est d’autant plus vrai lorsque la cible est une entreprise de moindre taille et localisée sur un autre continent.
Les lecteurs situés dans les pays occidentaux ont l’habitude d’un cadre législatif obligeant la plupart des entreprises à déposer leurs comptes auprès d’un organisme étatique. De plus, ils sont habitués à rechercher et trouver des données concernant les entreprises présentes dans leur environnement économique, leur donnant une idée plus ou moins précise de la taille et des performances de leurs cibles. Ceci, notamment grâce à des sociétés spécialisées dans la collecte et la diffusion d’informations concernant les entreprises en Europe et en Amérique du Nord. On pensera notamment à Orbis, Dun & Bradstreet, Bloomberg, Refinitiv, mais aussi Société.com et Kompass. Le gratuit trouve toutefois ses limites et le coût d’utilisation de ces bases de données peut rapidement devenir conséquent.
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Sourcing, de la théorie à l’épreuve de la pratique
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Sourcing : peut-on faire l’impasse sur les recherches en langue locale ?
Comment identifier des sources d’information locales ?
Voir aussi le dossier -> NETSOURCES n°145 - mars-avril 2020
Avant de commencer les recherches, il faut bien sûr déterminer la cible, car chaque cible nécessitera un niveau d’investissement différent en temps, efforts et argent. La méthodologie développée dans cet article convient particulièrement aux deux derniers des trois cas de figure exposés ci-dessous.
filetype:pdf
par exemple pour rechercher sur des pdf uniquement car les rapports annuels sont généralement sous ce format).Déjà abonné ? Connectez-vous...
DOSSIER SPÉCIAL DONNÉES CHIFFRÉES
PANORAMA • Méthodologie et outils pour la recherche de statistiques
METHODOLOGIE • Comment rechercher des données chiffrées sur Google et moteurs de recherche généralistes ?
PANORAMA • Trouver des informations financières : un exercice de recherche coûteux en efforts et en ressources
OUTILS • Economiser du temps grâce aux outils d’extraction de données
Les professionnels de l’information sont souvent à la recherche de données chiffrées, qu’il s’agisse de données financières, de tarifs, de statistiques, de données douanières, de taille ou capacité de production d’usines, de données démographiques, de données géographiques, etc.
Ces données souvent cruciales ne sont pas simples à identifier et éparpillées à travers le Web sur une grande diversité de supports.
Dans ce numéro de NETSOURCES, nous avons choisi de nous intéresser exclusivement aux données chiffrées et de faire le point sur ce type de recherche un peu particulier :
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