Lancée en septembre 2021, Follaw.sv est une plateforme de surveillance de l’actualité des affaires publiques et législatives. Elle fait le pari de concilier une veille classique sur les affaires publiques (publication des textes de loi, réunions ministérielles, amendements, etc.) et une veille sur les médias sociaux et notamment Twitter.
La plateforme est l’aboutissement d’un an de bêta-test et d’une réflexion amorcée encore auparavant par Nicolas Vanderbiest et Erwan de Rancourt, les cofondateurs de l’agence Saper Vedere. Ce cabinet de conseil est spécialisé dans les études dédiées aux affaires publiques et aux stratégies de communication.
Follaw.sv provient de la jonction de deux univers en constante interaction : le monde des affaires publiques, dont les textes législatifs sont le résultat d’une longue démarche d’élaboration et d’ajustement et faisant intervenir des parties prenantes singulièrement différentes, et le monde des réseaux sociaux, dont l’immédiateté peut influencer les prises de décisions des acteurs de la production législative.
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Le présent article se fonde sur un entretien avec Étienne Bigot, directeur commercial France de Saper Vedere, et sur notre test subséquent de l’outil.
Nous aborderons ici le fonctionnement général de la plateforme, avec ses originalités, ses points forts et ses éventuels défauts, puis nous verrons l’intérêt qu’il peut avoir pour les professionnels de l’information.
L’objectif annoncé est d’adjoindre un outil d’issue management à la « veille texte » traditionnelle, soit la surveillance des textes de loi effectivement publiés dans le Journal Officiel. Dans notre contexte, les « issues » font référence aux problématiques sociétales affectant négativement une entreprise, par exemple en dégradant sa réputation ou par des contraintes législatives. L’idée est de prévenir les crises en anticipant les textes en cours d’élaboration ou les sujets sociétaux à risque pour l’entreprise.
L’outil est présenté comme complémentaire à des outils de veille et de social media monitoring comme Visibrain. Selon Étienne Bigot, la partie veille réseaux sociaux est d’ailleurs « moins utilisée » que la partie veille législative par les clients actuels.
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Flint et ses robots ne sont pas des inconnus des professionnels de l’information. C’est en effet en 2017 que commence son aventure avec le lancement d’un robot du même nom qui se présente comme une newsletter d’informations personnalisée.
Depuis l’été dernier, Flint propose une nouvelle plateforme avec notamment une offre business qui s’adresse aux entreprises. Cet abonnement permet de créer sans limite des robots thématiques et s’inscrit clairement dans une démarche de veille thématique.
C’est cette version que nous avons pu tester pour cet article et que nous évaluons ici par rapport aux besoins des professionnels de l’information.
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Pour comprendre comment Flint est passé d’une newsletter à un outil de veille, il faut revenir un peu en arrière.
Flint est créé par Benoit Raphaël et Thomas Mahier en 2017.
Au départ, Flint se positionne comme « une newsletter personnalisée confectionnée avec amour par des intelligences artificielles » et elle est complètement gratuite. Elle est conçue dans l’optique de sortir les internautes de leurs bulles de filtres en leur donnant accès à de l’information de qualité. Chacun peut personnaliser et entraîner Flint, mais la newsletter reste très généraliste, ce qui reste peu adapté pour les professionnels de la veille.
Courant 2018, Flint lance son « école des robots », une version payante de Flint où chacun peut créer ses propres robots thématiques.
Et en 2021, Flint a lancé une nouvelle version de son site avec notamment une offre sur mesure pour les entreprises aujourd’hui appelée « Flint Business ».
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Nous continuons notre série d’articles sur les nouveaux outils de veille thématiques et nous nous intéressons cette fois-ci à Wabtch lancé cet automne.
L’idée de Wabtch est née de l’activité de « veilleur informel » du créateur de l’outil, François-Xavier Nion. Lors de ses précédents postes d’informaticien/développeur, il était en effet amené à consulter et transmettre régulièrement des articles sur certains sujets, tels que l’intelligence artificielle. Sa veille consistait alors dans l’envoi d’une newsletter et la mise en favoris des liens URL des articles constitutifs. Face à la difficulté à gérer un nombre grandissant de favoris, il s’est alors créé un outil personnel de stockage et de valorisation des articles pertinents. À cela s’est vite ajouté un crawler pour étoffer automatiquement ses veilles en cours.
Pendant trois ans, cet outil a mûri et évolué en secret avant que François-Xavier Nion ne saute le pas, crée la société FX Softs et lance officiellement Wabtch en septembre dernier.
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Pour ce qui est du positionnement de l’outil, son créateur indiquait dans une récente interview pour Les Pépites Tech que Wabtch s’adresse aux professionnels qui « veulent un peu plus que Google Alerts, un peu moins que KBCrawl, plus précis que Feedly et plus sérieux que Pinterest ; sans vouloir dénigrer ces fabuleux produits ; pour pas trop cher ».
L’outil propose un choix de veilles thématiques gratuites concentrées sur les sujets IA, informatique, nouvelles technologies et startups, mais permet également de créer ses propres flux thématiques de A à Z.
Pour cet article, nous avons donc testé Wabtch avec différents sujets de veille et nous vous proposons ici une évaluation détaillée de l’outil, une analyse précise des fonctionnalités originales et innovantes ainsi que de sa place éventuelle dans l’arsenal des professionnels de l’information.
Comme nous le mentionnions en introduction, il existe deux possibilités pour utiliser l’outil :
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Nous recevons régulièrement des demandes de nos lecteurs cherchant des pistes ou méthodes pour certaines de leurs recherches ou qui souhaitent de plus amples informations sur certains outils de veille.
Si vous souhaitez poser votre question (anonyme ou non) pour un prochain numéro de NETSOURCES, n’hésitez pas à nous l'adresser à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Chaque mois, nous traitons la question d’un lecteur, qu’il s’agisse d’une question méthodologique, d’un panorama d’outils, de ressources ou des questions sur le métier de professionnel de l’information.
La question nous a été posée ce mois-ci par une une personne qui a déjà été narratrice pour livres audio par le passé (mais pas en France).
Elle souhaite identifier les bons contacts et les bonnes sources pour trouver des missions dans ce secteur, mais aussi prospecter directement des contacts qualifiés sur le marché français.
C’est donc à cette question que nous allons répondre aujourd’hui dans cet article.
Face à un tel sujet et un marché auquel nous ne connaissons pas grand-chose, il est important de lancer quelques recherches sur les moteurs de recherche pour se faire une première idée du sujet, du marché et des termes clés à avoir sous la main.
Nous avons donc commencé par lancer les requêtes suivantes dans Google :
Du fait de notre localisation (car rappelons-le, Google personnalise les résultats selon notre localisation, voir notre article « Sortir de la recherche géolocalisée sur Google avec VPN, extensions...: Quelle est aujourd’hui la meilleure solution ? », BASES n°395 – Septembre 2021) et comme les termes de la recherche font clairement référence au français, Google ne nous propose pratiquement que des résultats qui concernent le marché français.
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Google est depuis 20 ans maintenant un acteur incontournable dans le paysage de l’information et de la veille.
On a beau le détester autant que l’aimer, quand il s’agit de rechercher de l’information, il faut être pragmatique. Et sur ce point, pas de doute, il reste bien meilleur que les autres moteurs Web gratuits pour trouver ce que l’on cherche.
Mais encore faut-il comprendre précisément comment il fonctionne, ses grandes évolutions, ses spécificités actuelles pour réussir à en extraire la substantifique moelle.
C’est ce que nous allons faire ici en emmenant le lecteur derrière la barre de recherche de Google à la rencontre des mécanismes et algorithmes qui le pilotent aujourd’hui. Car ce n’est qu’en comprenant ces aspects techniques que l’on pourra l’utiliser au mieux.
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Visuellement, Google a finalement assez peu changé avec les années : interface de recherche limitée à son strict minimum, liste de liens bleus même s’ils sont maintenant entourés d’images, vidéos et autres snippets en tous genres.
Mais le « cerveau » Google, lui, a considérablement évolué en une dizaine d’années et est de plus en plus complexe à appréhender en arrière-plan. Le Google d’il y a 10 ans n’a plus rien à voir avec le Google d’aujourd’hui en termes techniques.
Google n’est plus un moteur de recherche, pas plus qu’un moteur de réponses comme il se plaisait à se décrire il y a encore quelques années, mais bel et bien un « assistant virtuel » en devenir.
Derrière la barre de recherche Google, il y a deux éléments principaux : un index gigantesque et des algorithmes qui ont pour rôle de faire le tri dans cette immense masse de données et sélectionner les pages web qui seront visibles pour l’internaute.
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Comme nous avons pu le voir dans l’article « Google n’est plus un moteur de recherche ni de réponses, mais un assistant virtuel », Google se positionne aujourd’hui comme un assistant virtuel qui essaye de comprendre le besoin informationnel de l’internaute et lui propose une sélection de résultats sur un plateau.
Cet assistant évolue en permanence avec l’intégration de nouveaux types de contenus et de nouvelles fonctionnalités de recherche.
Le professionnel de l’information doit évidemment suivre ce rythme effréné, mais il faut aussi évaluer sans cesse la possible adéquation entre ces nouveautés, ces évolutions, ces innovations avec les pratiques professionnelles de recherche d’information.
Et ce n’est pas simple, car Google n’a jamais été conçu pour les professionnels de l’information. Ceux-ci ont néanmoins toujours pu traiter certaines questions avec Google mais la situation empire…
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En effet, le professionnel se retrouve dans une situation inconfortable où il a à la fois toujours besoin de Google, car il y trouve des contenus qu’il n’a pratiquement aucune chance de repérer ailleurs (l’inverse est également vrai !) et à la fois, il a de plus en plus de mal à communiquer avec le moteur de manière satisfaisante.
En tant que professionnels de la veille et de la recherche d’information, comment se positionner aujourd’hui par rapport à Google ?
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Ce n’est pas parce que Google a un index gigantesque qu’il donne accès à tous les contenus qui pourraient être utiles à l’internaute. Au contraire, plus les années passent, moins il y a de résultats pour une question ou une requête donnée.
Google est devenu un assistant de recherche qui fournit sur un plateau une sélection de résultats qu’il juge lui-même pertinents. Et il a une assez haute idée de ses capacités et compétences en la matière. Pour faire simple, il sait tout mieux que vous.
Utiliser Google pour des questions simples, factuelles ou pour retrouver un document précis ne présente généralement pas de difficulté majeure. Mais cela se complexifie quand il s’agit d’utiliser Google pour répondre à des questions complexes.
En effet, malgré sa volonté de réussir à répondre à des questions complexes, Google admet qu’il a encore du mal.
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Dans un article de recherche publié en 2021 appelé « Hurdles to Progress in Long-form Question Answering », les chercheurs de Google mettent en évidence la difficulté à répondre à des questions qui nécessitent des réponses longues ou nuancées.
À l’heure actuelle, les auteurs estiment que les moteurs sont bons pour répondre à des questions du type « Factoid Open-domain Question Answering or simply Open-domain Question Answering », c’est-à-dire des questions factuelles courtes.
Mais pour les questions complexes qui nécessitent plus que quelques mots ou lignes de réponses, la route est encore longue. Et les moteurs ont du mal à faire ressortir les pages et sites qui répondent à des questions complexes de ce genre.
Il va donc falloir se mettre à son niveau pour réussir à le conduire dans la bonne direction. Et il n’y a qu’une solution : rester simple !
À partir de notre expérience du moteur, nos tests, nos lectures sur ce qu’est Google au premier plan, mais aussi tout ce qui se cache en arrière-plan, nous proposons ici une méthodologie et des conseils pour nous donner toutes les chances de trouver ce que l’on cherche.
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Nous recevons régulièrement des demandes de nos lecteurs cherchant des pistes ou méthodes pour certaines de leurs recherches ou qui souhaitent de plus amples informations sur certains outils de veille.
Ce mois-ci, nous avons choisi la question d’un lecteur à la recherche d’un document ancien, ce qui permet de mettre en œuvre différentes méthodologies en utilisant différents outils de recherche, dont les moteurs généralistes comme Google. Comme toujours avec les documents anciens, il n’y a jamais de garantie de réussite et la recherche de ce type de document relève parfois de la chasse au trésor où il faut faire preuve de créativité. Un bon défi en quelque sorte !
Notre lecteur était à la recherche d’une étude interne menée et publiée en 1990 par le géant de la chimie Dupont, sur l’emploi des personnes handicapées. Il avait trouvé la référence bibliographique d’un article parlant de cette étude sur le site de la British Library, mais n’arrivait pas à obtenir ce document. Il souhaitait donc obtenir ce document et par la suite l’étude elle-même.
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Notre point de départ et nos maigres indices tenaient donc dans cette référence bibliographique qui était la suivante :
1990: Equal to the Task II
Drach, R. L. ; Perlman, L. G. ; Hansen, C. E.
Switzer monograph.; Employment and disability: trends and issues for the 1990s; Washington; DC, 1990; May 1990, 74-75 -- Alexandria, Virginia; National Rehabilitation Association; 1990 Part: Part 14; (pages 74-75) -- 1990
La Bristish Library propose un service de fourniture de documents primaires pour les documents présents dans son catalogue. En principe, on devrait pouvoir acheter le document et le recevoir par e-mail ou PDF. Malheureusement, dans notre cas, il est indiqué que le document n’est pas disponible (« Item is not currently available »).
Il va donc falloir trouver une autre solution.
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Le monde des outils de veille est depuis longtemps scindé en deux grands ensembles : d’un côté les outils gratuits et bon marché et de l’autre les grosses plateformes de veille très complètes, mais onéreuses.
L’année dernière, nous avions consacré un numéro de NETSOURCES aux plateformes de veille présentes sur le marché français, mais aussi aux outils de Competitive Intelligence pas ou peu présents sur le marché français, mais tout aussi intéressants pour le veilleur
cf : « Les plateformes de veille internationales peuvent-elles intéresser les veilleurs francophones ? » & « Le marché des outils et plateformes de veille en France en 2020 » - NETSOURCES n°147 – juillet/août 2020
Pour ce numéro de NETSOURCES, nous avons choisi de porter notre regard sur les outils de veille gratuits ou bon marché pour bien comprendre :
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On commencera par rappeler qu’il existe différents types d’outils de veille gratuits/bon marché.
On distinguera 6 grandes catégories :
Certains des outils présentés ici sont en mesure d’intégrer à la fois la dimension « veille ciblée » et « veille radar » alors que d’autres ne gèrent que l’un des aspects.
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Parmi les nombreuses et complexes fonctions qu’un outil de veille spécialisé doit remplir, il en est une assez confidentielle, mais essentielle dans un dispositif de veille : la surveillance de pages d’un site web. Si les outils dédiés à cette fonction ont pourtant été les premiers à apparaître sur le marché de la veille à la fin des années 90, ils sont vite passés au second plan pour finalement devenir quasi-invisibles.
Aujourd’hui, même si la surveillance des sources se fait souvent de façon globale, soit via des agrégateurs de presse, soit via des outils ou plateformes de veille fournis clefs en main, on a encore souvent besoin d’« attaquer » une source de façon spécifique en utilisant son site web et en mettant sous contrôle une ou plusieurs pages :
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Cette fonction de surveillance s’intègre dans la phase de collecte, tout en amont du processus de veille, et requiert des outils spécifiques, dits de webcrawling ou crawlers.
Ces outils permettent au veilleur de paramétrer de façon fine les parties de la source web à surveiller. Ils permettent également d’économiser du temps : une alerte est envoyée dès qu’un changement intervient sur une page web surveillée, permettant de réagir au plus tôt.
Gardons toutefois à l’esprit qu’un effort de maintenance est nécessaire pour conserver la qualité de la surveillance et des alertes.
Si certains existent depuis très longtemps, comme KB Crawl, Website-Watcher ou Follow That Page, chacun avec une puissance qui lui est propre, on remarque que l’ensemble des outils de webcrawling est assez mouvant. Les outils semblent évoluer régulièrement, tant dans leurs fonctionnalités, que dans leurs discours commerciaux et publics cibles.
On peut également noter un regain d’intérêt pour ce type d’outils comme le montre la récente levée de fonds de 2 millions de dollars de Visual Ping annoncée dans Techcrunch en mars dernier. D’après l’article, ce regain d’intérêt pourrait en partie s’expliquer par le contexte actuel du Covid-19 où des internautes se sont mis à utiliser ce type d’outils pour être alertés lors de la disponibilité de créneaux de vaccination.
Pour ce numéro de NETSOURCES, nous avons donc décidé de réaliser un benchmarking des outils de surveillance de pages gratuits et freemiums aujourd’hui disponibles en les testant et en analysant leurs différents modes de fonctionnement, leurs forces et faiblesses, leurs limites, leur positionnement et leurs modèles économiques.
Le lecteur y trouvera les éléments nécessaires pour se repérer dans l’univers des outils de surveillance de pages et déterminer quel(s) outil(s) corresponde(nt) le mieux à ses besoins.
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