Né en octobre 2010 et racheté par Facebook dès 2012, Instagram compte aujourd’hui 1,386 milliard d’utilisateurs actifs mensuels, et 500 millions d’utilisateurs quotidiens dans le monde, ce qui en fait le 5e réseau social le plus utilisé.
Il se présente comme une plateforme où le moyen d’expression est essentiellement l’image : en premier lieu le format photo, auquel s’est ajoutée la vidéo. Dans tous les cas, il s’agit de publications très courtes et synthétiques : photo ou carrousel de photos accompagnés d’une simple légende, vidéo ne dépassant pas les 2 min, etc. Les commentaires y sont toujours très succincts, contrairement à ce que l’on peut voir sur Facebook par exemple.
Dans cet article nous allons expliquer le fonctionnement de ce réseau social, son intérêt pour la veille et la recherche d’information, comment l’explorer et le mettre sous surveillance.
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A priori Instagram semble avoir peu de rapport avec le monde de la veille et de la recherche d’information. Pourtant, ses évolutions successives et son appropriation, parfois très créative, par les start-ups et autres sociétés Tech, mais aussi plus récemment par les médias, en font un corpus incontournable pour certains sujets. C’est aussi le réseau de prédilection des marques, en comparaison de Twitter qui attire davantage les experts et les personnalités. On pensera en particulier aux secteurs de la mode, du design, de l’art et de l’image en général, mais aussi à tout ce qui touche à l’innovation. Plus largement, c’est un espace de communication pour les secteurs liés aux produits de grande consommation, puisqu’il ne faut pas perdre de vue qu’Instagram n’a pas été conçu pour diffuser de l’information, mais pour diffuser des images et in fine influencer certains publics.
On trouve quand même de rares profils qui se positionnent comme des comptes de veille dans un domaine particulier, comme par exemple @magicalfoodbrands
, un compte de veille et critique agro, ou encore @candyricepasta
, spécialisé dans les nouveaux produits de snacking.
Par ailleurs, un potentiel intérêt de ce réseau, et non des moindres pour la veille, est qu’il peut servir de canal privilégié de communication pour l’annonce en avant-première de certains événements corporate, tels que des partenariats ou des lancements de produits, et ce avant même que cela n’apparaisse dans la presse.
Instagram a été conçu pour être utilisé avant tout sur un téléphone portable (via une application gratuite), ce qui ne facilite pas le travail du veilleur. Cependant depuis 2016, il existe également une version accessible sur ordinateur, qui est légèrement différente en termes de fonctionnalités et possibilités de recherche. Nous le préciserons plus loin.
L’accès à la plateforme elle-même, que ce soit via téléphone ou ordinateur, nécessite de créer un compte. Cependant, il existe des outils qui permettent de voir le contenu diffusé par un compte Instagram public, sans pour autant être connecté au service, et donc identifié. C’est par exemple le cas de Picuki, ou de Gramhir, ou encore Pixwox au sein desquels on peut rechercher par nom de profil - cela suppose de connaître ce nom, ou du moins une version approchante. La recherche par hashtag est également possible, mais semble moins bien fonctionner. Le contenu des comptes privés reste bien entendu inaccessible, même par ce moyen.
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Reddit - ( pour « have you read it ? ») est un site web communautaire américain de discussion et de partage d’information, de médias et de liens. Découpé par espaces thématiques, ou communautés appelées aussi subreddits, chacune de ces communautés traite d’un sujet unique (actualité, science, ingénierie, politique, astuces et conseils, tutoriels, humour, jeux vidéo, art, etc.). Ainsi, Reddit comptabilise plus de 1,2 million de sujets divers.
Fondé en 2005, Reddit s’adressait à l’origine à des passionnés de jeux vidéo et de programmation. Aujourd’hui ces derniers ne représentent plus que 4,5 % des utilisateurs, ce qui confirme la diversification des contenus et le rend désormais accessible au plus grand nombre. En 2020, Reddit se plaçait comme le 20e site web le plus populaire au monde. (Source Journal du Net : Reddit : réseau social discret, mais puissant !).
Malgré ce succès planétaire, il est encore boudé par la communauté française, même si on en entend parler de plus en plus.
Cet article vise à le réhabiliter auprès des professionnels de l’info, car sa structure inédite en fait un réseau social précis qui pourrait modifier vos approches méthodologiques et étoffer vos recherches.
Nous verrons quels sont les avantages offerts par ce réseau social qui, comme son slogan l’indique nous permet de plonger dans n’importe quoi/n’importe quel sujet (« Dive into anything »). Comment l’utiliser dans ses recherches spécialisées, comment tirer parti de sa structure pour identifier des experts, comment naviguer et en maîtriser les codes ? Enfin nous verrons comment l’intégrer dans son dispositif de veille.
De prime abord, Reddit semble être un espace informationnel réservé à des « initiés » avec des codes et un jargon spécial, mais cela n’a rien d’insurmontable.
La force de ce réseau social repose avant tout sur plusieurs éléments clefs :
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Difficile à interroger, peu associé à une image professionnelle, Facebook ne semble pas le candidat idéal pour la veille ou la recherche d’information.
Et pourtant… Facebook peut se révéler une mine d’informations, à condition de bien savoir s’y prendre.
Dans notre article, nous examinons en détail quels sont les outils et méthodes pour bien rechercher et faire de la veille sur Facebook.
Facebook n’a pas vocation à être utilisé pour tous les types de veille.
Par son caractère grand public, Facebook permettra surtout de trouver de l’information émanant ou visant le grand public.
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Facebook sera donc incontournable :
Pour les autres types de veilles et de recherche, il faudra évaluer au cas par cas en effectuant des tests. Mais il y a fort à parier que Facebook sera peu utile pour la veille innovation, brevet ou encore la veille métier.
Facebook, c’est aussi une multitude de contenus très disparates. Et il faut bien avoir en tête toute cette diversité pour ensuite pouvoir rechercher efficacement sur ces contenus :
Pendant un moment, Facebook a également proposé des podcasts et des offres d’emploi, mais, faute de succès, tous ces contenus ont disparu de la plateforme.
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LinkedIn est LE réseau social qui monte en puissance pour la veille et la recherche d’information. On y trouve de plus en plus de contenus pertinents qui pourront répondre à de multiples besoins informationnels : informations stratégiques, brevets, commerciales, concurrentielles, etc.
LinkedIn est donc un excellent réservoir d’informations, mais rien, absolument rien, n’est fait pour faciliter la vie du veilleur :
Devant un tel constat, faut-il vraiment essayer de rechercher et de faire de la veille sur LinkedIn ?
La réponse est un grand OUI en raison de la richesse du contenu proposé que l’on ne retrouve pas nécessairement sur d’autres plateformes. Mais il faut adapter ses pratiques de recherche et de veille pour obtenir un résultat satisfaisant.
Dans cet article, nous vous expliquons donc quelles sont les meilleures méthodes et outils pour rechercher de l’information et faire de la veille sur LinkedIn.
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LinkedIn, c’est avant tout une grande diversité de contenus :
Il est donc important de bien garder en tête que l’on ne recherchera pas de la même manière sur des publications que des profils de personnes par exemple.
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Il est difficile, voire impossible aujourd’hui de se passer des réseaux sociaux quand on fait de la veille ou de la recherche d’information. Pour autant, il n’est pas toujours simple de les inclure à ses pratiques. Cela s’explique par plusieurs raisons.
Tout d’abord, les réseaux sociaux, ce sont plusieurs dizaines d’acteurs à travers le monde qui n’ont pas la même popularité ni le même intérêt. Tous n’ont pas vocation à être inclus à des veilles ou interrogés pour des recherches ponctuelles, il faut savoir choisir ses batailles.
Ensuite, ces réseaux renferment une quantité astronomique de contenus qui contribuent au phénomène d’infobésité. Les utiliser pour la veille, c’est réussir à en extraire les informations les plus importantes sans finir noyé sous de l’information non pertinente. Et c’est parfois un numéro d’équilibriste.
Enfin, on a affaire à des acteurs qui ne simplifient pas la tâche des veilleurs avec des plateformes qui ont tendance à forcer l’utilisateur à passer par leurs services plutôt que par des outils externes, mais qui ne proposent pas ou peu de fonctionnalités de recherche et de veille.
La grande force des réseaux sociaux repose dans le contenu lui-même qui peut être d’une grande valeur et que l’on ne pourra pas retrouver ailleurs : informations concurrentielles et stratégiques, métier, innovations, identification d’experts, etc.
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Il est tout à fait possible de rechercher efficacement et de faire de la veille sur les réseaux sociaux, mais cela suppose une bonne connaissance de ces plateformes et de leurs évolutions, de leurs fonctionnalités, de leur richesse intrinsèque et une méthodologie adaptée.
Nous avons décidé de consacrer deux numéros complets de NETSOURCES à la question des réseaux sociaux. L’idée étant de proposer un guide complet permettant à toute personne confrontée à la veille et la recherche d’information de pouvoir se repérer dans la jungle des réseaux sociaux :
Dans ce premier article, nous dressons un panorama des réseaux sociaux en 2022 utiles pour la veille et nous détaillons tout ce qu’il faut savoir en termes de méthodologie avant de se lancer dans des veilles et recherches d’informations sur ces réseaux.
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YouTube a été lancé en février 2005 en Californie par trois ex-employés de PayPal, avec comme objectif de mieux utiliser et valoriser la vidéo, un format jugé sous-exploité à l’époque par les trois fondateurs.
Leur idée première était de créer… un site de rencontres à base de vidéo, mais après quelques jours seulement, le projet a basculé vers la création d’une plateforme où tout internaute pourrait très facilement et gratuitement créer sa propre chaîne de diffusion de contenu vidéo.
Dix-huit mois plus tard, en octobre 2006, YouTube qui comptait déjà 20 millions d’utilisateurs par mois était racheté par Google qui déboursa alors 1,65 milliard de dollars. La version française de YouTube fut lancée quant à elle en juin 2007.
Selon une enquête menée par Hootsuite en octobre 2021, YouTube occupe aujourd’hui la deuxième place du classement des réseaux sociaux les plus utilisés, juste après Facebook, et réunit 2,2 milliards d’utilisateurs à l’échelle de la planète. Son audience est gigantesque puisque d’après YouTube, plus d’un milliard d’heures de vidéo sont consommées chaque jour dans le monde.
L’une de ses particularités est qu’il n’est pas du tout obligatoire d’avoir un compte YouTube pour pouvoir l’utiliser, rechercher des vidéos, visionner du contenu, surveiller une chaîne ou une requête par mot-clé dans la plateforme. Contrairement à certains réseaux sociaux qui restreignent très vite leur utilisation si l’on n’est pas connecté (c’est le cas de Facebook par exemple), YouTube permet de bénéficier de son contenu en n’étant pas identifié.
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Il faut en revanche être inscrit pour pouvoir publier du contenu vidéo ou pour pouvoir s’abonner à des chaînes, ainsi que pour commenter ou évaluer des vidéos.
Si n’importe qui peut ouvrir un compte et poster des vidéos sur la plateforme, on y trouve en particulier du contenu produit par des journalistes, des blogueurs, des influenceurs, et aussi des entreprises et des médias. Pour le professionnel de l’information, YouTube constitue donc un vaste corpus à explorer, car il donne accès non seulement au contenu vidéo diffusé par une entreprise, une marque, une personne, mais également à ce qui est diffusé par d’autres entités au sujet de cette entreprise, cette marque, cette personne. Voici une liste non exhaustive de quelques catégories d’information qu’on trouve sur cette plateforme.
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Lancé en Chine en 2016 et mondialement en 2017, TikTok est un réseau social de création et diffusion de vidéos au format court créé par l’entreprise chinoise Bytedance. Originellement uniquement sur smartphone, une interface sur ordinateur a été mise à disposition, ce qui permet aux professionnels de l’information de consulter plus facilement cette plateforme, notamment sans devoir nécessairement créer un compte.
Si la quasi-totalité du contenu n’a aucune pertinence pour les professionnels de l’information, une recherche sur les bons mots-clés et hashtags permet de détecter des éléments intéressants dans le cadre d’une veille.
Aux contenus sans intérêt se sont ajoutés depuis environ 2019-2020 des contenus issus de marques, d’entreprises diverses, de médias journalistiques voire de personnalités politiques. Format court, visuel, accessible, la recette semble parfaite pour la transmission d’informations. Conséquemment, si l’intérêt reste limité et circonscrit à des types de veille précis (veille réputationnelle et concurrentielle en premier lieu), le professionnel de l’information a tout intérêt à ne pas négliger complètement ce nouveau canal. Sur ce sujet, on conseillera la lecture de l'article "Une veille sur TikTok, c'est possible ?".
À condition d’avoir la bonne méthode de recherche.
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Pour s’y retrouver dans la masse faramineuse des vidéos sur TikTok, et donc éviter de perdre son temps sur cette plateforme - ce qui peut vite arriver si l’on n’y prend pas garde - nous conseillons de suivre la méthode suivante, décrite dans nos colonnes.
Comme tous les réseaux sociaux, Facebook ou LinkedIn au premier chef, TikTok a mis en place une intelligence artificielle (IA) pour sélectionner le contenu jugé pertinent pour l’utilisateur à un moment donné.
Ce logiciel de sélection est neutre lorsque l’on commence à utiliser la plateforme - ou lorsqu’on l’utilise en navigation privée - et s’appuie au fil du temps sur chaque action que l’utilisateur effectue : un clic sur une vidéo, le temps qu’il reste à la regarder, ses recherches, ses sélections de comptes et hashtags, etc.
Ainsi, dans le cadre d’une veille ou d’une recherche d’information sur un sujet précis, par exemple l’aéronautique, pour que l’IA ne fasse remonter que le type de contenu visé dans le fil de découverte, nous avons testé une méthode que nous exposons ci-après.
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Les réseaux sociaux, comme le Web et les moteurs de recherche dans leur ensemble évoluent à vive allure, que ce soit au niveau de leurs contenus, de leurs fonctionnalités, de leur modèle économique et de leur stratégie à long terme.
Et cela modifie en profondeur la façon dont on peut rechercher et faire de la veille sur ces réseaux.
Nous avons repéré six grandes évolutions majeures qui concernent les réseaux sociaux dans leur ensemble qu’il faut aujourd’hui avoir en tête dans ses pratiques professionnelles.
Certaines tendances impactent déjà la veille et la recherche aujourd’hui, d’autres auront un impact à plus long terme, et ce sont autant de défis.
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Chaque réseau social a acquis sa notoriété à travers un type de contenu bien spécifique : Pour Twitter ce sont les tweets de 140 caractères au départ (280 maintenant), LinkedIn les profils de personnes, Instagram les images et les Stories, TikTok les vidéos courtes, etc.
Mais avec les années, tous se diversifient dans les contenus qu’ils proposent et n’hésitent pas à aller emprunter, avec plus ou moins de succès, les formats de leurs concurrents.
Au cours des derniers mois, on apprenait ainsi que :
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Les réseaux sociaux sont incontournables pour la veille et la recherche d’information. Contrairement à d’autres types de sources, il faut dans la plupart des cas posséder un compte ou un profil sur le réseau pour tout visualiser. Ce qu’on ne souhaite pas nécessairement faire…
Avoir un compte sur un réseau social s’accompagne de nombreux inconvénients :
Premièrement, les données personnelles sont souvent (pour ne pas dire systématiquement) récupérées par les gestionnaires de la plateforme. Ces données peuvent être vendues à des publicitaires, mais surtout orientent les algorithmes de recherche et n’affichent que des contenus calculés pour « correspondre » au profil de l’utilisateur. Ce biais ferait passer l’utilisateur à côté d’une partie du contenu du réseau.
Le deuxième inconvénient est que les autres utilisateurs peuvent parfois être informés de notre activité sur le réseau. Ainsi, LinkedIn prévient la personne lorsque quelqu’un a regardé son profil professionnel. De même, les éditeurs de Story Facebook savent quels utilisateurs ont regardé leur contenu vidéo.
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Il existe toute une panoplie d’outils permettant de se rendre sur les réseaux sociaux sans avoir de compte à son nom ainsi que des méthodes pour anonymiser sa navigation en se connectant avec un compte à son nom. Nous avons passé en revue pour cet article les outils et méthodes pour LinkedIn, Instagram, Facebook, Twitter, TikTok et Twitch.
Concernant YouTube, la majorité du contenu est en accès libre, sauf les contenus que la modération restreint à un public adulte ou les contenus non référencés qui peuvent être accessibles uniquement si l’auteur diffuse lui-même l’url.
Par ailleurs, Snapchat et Whatsapp ne sont pas concernés par notre article, car leur cœur de métier est d’acheminer des messages (écrits, vidéos ou photos) d’une personne à telle ou tant d’autres, de manière privée.
Consulter cet outil est particulièrement utile lors d’une veille métier ou de recherches sur des entreprises. Certaines informations clés sont dévoilées par les employés eux-mêmes, dans leurs descriptions de poste et des projets dans lesquels ils sont amenés à prendre part.
Concernant LinkedIn, deux approches sont possibles : directement par l’interface de l’outil, ou par un navigateur (Chrome ou Mozilla) et un moteur de recherche. Nous utiliserons ici l’interface gratuite de LinkedIn.
La première chose à faire pour rester discret sur LinkedIn est bien sûr de paramétrer son compte en mode « anonyme ».
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Dans chaque numéro, nous traitons la question d’un lecteur, qu’il s’agisse d’une question méthodologique, d’un panorama d’outils, de ressources ou des questions sur le métier de professionnel de l’information. Si vous souhaitez que votre question apparaisse (de manière anonyme ou non) dans un prochain numéro de NETSOURCES, n’hésitez pas à nous la transmettre à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
À la suite de la parution du récent numéro de NETSOURCES consacré aux outils de veille thématiques (N°155 - novembre/décembre 2021), l’une de nos lectrices Emilie Etienne, chargée de veille juridique chez Arkea, nous a soumis la question suivante : existe-t-il des outils de veille thématiques spécialisés sur l’univers de la banque et plus particulièrement de la réglementation bancaire ?
Pour traiter cette question, il convient tout d’abord de bien définir le secteur que l’on va cibler. Le sujet de la réglementation bancaire est un aspect très spécifique de l’information sur et pour l’industrie bancaire, elle-même faisant partie d’un ensemble beaucoup plus vaste qui est celui de l’information financière.
Or si le secteur financier au sens large est fort bien couvert par les outils d’information et de veille classiques et qu’il est également investi par de nouveaux acteurs innovants, celui de la stricte réglementation bancaire en revanche, l’est beaucoup moins.
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La veille sur la réglementation bancaire est pourtant une obligation légale pour les organismes financiers. Comme nous l’a rappelé notre lectrice, l’article 40 de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumises au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, stipule que « les entreprises assujetties mettent en place un dispositif permettant de garantir un suivi régulier et le plus fréquent possible des modifications pouvant intervenir dans les textes applicables à leurs opérations et, à ce titre, l’information immédiate de tous les membres de leur personnel concerné. »
En outre, comme nous l’apprend le site Fimarket, (site s’adressant aux professionnels des marchés financiers et au grand public, créé par Françoise Caclin, consultante et formatrice, spécialiste des systèmes d’information des marchés financiers) : depuis une vingtaine d’années, le volume des textes applicables au domaine financier a considérablement augmenté, et ce pour plusieurs raisons parmi lesquelles :
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