Une newsletter ne se reçoit pas nécessairement par email. Certaines plateformes de création de newsletters offrent la possibilité de s’abonner aux nouveaux contenus via RSS.
C’est par exemple le cas de Substack où il suffit d’ajouter /feed
derrière l’URL de la page d’accueil d’une newsletter.
C’est aussi le cas sur la plateforme Medium où on peut récupérer un flux sur tous les contenus publiés par un utilisateur en entrant https://medium.com/feed/@nomdutilisateur.
On peut également récupérer un flux sur tous les contenus publiés avec un tag particulier : dans ce cas le flux n’est plus associé à une newsletter en particulier ; il récupère tous les articles tagués avec un mot-clé particulier, présent sur Medium, et ce quel que soit l’utilisateur. Pour créer un tel flux il faut utiliser l’url : https://medium.com/feed/tag/nomdutag.
Lire aussi :
Les nouveaux formats des médias appellent de nouvelles méthodes et outils de recherche et veille (Netsources N°150 - jan/fev 2021)
Substack ou le symbole du retour en force des newsletters pour la veille (janvier 2021)
Le retour en grâce de la newsletter (Netsources N°128 - jan/fev 2019)
Les newsletters réalisées avec MailChimp peuvent être également reçues au format RSS.
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Il est possible de récupérer des flux RSS sur certains moteurs et leurs verticales. C’est par exemple le cas de Google et de ses moteurs spécialisés comme Google Actualités ou même Google Scholar.
Le moteur Bing permet de récupérer des flux RSS à partir de ses recherches en utilisant l’url suivante :
https://www.bing.com/search?q=motcle&format=rss
Google n’offre pas de fonctionnalité équivalente, mais il est possible de créer des alertes sur Google Alertes que l’on pourra récupérer au format RSS.
Il faut cependant avoir conscience que les résultats pourront différer de ce que l’on trouve directement dans le moteur web de Google.
Les autres moteurs ne permettent pas à notre connaissance de récupérer de flux RSS.
Lire aussi :
L’IA au cœur du nouveau Google Actualités : à réintégrer absolument dans son dispositif de veille (Bases N° 405 - juillet/août 2022)
Google lance une fonctionnalité "révolutionnaire" pour la veille ... et nous prend pour des pigeon (oct 2021)
Google Keen et Google Discover : les nouveaux Google Alertes ? (Bases N° 381 - dec 2020)
Quelles alternatives crédibles à Google Actualités en 2020 ? Dossier spécial Agrégateurs de presse (Bases N° 377 - jan 2020)
Du côté des verticales des moteurs Web, c’est Google Actualités qui propose le plus de possibilités en matière de flux RSS. Ils sont invisibles, mais les possibilités sont nombreuses. À condition de connaître la syntaxe…
On peut tout d’abord récupérer un flux RSS à partir d’une requête par mot-clé. Le flux prend alors le format suivant : https://news.google.com/rss/search?q=motcle&hl=fr&gl=FR&ceid=FR:fr
Il est impossible de rechercher en même temps sur tous les corpus locaux de Google Actualités (USA, UK, France, etc.). Il faut donc choisir sur quel corpus va porter le flux RSS et pour cela on pourra changer les paramètres de l’URL.
hl=
va correspondre à la langue - nous avons mis ici le françaisgl=
va correspondre au pays - nous avons ici mis la Franceceid=
va correspondre au français parlé en FranceOn notera qu’il est également possible de récupérer des flux RSS sur des requêtes un peu plus complexes qu’un simple mot-clé.
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Si on ne devait retenir qu’un seul réseau social pour sa veille et ses recherches d’information, ce serait sans aucun doute Twitter.
Et ce pour plusieurs raisons.
En termes de contenus déjà puisque c’est le réseau social qui détient à ce jour le plus de contenus professionnels pertinents qu’il s’agisse d’actualités, d’informations stratégiques, d’informations scientifiques ou techniques, etc.
En termes de fonctionnalités ensuite puisqu’il est aujourd’hui le seul réseau social à proposer des possibilités de recherche de qualité même si elles ont eu tendance à un peu se dégrader avec le temps.
Enfin, c’est le seul qui n’est pas trop « boîte noire » et qui permet de réaliser des recherches d’informations plus maîtrisées que sur d’autres plateformes. On sait sur quoi on recherche et on sait également qu’on peut réellement explorer l’ensemble des contenus et pas une petite partie seulement, choisie par un algorithme peu transparent.
Même quand on pense tout savoir sur Twitter pour la veille et la recherche d’information, on se rend compte qu’il y a toujours de nouveaux recoins à découvrir et de nouvelles méthodes à explorer.
Dans cet article, nous faisons le tour des possibilités offertes par Twitter pour la veille et la recherche d’information en 2022 en tenant compte des dernières évolutions et changements du réseau social. Nous nous intéressons également aux ressources externes à Twitter qui permettent d’améliorer la recherche et la veille sur Twitter.
Après avoir lu cet article, la veille et la recherche sur Twitter n’auront plus de secret pour vous !
Lire aussi :
Prospective : comment vont évoluer vos pratiques de de veille sur les réseaux sociaux ? (Netsources N° 157 - mars/avril 2022)
Comment le veilleur peut-il contourner le tracking des réseaux sociaux ? (Netsources N° 157 - mars/avril 2022)
Rechercher dans les tweets et retweets d’un compte Twitter : pas si simple! (Bases N° 399 - jan 2022)
Malgré toutes ses qualités, Twitter a, comme tous les autres réseaux sociaux, fini par céder aux sirènes des classements algorithmiques. Les utilisateurs non avertis peuvent, sans le savoir, ne visualiser qu’une sélection de résultats quand ils font des recherches ou de la veille.
Pour éviter les mauvaises surprises, on prendra donc quelques précautions en amont en modifiant quelques paramètres.
Quand on se trouve sur sa page d’accueil Twitter, on cliquera sur l’étoile au-dessus du flux et on choisira « Voir plutôt les tout derniers tweets » (cf. figure 1. Changer l’ordre du flux d’information). Twitter garde bien les paramètres et on n’aura pas à refaire cette opération dans le futur.
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Né en octobre 2010 et racheté par Facebook dès 2012, Instagram compte aujourd’hui 1,386 milliard d’utilisateurs actifs mensuels, et 500 millions d’utilisateurs quotidiens dans le monde, ce qui en fait le 5e réseau social le plus utilisé.
Il se présente comme une plateforme où le moyen d’expression est essentiellement l’image : en premier lieu le format photo, auquel s’est ajoutée la vidéo. Dans tous les cas, il s’agit de publications très courtes et synthétiques : photo ou carrousel de photos accompagnés d’une simple légende, vidéo ne dépassant pas les 2 min, etc. Les commentaires y sont toujours très succincts, contrairement à ce que l’on peut voir sur Facebook par exemple.
Dans cet article nous allons expliquer le fonctionnement de ce réseau social, son intérêt pour la veille et la recherche d’information, comment l’explorer et le mettre sous surveillance.
Lire aussi :
Prospective : comment vont évoluer vos pratiques de de veille sur les réseaux sociaux ? (Netsources N° 157 - mars/avril 2022)
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Les réseaux sociaux atypiques : nouvelle opportunité pour le veilleur ? (Bases N° 383 - juil/août 2020)
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Recherche sur les réseaux sociaux : quelles solutions gratuites ? (Netsources N° 134 - mai/juin 2018)
A priori Instagram semble avoir peu de rapport avec le monde de la veille et de la recherche d’information. Pourtant, ses évolutions successives et son appropriation, parfois très créative, par les start-ups et autres sociétés Tech, mais aussi plus récemment par les médias, en font un corpus incontournable pour certains sujets. C’est aussi le réseau de prédilection des marques, en comparaison de Twitter qui attire davantage les experts et les personnalités. On pensera en particulier aux secteurs de la mode, du design, de l’art et de l’image en général, mais aussi à tout ce qui touche à l’innovation. Plus largement, c’est un espace de communication pour les secteurs liés aux produits de grande consommation, puisqu’il ne faut pas perdre de vue qu’Instagram n’a pas été conçu pour diffuser de l’information, mais pour diffuser des images et in fine influencer certains publics.
On trouve quand même de rares profils qui se positionnent comme des comptes de veille dans un domaine particulier, comme par exemple @magicalfoodbrands
, un compte de veille et critique agro, ou encore @candyricepasta
, spécialisé dans les nouveaux produits de snacking.
Par ailleurs, un potentiel intérêt de ce réseau, et non des moindres pour la veille, est qu’il peut servir de canal privilégié de communication pour l’annonce en avant-première de certains événements corporate, tels que des partenariats ou des lancements de produits, et ce avant même que cela n’apparaisse dans la presse.
Instagram a été conçu pour être utilisé avant tout sur un téléphone portable (via une application gratuite), ce qui ne facilite pas le travail du veilleur. Cependant depuis 2016, il existe également une version accessible sur ordinateur, qui est légèrement différente en termes de fonctionnalités et possibilités de recherche. Nous le préciserons plus loin.
L’accès à la plateforme elle-même, que ce soit via téléphone ou ordinateur, nécessite de créer un compte. Cependant, il existe des outils qui permettent de voir le contenu diffusé par un compte Instagram public, sans pour autant être connecté au service, et donc identifié. C’est par exemple le cas de Picuki, ou de Gramhir, ou encore Pixwox au sein desquels on peut rechercher par nom de profil - cela suppose de connaître ce nom, ou du moins une version approchante. La recherche par hashtag est également possible, mais semble moins bien fonctionner. Le contenu des comptes privés reste bien entendu inaccessible, même par ce moyen.
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Reddit - ( pour « have you read it ? ») est un site web communautaire américain de discussion et de partage d’information, de médias et de liens. Découpé par espaces thématiques, ou communautés appelées aussi subreddits, chacune de ces communautés traite d’un sujet unique (actualité, science, ingénierie, politique, astuces et conseils, tutoriels, humour, jeux vidéo, art, etc.). Ainsi, Reddit comptabilise plus de 1,2 million de sujets divers.
Fondé en 2005, Reddit s’adressait à l’origine à des passionnés de jeux vidéo et de programmation. Aujourd’hui ces derniers ne représentent plus que 4,5 % des utilisateurs, ce qui confirme la diversification des contenus et le rend désormais accessible au plus grand nombre. En 2020, Reddit se plaçait comme le 20e site web le plus populaire au monde. (Source Journal du Net : Reddit : réseau social discret, mais puissant !).
Malgré ce succès planétaire, il est encore boudé par la communauté française, même si on en entend parler de plus en plus.
Cet article vise à le réhabiliter auprès des professionnels de l’info, car sa structure inédite en fait un réseau social précis qui pourrait modifier vos approches méthodologiques et étoffer vos recherches.
Nous verrons quels sont les avantages offerts par ce réseau social qui, comme son slogan l’indique nous permet de plonger dans n’importe quoi/n’importe quel sujet (« Dive into anything »). Comment l’utiliser dans ses recherches spécialisées, comment tirer parti de sa structure pour identifier des experts, comment naviguer et en maîtriser les codes ? Enfin nous verrons comment l’intégrer dans son dispositif de veille.
De prime abord, Reddit semble être un espace informationnel réservé à des « initiés » avec des codes et un jargon spécial, mais cela n’a rien d’insurmontable.
La force de ce réseau social repose avant tout sur plusieurs éléments clefs :
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Difficile à interroger, peu associé à une image professionnelle, Facebook ne semble pas le candidat idéal pour la veille ou la recherche d’information.
Et pourtant… Facebook peut se révéler une mine d’informations, à condition de bien savoir s’y prendre.
Dans notre article, nous examinons en détail quels sont les outils et méthodes pour bien rechercher et faire de la veille sur Facebook.
Facebook n’a pas vocation à être utilisé pour tous les types de veille.
Par son caractère grand public, Facebook permettra surtout de trouver de l’information émanant ou visant le grand public.
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Comment le veilleur peut-il contourner le tracking des réseaux sociaux ? (Netsources N° 156 - jan/fev 2022)
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Facebook sera donc incontournable :
Pour les autres types de veilles et de recherche, il faudra évaluer au cas par cas en effectuant des tests. Mais il y a fort à parier que Facebook sera peu utile pour la veille innovation, brevet ou encore la veille métier.
Facebook, c’est aussi une multitude de contenus très disparates. Et il faut bien avoir en tête toute cette diversité pour ensuite pouvoir rechercher efficacement sur ces contenus :
Pendant un moment, Facebook a également proposé des podcasts et des offres d’emploi, mais, faute de succès, tous ces contenus ont disparu de la plateforme.
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LinkedIn est LE réseau social qui monte en puissance pour la veille et la recherche d’information. On y trouve de plus en plus de contenus pertinents qui pourront répondre à de multiples besoins informationnels : informations stratégiques, brevets, commerciales, concurrentielles, etc.
LinkedIn est donc un excellent réservoir d’informations, mais rien, absolument rien, n’est fait pour faciliter la vie du veilleur :
• Fonctionnalités de recherche qui changent et disparaissent en permanence ;
• Réseau tellement fermé qu’il est très compliqué d’utiliser des outils externes pour rechercher et faire de la veille sur les contenus ;
• Résultats très aléatoires et toujours incomplets qui peuvent être très différents d’une minute à l’autre et que l’on aura du mal à retrouver par la suite.
Devant un tel constat, faut-il vraiment essayer de rechercher et de faire de la veille sur LinkedIn ?
La réponse est un grand OUI en raison de la richesse du contenu proposé que l’on ne retrouve pas nécessairement sur d’autres plateformes. Mais il faut adapter ses pratiques de recherche et de veille pour obtenir un résultat satisfaisant.
Dans cet article, nous vous expliquons donc quelles sont les meilleures méthodes et outils pour rechercher de l’information et faire de la veille sur LinkedIn.
Lire aussi :
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Le veilleur peut-il tirer parti des veilles gratuites qui fleurissent sur LinkedIn ? (Bases N° 395 - sept 2021)
LinkedIn, c’est avant tout une grande diversité de contenus :
Il est donc important de bien garder en tête que l’on ne recherchera pas de la même manière sur des publications que des profils de personnes par exemple.
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Il est difficile, voire impossible aujourd’hui de se passer des réseaux sociaux quand on fait de la veille ou de la recherche d’information. Pour autant, il n’est pas toujours simple de les inclure à ses pratiques. Cela s’explique par plusieurs raisons.
Tout d’abord, les réseaux sociaux, ce sont plusieurs dizaines d’acteurs à travers le monde qui n’ont pas la même popularité ni le même intérêt. Tous n’ont pas vocation à être inclus à des veilles ou interrogés pour des recherches ponctuelles, il faut savoir choisir ses batailles.
Ensuite, ces réseaux renferment une quantité astronomique de contenus qui contribuent au phénomène d’infobésité. Les utiliser pour la veille, c’est réussir à en extraire les informations les plus importantes sans finir noyé sous de l’information non pertinente. Et c’est parfois un numéro d’équilibriste.
Enfin, on a affaire à des acteurs qui ne simplifient pas la tâche des veilleurs avec des plateformes qui ont tendance à forcer l’utilisateur à passer par leurs services plutôt que par des outils externes, mais qui ne proposent pas ou peu de fonctionnalités de recherche et de veille.
La grande force des réseaux sociaux repose dans le contenu lui-même qui peut être d’une grande valeur et que l’on ne pourra pas retrouver ailleurs : informations concurrentielles et stratégiques, métier, innovations, identification d’experts, etc.
Lire aussi :
Le veilleur peut-il tirer parti des veilles gratuites qui fleurissent sur LinkedIn ? (Bases N° 395 - sept 2021)
LinkedIn, de la vitrine de CV à la base de données multicontenus (Bases N° 388 - jan 2021)
Les réseaux sociaux atypiques : nouvelle opportunité pour le veilleur ? (Bases N° 383 - jan 2021)
Il est tout à fait possible de rechercher efficacement et de faire de la veille sur les réseaux sociaux, mais cela suppose une bonne connaissance de ces plateformes et de leurs évolutions, de leurs fonctionnalités, de leur richesse intrinsèque et une méthodologie adaptée.
Nous avons décidé de consacrer deux numéros complets de NETSOURCES à la question des réseaux sociaux. L’idée étant de proposer un guide complet permettant à toute personne confrontée à la veille et la recherche d’information de pouvoir se repérer dans la jungle des réseaux sociaux :
Dans ce premier article, nous dressons un panorama des réseaux sociaux en 2022 utiles pour la veille et nous détaillons tout ce qu’il faut savoir en termes de méthodologie avant de se lancer dans des veilles et recherches d’informations sur ces réseaux.
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YouTube a été lancé en février 2005 en Californie par trois ex-employés de PayPal, avec comme objectif de mieux utiliser et valoriser la vidéo, un format jugé sous-exploité à l’époque par les trois fondateurs.
Leur idée première était de créer… un site de rencontres à base de vidéo, mais après quelques jours seulement, le projet a basculé vers la création d’une plateforme où tout internaute pourrait très facilement et gratuitement créer sa propre chaîne de diffusion de contenu vidéo.
Dix-huit mois plus tard, en octobre 2006, YouTube qui comptait déjà 20 millions d’utilisateurs par mois était racheté par Google qui déboursa alors 1,65 milliard de dollars. La version française de YouTube fut lancée quant à elle en juin 2007.
Selon une enquête menée par Hootsuite en octobre 2021, YouTube occupe aujourd’hui la deuxième place du classement des réseaux sociaux les plus utilisés, juste après Facebook, et réunit 2,2 milliards d’utilisateurs à l’échelle de la planète. Son audience est gigantesque puisque d’après YouTube, plus d’un milliard d’heures de vidéo sont consommées chaque jour dans le monde.
L’une de ses particularités est qu’il n’est pas du tout obligatoire d’avoir un compte YouTube pour pouvoir l’utiliser, rechercher des vidéos, visionner du contenu, surveiller une chaîne ou une requête par mot-clé dans la plateforme. Contrairement à certains réseaux sociaux qui restreignent très vite leur utilisation si l’on n’est pas connecté (c’est le cas de Facebook par exemple), YouTube permet de bénéficier de son contenu en n’étant pas identifié.
Lire aussi :
Outils de recherche de vidéos : des métadonnées au speech to text (Netsources N° 143 - nov/dec 2019)
Mettre en place une veille sur les contenus multimédias (Netsources N° 143 - nov/dec 2019)
Enrichir la veille avec des contenus multimédia (Netsources N° 139 - mars/avril 2019)
Il faut en revanche être inscrit pour pouvoir publier du contenu vidéo ou pour pouvoir s’abonner à des chaînes, ainsi que pour commenter ou évaluer des vidéos.
Si n’importe qui peut ouvrir un compte et poster des vidéos sur la plateforme, on y trouve en particulier du contenu produit par des journalistes, des blogueurs, des influenceurs, et aussi des entreprises et des médias. Pour le professionnel de l’information, YouTube constitue donc un vaste corpus à explorer, car il donne accès non seulement au contenu vidéo diffusé par une entreprise, une marque, une personne, mais également à ce qui est diffusé par d’autres entités au sujet de cette entreprise, cette marque, cette personne. Voici une liste non exhaustive de quelques catégories d’information qu’on trouve sur cette plateforme.
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Lancé en Chine en 2016 et mondialement en 2017, TikTok est un réseau social de création et diffusion de vidéos au format court créé par l’entreprise chinoise Bytedance. Originellement uniquement sur smartphone, une interface sur ordinateur a été mise à disposition, ce qui permet aux professionnels de l’information de consulter plus facilement cette plateforme, notamment sans devoir nécessairement créer un compte.
Si la quasi-totalité du contenu n’a aucune pertinence pour les professionnels de l’information, une recherche sur les bons mots-clés et hashtags permet de détecter des éléments intéressants dans le cadre d’une veille.
Aux contenus sans intérêt se sont ajoutés depuis environ 2019-2020 des contenus issus de marques, d’entreprises diverses, de médias journalistiques voire de personnalités politiques. Format court, visuel, accessible, la recette semble parfaite pour la transmission d’informations. Conséquemment, si l’intérêt reste limité et circonscrit à des types de veille précis (veille réputationnelle et concurrentielle en premier lieu), le professionnel de l’information a tout intérêt à ne pas négliger complètement ce nouveau canal. Sur ce sujet, on conseillera la lecture de l'article "Une veille sur TikTok, c'est possible ?".
À condition d’avoir la bonne méthode de recherche.
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Comment le veilleur peut-il contourner le tracking des réseaux sociaux ? (Netsources N° 156 - jan/fev 2022)
Les réseaux sociaux atypiques : nouvelle opportunité pour le veilleur ? (Bases N° 383 - juil/août 2020)
Pour s’y retrouver dans la masse faramineuse des vidéos sur TikTok, et donc éviter de perdre son temps sur cette plateforme - ce qui peut vite arriver si l’on n’y prend pas garde - nous conseillons de suivre la méthode suivante, décrite dans nos colonnes.
Comme tous les réseaux sociaux, Facebook ou LinkedIn au premier chef, TikTok a mis en place une intelligence artificielle (IA) pour sélectionner le contenu jugé pertinent pour l’utilisateur à un moment donné.
Ce logiciel de sélection est neutre lorsque l’on commence à utiliser la plateforme - ou lorsqu’on l’utilise en navigation privée - et s’appuie au fil du temps sur chaque action que l’utilisateur effectue : un clic sur une vidéo, le temps qu’il reste à la regarder, ses recherches, ses sélections de comptes et hashtags, etc.
Ainsi, dans le cadre d’une veille ou d’une recherche d’information sur un sujet précis, par exemple l’aéronautique, pour que l’IA ne fasse remonter que le type de contenu visé dans le fil de découverte, nous avons testé une méthode que nous exposons ci-après.
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